Créer un environnement non obésitogène au Québec en augmentant
l'accessibilité aux citoyens et en créant un REER SANTÉ ou un crédit d'impôt
remboursé à 100% lorsque ceux-ci adhèrent à des activités sportives ou
nutritionnelles encadrées.
Investir dans la prévention, un investissement qui rapportera beaucoup ! Nous
n'avons pas les moyens de s'en passer !
CONTEXTE
L'environnement obésitogène (alimentation inadéquate et
activité réduite), associé à notre mode de vie occidental, impose à tous une
lutte acharnée, sur tous les plans, pour contrecarrer l'influence néfaste
qu'exerce sur le consommateur une partie de l'industrie alimentaire et de la
restauration rapide. Voici quelques faits: le contrat d'exclusivité de dix
millions de dollars conclu entre Pepsi et l'Université de Montréal (une canette
de Pepsi contient l'équivalent de neuf sachets de sucre), le milliard de dollars
que consacre McDonald's à sa publicité contre le maigre million que consent le
gouvernement américain pour la promotion d'une alimentation saine,
l'omniprésence de l'industrie du sucre et du fast-food dans les publicités
télévisuelles, un bénéfice net de 327 millions de dollars pour la plus grosse
industrie du fast-food au cours du premier trimestre 2003, sans compter
l'installation toute récente, à Montréal, d'une chaîne de beignes qui promet
sans scrupules, par la bouche de son directeur, qu'il suffirait de mordre dans
leurs beignes chauds pour que cela provoque une dépendance immédiate.
(Source
intégral : Marie Béique, diététiste Le Devoir)
L'obésité a atteint des proportions épidémiques qui nécessitent une approche
globale, multifactorielle centrée sur la prévention. Il s'agit d'une condition
hétérogène qui a des conséquences graves sur la santé et qui doit être évaluée
au-delà d'un simple excès de poids", a déclaré le Dr Jean-Pierre Després.
La communauté médicale et scientifique se retrouve confrontée à un défi de
taille, soit enrayer la progression phénoménale de l'obésité et ses
complications dans notre population. "L'obésité résulte d'un environnement créé
par l'homme; par conséquent, l'homme devrait, en théorie, être en mesure de
régler cette situation désastreuse s'il s'en donne les moyens", a ajouté le Dr
Robert Jeffrey, l'un des experts invités à cette conférence.
Les propositions que nous vous soumettons constituent
un plan d'action fondé sur des mesures fiscales incitatives et des mesures éducatives à l'intention de l’ensemble de la population québécoise
visant à augmenter la quantité d’individu pratiquant, de façon régulière, de l'activité physique saine et sécuritaire et
favorisant l’adoption de saines habitudes alimentaires et de vie.
Après avoir fait la démonstration financière des énormes économies qu’apporte la
pratique intelligente de l’activité physique,
nous ferons une démonstration économique pour chacun des quatre grands
sous-ensembles. Les coûts et les retours sur
l’investissement seront démontrés à partir de nos connaissances actuelles sur la
base des chiffres disponibles.
CONSIDÉRANT QUE quelques 250 spécialistes
présents à une conférence sur l'obésité ont constaté l'urgence de la situation et la
nécessité d'une action concertée afin de mieux identifier non seulement les
facteurs biologiques, mais également sociaux et environnementaux responsables de
l'épidémie d'obésité, tant chez l'adulte que chez l'enfant et les populations
autochtones. Selon eux, la population canadienne vit dans un environnement "obésitogène"
que constituent les banlieues et les lieux de travail mal adaptés.
ATTENDU QUE les coûts de santé augmentent de façon
importante à chaque année au Québec, passant de 14,6 milliards en 1998 à 19
milliards, ce qui représente 41,7 % des
dépenses des programmes gouvernementaux en 2003-2004. 7 Par ailleurs, à cette
même page, vous illustrez fort
éloquemment, que les coûts de santé augmentent de façon très significative avec
le vieillissement de la population. Or, les
prévisions démographiques que vous présentez en page 15 de votre document
indiquent que le nombre de personnes de
65 ans et plus doublera d’ici 2030.
Si nous tenons compte du vieillissement des personnes de 65 ans et plus sur une
période de dix ans, nous arrivons en 2014
à environ 17 % de la population totale de 65 ans et plus, ce qui représentera
minimalement 1 280 000 personnes âgées de
65 ans et plus. Nous arrivons donc à la conclusion qu’il y aura 278 900
personnes âgées de plus, vivant au Québec en 2014. (22)
ATTENDU QU' il est connu
qu’un système de santé se doit, pour être le plus efficace possible,
d’encourager l’amélioration de la santé globale par la prévention des
problèmes de santé. Actuellement on estime à 6,3 milliards de
dollars par an le fardeau économique lié à une mauvaise alimentation au Canada
(Santé Canada, intégral).
ATTENDU QUE selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, les coûts de la santé et
des services sociaux en 2010 5 sont estimés
à 50 % de toutes les dépenses du gouvernement québécois. Il est donc urgent de
réduire ces coûts, sinon nous devrons
soit réduire les services, soit les faire assumer par quelqu’un d’autre, ce qui
n’est vraiment pas souhaité par la population
québécoise. Sur chaque dollar investi en santé, plus de 95 % l’est en soins
curatifs et moins de 5 % est requis pour la prévention. (23)
ATTENDU QUE selon Santé Canada 1997, les coûts indirects des maladies cardiovasculaires
représentaient 168 % des coûts directs.
Les coûts indirects de l’ostéoporose représentaient 623 % des coûts directs au
Canada. Les coûts indirects du diabète
de Type 2 au Canada représentaient 7 480 351 000 $, soit 1207 % des coûts
directs en 1999.
Si nous appliquons ces chiffres concernant le diabète de Type 2 au Québec en
2003 16 , le montant s’élève à
1 948 252 375 $ en coûts indirects. En les additionnant aux 161 412 790 $ de
coûts directs, nous obtenons une
dépense totale de 2 109 665 165 $ pour le diabète de Type 2 au Québec.
ATTENDU QU' une étude de M. Waiter Bortz, publiée en 2002 dans le New England Journal of
Medecine, sur les prédiabétiques qui
recevaient des conseils sur la diète et l’exercice, a démontré que 60 % des
personnes qui faisaient de l’exercice et
suivaient une diète n’ont pas développé le diabète. Si nous appliquons ces
données aux 450 000 diabétiques de Type
2 Québécois, chaque personne coûte présentement en moyenne 4 688 $ par année. En
présumant que 60 % de ces
gens ne développent pas cette maladie (270 000 personnes), l’économie réelle
serait de 1 265 760 000 $ pour le
Québec seulement. Ceci demanderait effectivement une éducation à la santé et une
pratique régulière de l’activité
physique. (4)
ATTENDU QUE selon les chercheurs du Center for Disease Control and Prevention aux
États-Unis, la facture pour la santé était en moyenne, 30 % plus élevée chez les
personnes sédentaires que chez les personnes actives physiquement. (24)
CONSIDÉRANT QU' il nous est possible
d’imaginer que si tous les citoyens du Québec
étaient véritablement actifs, les économies affectées aux dépenses curatives en
santé dépasseraient aisément les cinq
milliards de dollars par année, incluant les coûts directs et indirects. D’ici
dix ans, si nous affections la moitié de ces
sommes au remboursement de la dette et l’autre moitié pour rendre nos citoyens
actifs, le Québec pourrait devenir la
société la plus productive en Amérique du Nord et peut-être aussi la moins
endettée.
Ajoutons qu’il est connu que l’activité physique réduit l’absentéisme de 20 %,
soit 1,6 jour par année, ce qui représente des économies de plusieurs millions
de dollars pour les entreprises québécoises.
Sans tenir compte de l’ensemble des études et avec ces seules données, nous
pouvons aisément considérer qu’en
coûts directs et indirects une personne active permet de faire économiser à l’État
au-delà de 1 300 $ par année. Plus
une personne vieillit, plus cette économie est grande. Il y a donc lieu de
présenter des solutions qui modifieront de
façon significative les habitudes de la pratique de l’activité physique
régulière, saine et sécuritaire. Il semble de plus en
plus évident que chaque personne inactive, dans le contexte économique actuel,
représente un luxe que l’État
québécois ne peut se permettre. (25)
CONSIDÉRANT QUE la mise en place d’un programme de crédit d'impôt (REER Santé) pour encourager la
pratique régulière de
l’activité physique et la saine nutrition en offrant une déduction fiscale sous forme équivalente à un REER Santé, dont le
montant maximal
d’admissibilité pourrait êtr de 1000 $ indexable par année, aux travailleurs pour un suivi
nutritionnel ou une pratique régulière de l’activité
physique saine et sécuritaire, contrôlée par une nutritionniste/diététiste, un kinésiologue, un éducateur
physique, un éducateur
physique réadaptateur ou un éducateur physique entraîneur que cet incitation
encouragerait les gens à être plus actif;
ATTENDU QUE simplement en réduction des coûts de congés de maladie, l’État québécois
sauverait plus de 100 millions de
dollars par année si elle rend ses employés actifs.
La mortalité prématurée des personnes productives (de moins de 65 ans) coûte
très cher aux entreprises
québécoises et au gouvernement au moment où les personnes sont au zénith de leur
carrière (voir le tableau ci-dessous).
CONSIDÉRANT QU' il est indéniable que des mesures d'exemption fiscale, visant à encourager les
entreprises à favoriser
l'adoption de la pratique régulière de l'activité physique par leurs employés,
auraient non seulement un
impact sur leur santé et leur qualité de vie, mais se traduiraient par une
augmentation importante de leur
productivité.
CONSIDÉRANT QUE nous estimons en effet que vous devez faire de nos propositions
« une priorité nationale » pour les prochaines années et votre cible de dix
années nous semble adéquate pour arriver à
des résultats dans le sens souhaité, à savoir : régler les problématiques du
fardeau fiscal des Québécois et également,
répondre aux besoins de la société en fonction des sources de financement
disponibles dans l’état actuel des choses.
CONSIDÉRANT QU' en 1999, en France, pays qui offre plus de cours d’éducation physique et à la
santé que le Québec, il y avait moins de
3 500 enfants qui prenaient des comprimés de Ritalin, alors qu’à Montréal
seulement, il y en avait plus de 10 000.
Les recherches mentionnent, dans l’ensemble, que l’activité physique vigoureuse
a un effet positif chez les
enfants hyperactifs. L’économie est de 800 000 comprimés et 360 972 $ pour un
seul mois (26)
CONSIDÉRANT QU' il semble que lorsqu’on a recours à l’activité physique dans le traitement de
pathologies comme la dépression ou l’anxiété, il est important de considérer le
plaisir et la satisfaction ressentis lors de l’activité physique. En effet, il
semble que plus le plaisir associé à l’activité physique est grand, meilleurs
seront les bénéfices sur le bien-être psychologique (Wankel, 1993).Plusieurs
hommes seront surpris d’apprendre que, chez l’homme, les risques de fractures
associées à l’ostéoporose sont plus grands que les risques d’avoir le cancer de
la prostate. Selon l’Institut National de la Santé des États-Unis, environ deux
millions d’hommes aux États-Unis font de l’ostéoporose et on estime entre 8 et
13 millions les hommes qui ont une faible masse osseuse.
CONSIDÉRANT QUE Cette situation ne risque pas de s’améliorer. En effet, le nombre d’hommes
ostéoporotiques risque d’augmenter de façon dramatique puisque ces derniers
vivent de plus en plus longtemps. Selon l’Institut National de la Santé, le
nombre d’hommes âgés de 70 ans et plus va doubler entre 1993 et 2050. En
vieillissant, les hommes ne font pas face à une perte osseuse aussi importante
que les femmes ménopausées. Toutefois, une fois atteint l’âge de 65-70 ans, la
perte osseuse des hommes et des femmes est similaire.
CONSIDÉRANT QU' il est donc faux de croire que l’ostéoporose n’épargne pas la population
masculine, puisqu’un homme sur huit sera diagnostiqué ostéoporotique au cours de
sa vie.
ATTENDU QU' Il est intéressant de rappeler que déjà en 1979, le Surgeon General avait fait
ressortir, lors de la publication du rapport
intitulé : Healthy People,The Surgeon General’s Report on Health Promotion and
Disease Prevention, que l’activité physique
constitue l’un des quinze champs d’actions prioritaires du plan visant
l’amélioration de l’état de santé de la nation
américaine.
ATTENDU QUE la problématique engendrée par le vieillissement de la population,
l’augmentation de la sédentarité et l’augmentation des
coûts de la santé (19 115 milliards ) placent les Québécois dans une situation
préoccupante à laquelle ils n’ont pas été
préparés. En effet, au cours des trente dernières années, les Québécois
n’avaient, jusqu’à récemment, jamais eu à
s’inquiéter de la possibilité d’obtenir en cas de besoin, les soins médicaux
appropriés. Vous avez donc raison de souligner
dans votre document que : « La simple recherche d’économies n’est plus, depuis
longtemps, à la mesure des défis. La
problématique des finances publiques commande des solutions durables pour le
Québec d’aujourd’hui ainsi que pour celui
de demain. » (25)
ATTENDU QUE simplement en réduction des coûts de congés de maladie, l’État québécois
sauverait plus de 100 millions de
dollars par année si elle rend ses employés actifs.
ATTENDU QUE la mortalité prématurée des personnes productives (de moins de 65 ans) coûte
très cher aux entreprises
québécoises et au gouvernement au moment où les personnes sont au zénith de leur
carrière.
ATTENDU QUE selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, les coûts de la santé et
des services sociaux en 2010 5 sont estimés
à 50 % de toutes les dépenses du gouvernement québécois. Il est donc urgent de
réduire ces coûts, sinon nous devrons
soit réduire les services, soit les faire assumer par quelqu’un d’autre, ce qui
n’est vraiment pas souhaité par la population
québécoise. Sur chaque dollar investi en santé, plus de 95 % l’est en soins
curatifs et moins de 5 % est requis pour la prévention.
Il est de notoriété publique qu’un dollar investi en prévention en rapporte 7 $
en retour sur l’investissement. Il nous importe
de vous rappeler les économies réelles que l’État québécois pourra réaliser en
augmentant, de façon significative, le temps
accordé à l’éducation physique et à la santé dans le système scolaire québécois
et en favorisant réellement la pratique
régulière de l’activité physique saine et sécuritaire pour l’ensemble de la
population.(21)
ATTENDU QU'un sondage effectué auprès des membres de l’association « of home
care » aux États-Unis monte que la nutrition est considérée comme très
importante. Près de 40% des répondants considèrent que plus de la moitié des
patients sont malnutris. Plus de la moitié, n’ont pas, mais voudrait avoir une
nutritionniste comme consultant en nutrition, l’élément qui réfrène est le
manque de remboursement et de prescription médicale. La nutrition est vitale
pour offrir des soins de haute qualité à bon coût. (1)
ATTENDU QUE suite à des entrevues téléphoniques avec 400 patients, 62% disaient
avoir faits les modifications diététiques. 57% disaient se sentir mieux
émotionnellement, 37% physiquement, 64% se sentaient plus en contrôle de leur
situation et 43% ont remarqué une amélioration des indicateurs de santé. Les
résultats des consultations nutritionnelles sont positifs. Les nutritionnistes,
les gérants, les administrateurs et les agences de crédit devraient s’unir et
travailler ensemble pour sécuriser et promouvoir les ressources financières ,
personnels et physiques pour accomplir cette tâche. (2)
ATTENDU QU' une comparaison d’adhérence aux traitements a été effectué pour valider
la nécessité d’utiliser une professionnelle de la nutrition soit une
nutritionniste plutôt que de transmettre l’information par le médecin ou
l’infirmière. Le groupe avec les nutritionnistes avait plus de connaissance en
nutrition, voir plus des bénéfices et l’efficacité de suivre un régime pour
diminuer le cholestérol. Il consommait moins de gras et plus de glucides et
moins de cholestérol alimentaire que le groupe suivi par le médecin ou
l’infirmière. Ils ont amélioré significativement leur indice de masse
corporelle. (3)
ATTENDU QU' une étude effectuée sur des patients diabétiques de type 1 montre
qu’il y a une meilleure réponse aux traitements si les nutritionnistes utilisent
des lignes directrices pratiques plus récentes. L’étude a démontré que les
diététistes avec les nouvelles lignes directrices ont passé plus de temps (63%)
avec leur client et était plus apte à discuter les résultat. Les nutritionnistes
portaient plus attention aux objectifs de glycémie. Les résultats ont démontré
que 88% des clients des nutritionnistes avec les nouvelles lignes ont améliorés
leur améliorer leur état comparativement à 53 % chez les autres nutritionnistes.
La qualité des informations fournit influence l’adhérence des clients à leur
traitement. (4)
ATTENDU QU' une étude faite sur des hommes souffrant d’hypercholestérolémie a
démontré qu’il est possible de sauver jusqu’à 60 561$ annuellement en
médications contre l’hypercholestérolémie en fournissant des consultations et
suivis de la part d’une nutritionniste. Ils ont démontré que 3 à 4 rencontres
personnalisées avec des suivis sur une période prolongée de plus de 7 semaines
permet de réduire significativement le taux de lipides sanguins ainsi que le
coût de soins de santé. (11)
ATTENDU QUE pour combattre l’obésité, il est essentiel de modifier ses habitudes
alimentaires pour permettre une perte de poids et encourager le maintien de la
perte. Il est démontré qu’une personne qui perd du poids le reprendra si elle
reprend ses mauvaises habitudes. Une association entre le médecin et la
nutritionniste va permettre d’aider le patient à faire des choix pour sa santé
au niveau de ses habitudes alimentaires et de l’activité physique. (16)
ATTENDU QUE l’intervention nutritionnelle dans les cas d’anorexie est de
promouvoir le gain de poids à travers l’augmentation de la consommation
d’énergie, l’augmentation de l’alimentation. La nutritionniste va travailler de
pair avec l’équipe multidisciplinaire pour fournir tout le support au patient.
(17)
ATTENDU QUE des études ont constaté que le contrôle du poids et de l’apport
calorique ont un effet bénéfique sur l’action de l’insuline ainsi que sur le
contrôle de la glycémie. (20)
>
Inspiré du Mémoire présenté au Ministre des Finances dans le cadre des
consultations pré budgétaires Fédération des éducateurs
et éducatrices physiques du Québec
CONCLUSION
Investir dans la prévention, un investissement qui rapportera beaucoup !
Nous n'avons pas les moyens de s'en passer !
La santé débute dans notre assiette et dans l'action !
BIBLIOGRAPHIE
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Division, Ohio State University, Columbus 43210-1234, USA. J Am Diet Assoc, 1998
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96:10, 1003-10; quiz 1011-2
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Splett P; Wylie Rosett, Nutrition Practice Guidelines for Type 1 Diabetes
Mellitus positively affect dietitian practices and patient outcomes. The
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Salt Lake City, Utah, USA. J Am Diet Assoc, 1998 Jan, 98:1, 62-70; quiz 71-2
11- Sikand G; Kashyap ML; Yang I, Medical nutrition therapy lowers serum
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21 Chevalier, R. (4 janvier 2004). La prévention : la solution « oubliée » pour
baisser les coûts en soin de santé. Élan.
22. Statistique Canada. (avril 2003). CANSIM, Tableau 051-0001: Population
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23. Chevalier, R. (4 janvier 2004). La prévention : la solution « oubliée » pour
baisser les coûts en soin de santé. Élan.
24. Chevalier, R. (16 février 2003). Le coût de la pantoufle, l’économie de
l’espadrille!, Facture-santé. Élan.
25. Boudreault, J.-P. (2003-2004). Les coûts de la santé ou les coûts de
l’inactivité physique, Magazine Boutique Courir, p. 47
26. Chevalier, R. (14 septembre 2003). Les enfants hyperactifs, le ritalin
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27. Mémoire présenté au Ministre des Finances du Québec. Fédérations des
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Siège social: Otterburn Park
Groupe Harmonie Santé
1385 chemin des Patriotes
otterburn
Park
J3H 4K7
450-464-1218
514-990-7128
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