NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ
DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT
La chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur
l'obésité vous présente son bulletin d'information sur l'obésité, la
référence des nouvelles d'actualité sur l'obésité:
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Pour
vous abonner ou abonner quelqu'un ou vous désabonner à la liste
OBESITE-ACTUALITE:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
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Etiologie-Épidemiologie
L'obésité, problème individuel ou de société?
Traitement
L'obésité gagne du terrain
Enfants
Prévention-Politique
Faut que ça bouge !
Nutrition-Régime
Maigrir sans faim
Alimentation fonctionnelle: une formation sur Internet
Mais si, les régimes allégés en graisses font maigrir !
Activité Physique
Le
nouveau bulletin d'information Kino-Québec est maintenant disponible
.
Comportement
Avez-vous faim?
Marketing
Obésité: le monde de la publicité montré du
doigt
Société-Environnement-Industrie
Bouffe et malbouffe: le géant Kellogg's
devant les tribunaux
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Conférence de la Chaire
Francesco Rubino,MD,
Strasbourg "Mechanisms of diabetes and appetite control after Gastric
Bypass Surgery"
13 février 2006 Salle 0015 midi.
Hôpital Laval Pav Central (sous-sol)
(présenté également en videoconférence au CHUL de Québec Local D3209 et au
CHUS de Sherbrooke
local 1034 au
pavillon Z7 Un léger goûter sera servi à HL
seulement.
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Lyne Mongeau, PhD
Institut national de santé publique du Québec
"Lutte contre l'obésité: déterminants
sociaux et plan d'action "
responsabilités individuelles et collectives
mercredi 15 février à 11h00
Auditorium Hydro-Quebec Salle 1210 Pavillon Charles-Eugene Marchand
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"Un poids santé à la ménopause: un défi de taille".
Station de visioconférence de 72 personnes au
Pavillon Ferdinand-Vandry, local 1120, Université Laval
vendredi le 24 février 2006, 8h30-15h30 Programme et inscription
http://www.cnfs.ca/uottawa/pdf/PROMO.pdf
Coût 25$ (10$ étudiant) comprenant le document des
présentations S'inscrire avant le 8 février (prolongation)
seulement 72 places disponibles. Gratuit seulement pour les membres du
CREME-GIRO (s'inscrire aupres de Paul Boisvert 656-8711 poste 3391)
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Congres SQLNM 2006 au Château Bonne Entente 27
au 29 avril 2006
www.lipidologie.qc.ca Soumission de résumés; date limite:
3 février
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Pour vous
abonner à la liste OBESITE-ACTUALITE:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
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Site internet suggéré:
Programme Visez santé
http://www.visezsante.org/french/home.htm
Concours École active 2006
http://www.kino-quebec.qc.ca/ecoleactive.asp date limite: 10 mars
Conseil pratique: Participez au Defi 5/30 2006
www.defisante530.ca. ,
remporté l'an dernier par la région de Québec, une région qui se mobilise
pour promouvoir de saines habitudes de vie. Les inscriptions se font avant
le 1er mars 2006
Congrès
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ETIOLOGIE: L'obésité, problème individuel ou de société?
Le Devoir 31 janvier 2006, p. a4
Deglise, Fabien
La surchage pondérale, c'est grave; mais moins que la criminalité, la
pollution ou le cancer, pensent les Québécois
Le coup de sonde a été lancé dans 1000 familles du Québec au début de l'an
dernier par SOM pour le compte de ce groupe qui a dévoilé hier son plan
d'attaque contre la surcharge pondérale. Avec une marge d'erreur de 3,7 %,
19 fois sur 20, ce sondage indique que l'obésité
est considérée comme un problème «très important» par 39 % des répondants.
Une autre moitié de personnes sondées le qualifie «d'assez important».
Mais l'importance est relative...
En effet, amenés à situer les problèmes de poids par rapport à d'autres
maux contemporains, les trois quarts des répondants jugent que la
criminalité chez les jeunes est plus préoccupante au Québec. La lutte
contre le cancer obtient sensiblement le même résultat. La pollution vient
ensuite, avec l'appui de la moitié (54 %) des personnes sondées alors que
les maladies cardiaques ferment la marche avec 43 %.
Ces résultats n'ont pas étonné la porte-parole du GTPPP Lyne Mongeau de
l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). «Cela montre très
bien que les gens ne sont pas en mesure de saisir vraiment l'ampleur et
les conséquences potentielles de l'obésité et
de l'embonpoint sur la société, a-t-elle expliqué au Devoir. La
population a une vision individuelle de la chose. Elle a de la difficulté
à voir qu'il s'agit en fait d'un problème collectif qui va bouleverser
différents aspects de la société. L'augmentation des coûts de santé en est
un.»
La mesure de l'opinion publique le confirme d'ailleurs. Près de 58
% des personnes interrogées considèrent que les questions de poids
relèvent en effet de la sphère privée contre un tiers des répondants qui
penchent plutôt pour une réaction collective à ce trouble alimentaire qui
touche les sociétés modernes. «C'est la meilleure façon de faire des
progrès, souligne Mme Mongeau. Et il va falloir encore taper sur le
clou pour que cette perception se répande.»
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TRAITEMENT: L'obésité gagne du terrain
La Presse 31 janvier 2006, p. A12
Breton, Pascale
La télévision, les magazines, l'école, le milieu de travail. Voilà autant
de facteurs qui contribuent à l'épidémie d'obésité
qui frappe les pays industrialisés.
Dans un nouveau rapport sur la question, le Groupe de travail provincial
sur la problématique du poids (GTPPP) s'inquiète de voir le nombre de
personnes obèses ou souffrant d'embonpoint augmenter à un rythme affolant.
Le GTPPP a été mis sur pied il y a six ans par l'Association pour la santé
publique du Québec. Après un constat de la situation qui avait fait
l'objet d'un premier rapport, le groupe propose maintenant son plan
d'action. Le document propose cinq grandes recommandations pour contrer l'obésité.
Il faut réviser les publicités destinées aux enfants, propose
notamment le rapport dévoilé hier. Malgré la loi, il y a encore trop de
laxisme face aux publicités que les jeunes peuvent voir. La vente de
produits minceur doit être mieux encadrée. De même, il faut contrer l'image
persistante de la minceur qui est constamment véhiculée dans les
publicités et les magazines.
" La profusion des images et de la communication sous toutes ses formes,
médias, publicité, Internet, tout cela influe sur les choix de
comportements et les décisions d'achat ", rappellent les auteurs du
rapport. Il est primordial de faire davantage d'exercice physique
et de mettre en place des politiques alimentaires plus saines,
autant dans les garderies que les écoles. Il faut en finir avec la
malbouffe et les grosses portions.
Pour y arriver, tous doivent être mis à contribution, précise le
groupe de travail. Le gouvernement, les municipalités, les écoles, les
médias, tous peuvent apporter leur contribution. " L'origine du problème
se trouve dans les environnements ", peut-on lire dans le rapport.
Selon un sondage effectué auprès de 1000 personnes par le GTPPP, la
population semble du même avis. Plus de 71 % des répondants sont
entièrement d'accord avec l'idée d'éliminer le fast-food et les
boissons gazeuses des écoles. Les deux tiers des répondants sont aussi
favorables à l'implantation d'une politique pour réduire les grosses
portions dans les restaurants.
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Communiqué ASPQ:
http://www.aspq.org/view_communique.php?article=2433
Rapport
Les problèmes reliés au poids au Québec : un appel à l’action, du
GTPPP
Maisonneuve à
l'écoute:
En tribune (document audio): Comment prévenir l'obésité? Lyne
Mongeau, membre du groupe de travail provincial sur la problématique
du poids (GTPPP), conseillère scientifique à l'Institut national de santé
publique; Geneviève O'Gleman, nutritionniste; Paul Boisvert,
coordonnateur des activités éducatives à la Chaire de recherche sur
l'obésité de l'Université Laval; Guy Dumais, directeur de l'école
secondaire de Rochebelle à Sainte-Foy.
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PREVENTION-POLITIQUE: Faut que ça bouge !
Le Soleil 31 janvier 2006, p. A5
Provencher, Normand
Dimanche après-midi, c'était le party au parc Saint-Sacrement. Le comité
de citoyens du quartier avait organisé une grande fête familiale. Une bien
belle fête. Tours de chevaux, promenades en traîneaux à chiens, glissades,
collines de neige et châteaux forts, jeu de baby-foot géant,
patinage, hockey et ballon-balai, des guimauves autour d'un feu de camp,
les petits ne savaient plus où donner de la tête. Les grands non plus.
Au même moment, sur les plaines d'Abraham, on s'en donnait aussi à coeur
joie, au lendemain de l'ouverture du Carnaval. Ça glissait, grimpait,
sautait, courait, la guédille au nez. Ça se tapochait aussi allègrement
avec des épées... en mousse. Vous avez vu la photo, hier, dans Le Soleil ?
On aurait dit une reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham,
version Guerre des tuques. Le jeu s'appelle le Katag. Pour lâcher
son trop-plein d'énergie et faire payer à son prochain les vicissitudes de
notre morne existence, semble-t-il que ça fait des miracles. Vivement des
matchs de Katag au bureau, le vendredi après-midi, les employés d'un bord,
les boss de l'autre...
Après ce grand bol d'air frais et toutes ces heures à lâcher son fou, j'ai
comme l'impression que les marmots n'ont pas été longs à se mettre au lit.
Les grands non plus. Se dépenser à l'extérieur, rien de mieux pour
faire dormir tout le monde du sommeil du juste. C'est bien
Ces activités ne se tiennent pas toutes les fins de semaine de l'hiver.
Dommage. Trouvez-moi une plus belle façon d'inciter nos jeunes à aller
jouer dehors, à connaître la joie, de plus en plus rare, de se sentir les
joues picoter, une fois au chaud.
Pourquoi je vous parle de tout cela ? Tout simplement parce que pas
une semaine ne passe sans qu'on s'arrache les cheveux à trouver une façon
de combattre l'obésité et la
sédentarité. Tenez, hier, c'était au tour du Groupe de travail provincial
sur la problématique du poids de dévoiler un plan pour venir à bout de ces
deux fléaux nationaux.
On a encore dit qu'il y avait péril en la demeure. On ne vous répétera pas
les statistiques, toujours aussi désolantes, sur le problème de poids des
Québécois. Retenez seulement que ça va de plus en plus mal à la shop.
Au train où c'est parti, dans quelques années, nous n'aurons plus rien à
envier aux Américains. Comme eux, on sera tous bien dodus. Comme eux, on
aura du mal à trouver notre souffle juste à monter quelques marches
d'escalier. Comme eux, on se retrouvera à l'hôpital avec un dossier
médical épais comme ça.
Le problème de l'obésité est un thème
récurrent dans les médias. Trouvez-moi un problème de société qui a autant
été analysé, étudié, disséqué, soupesé, pour en arriver à quoi en bout de
ligne ? À rien, ou à peu près rien. Paradoxalement, on cherche une façon
de faire bouger le monde, et on tourne en rond, ce qui est mieux que de
rester assis, c'est vrai. N'empêche, si le problème est tellement
sérieux, qu'attend le gouvernement pour faire quelque chose, autrement
dit, pour bouger ?
Il ne faut pas chercher à réinventer la roue. Le temps presse. Il en va de
la santé de la prochaine génération. Alors, si j'étais, disons, ministre
de la Santé, un ministre de la Santé avec d'immenses pouvoirs, un
ministre de la Santé copain copain avec le premier ministre et mon
collègue des Finances, un ministre de la Santé doté d'un fort pouvoir de
conviction, un ministre de la Santé qui veut vraiment que les choses
changent, coûte que coûte et au diable les orteils qu'on écrase en
cours de route, voici de quoi aurait l'air mon plan d'attaque :
- Augmentation radicale du nombre d'heures
d'éducation physique dans les écoles. Des enfants, il faut que ça bouge.
Et après les cours, le soir, on leur offre l'occasion de faire
gratuitement des activités parascolaires. On vous en passe un papier, avec
ça, les jeunes vont se durcir le gras de la jambe.
- Interdiction de la publicité télévisée pour la camelote alimentaire, aux
heures de grande écoute. Le gouvernement a déjà légiféré pour interdire la
pub télévisée pour les enfants, qu'on le fasse maintenant pour le junk
food.
- Imposition d'une taxe sur la malbouffe. On en a déjà parlé,
mais le projet, comme bien d'autres, est mort au feuilleton. Vingt sous de
plus sur chaque bouteille de boisson gazeuse, dix sous sur chaque sac de
croustilles et de tablette de chocolat. Et qu'on ne vienne pas dire qu'il
s'agit d'une taxe régressive qui pénalise seulement les pauvres, la
malbouffe touche tout le monde. L'argent amassé pourrait servir au
financement de projets scolaires en activité physique.
- Bannissement complet de la malbouffe dans les écoles. Dehors les
distributrices de boissons gazeuses, dehors la poutine et les frites à la
cafétéria. On ne permet plus la construction de fast-food à
proximité des institutions scolaires.
- Présentation d'activités hivernales gratuites pendant toute la
saison. Pourquoi Place Desjardins, sur les plaines d'Abraham, ne
deviendrait pas un site permanent durant l'hiver afin de permettre aux
enfants de s'amuser ? Pourquoi la fête au parc Saint-Sacrement ne se
tiendrait pas plusieurs fois chaque hiver ?
- Déduction fiscale pour les abonnés à un centre d'entraînement et
les usagers du transport en commun. C'est bien beau donner le goût au
monde de faire de l'exercice, mais avoir un peu plus d'argent dans les
poches peut être un bon outil de persuasion.
- Priorité urbaine pour les piétons et les cyclistes. En hiver, on
semble oublier qu'il y a beaucoup de monde qui marche. On entretient les
trottoirs, on enlève la neige, on répand des abrasifs, autrement dit, on
fait comme s'il n'y en avait pas seulement pour les automobilistes. En
été, on offre des endroits pour ranger les vélos. Pas tellement
esthétique, dans le décor urbain, une bécane attachée à un poteau...
Ce n'est qu'un début, pour le reste, on fait confiance à notre super
ministre. En souhaitant que ce personnage finisse par exister...
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DIETE: Maigrir sans faim
La Presse dimanche 29 janvier 2006, p.
ACTUEL2 Gruda, Agnès
"En 30 ans, j'ai dû perdre 1000 livres", dit Francine Girardet, une
quinquagénaire qui a passé sa vie à se battre contre son corps. À son
premier régime, elle avait 14 ans. Elle a perdu une dizaine de livres. En
a regagné 25. Et ainsi de suite. Au fil des ans, elle a "fait" Atkins et
Weight Watchers, consulté des diététistes, adopté Montignac. Chaque fois,
elle finissait par reprendre tout le poids perdu. Et plus.
Elle n'est pas la seule. "Moins de 5% des personnes qui suivent un régime
traditionnel maintiennent leur perte de poids au-delà de trois ans", dit
Marielle Ledoux, professeure au département de nutrition à l'Université de
Montréal.
Qu'ils limitent les hydrates de carbone ou les lipides, qu'ils obligent à
compter les calories ou les rations, les régimes provoquent deux effets
pervers. L'un est psychologique: immanquablement, on a une envie
folle de ce dont on s'est privé.L'autre est physiologique.
L'organisme interprète les privations comme des signaux d'alerte:
attention, famine. Le métabolisme ralentit pour se préparer à la disette.
Forcément, dès que l'on reprend un régime normal, on grossit.
Pourtant, la plupart des gens qui cherchent à
maigrir se lancent encore, armés d'une nouvelle calculette,
dans cette guerre perdue d'avance. Parfois avec l'encouragement d'un
médecin, ou même d'un diététiste.
Sentiment d'échec, déprime et compulsions alimentaires poussaient Francine
Girardet sans cesse vers de nouveaux sommets pondéraux. Puis de nouveaux
régimes.
Quand elle s'est retrouvée chez Équilibre, un organisme québécois qui
prône une approche sans régimes aux problèmes de surpoids, Francine
Girardet venait de perdre 26 livres grâce à Montignac. Mais elle sentait
qu'elle était sur le point de lâcher prise.
"J'ai d'abord pris une bonne dose de réalité", dit cette femme qui a
aligné des poupées gigognes sur son téléviseur pour se rappeler qu'elle ne
sera jamais la plus petite, mais pas la plus grosse non plus. Que son
poids naturel la place quelque part entre ces deux extrémités.Puis,
Francine Girardet a entrepris de décortiquer ses signaux de faim et de
satiété, et d'identifier les fringales qui camouflent d'autres besoins que
celui demanger.
À la condition de respecter ces signaux, elle avait le droit à tout.
Desserts. Chips. Chocolat. Au début, cette liberté lui a donné le vertige.
"Le plus difficile a été d'apprendre à faire une pause pour me demander
de quoi j'avais réellement le goût", dit-elle.
Aujourd'hui, elle prend six petits repas par jour. Elle a retrouvé
son énergie, fait baisser sa tension, réglé ses problèmes digestifs. Et
maintenu le poids qu'elle avait atteint après son épisode Montignac.
"Garder mon poids pendant plus de deux ans, ça ne m'était jamais arrivé de
ma vie", dit-elle fièrement.
Chacun cherche son poids
Dès ses toutes premières expériences professionnelles, la
nutritionniste québécoise Lyne Mongeau avait été confrontée à des groupes
de femmes qui souhaitaient maigrir.
"Rapidement, j'ai compris que j'avançais avec des skis sur une patinoire.
Que je n'avais pas le bon équipement pour répondre à leurs besoins",
raconte-t-elle.
Avec une collègue, Mme Mongeau décide donc de mettre au point son propre
équipement. Résultat: le groupe Équilibre qui prône une méthode de
contrôle de poids appelée "Choisir de maigrir
?"
Le point d'interrogation est important. "Aujourd'hui, les gens
croient qu'il faut être très mince pour être en santé, c'est l'effet
pervers des campagnes contre l'obésité", dénonce Diane Côté, présidente
d'Équilibre.
"La santé se décline en plusieurs formes", insiste Lyne Mongeau. Et chacun
d'entre nous a une forme qui est, véritablement, la sienne. Àmoins de
dérèglement métabolique majeur, nos signaux de faim et de satiété nous
aident à maintenir naturellement le poids qui nous est propre.
Mais ce radar intérieur peut se dérégler, dit le médecin nutritionniste
français Jean-Philippe Zermati, président du G.R.O.S. (Groupe de réflexion
sur l'obésité et le surpoids). Et l'une des raisons qui lui font perdre le
nord, ce sont justement les régimes en série.
L'une des caractéristiques des régimes traditionnels, c'est
d'interpréter la faim comme une victoire, dit Lyne Mongeau. J'ai
faim donc je maigris, pense-t-on. Or, c'est le contraire qui se
produit. Plus on s'affame, plus on s'expose à tourner en rond. Et en
rondeur...
Le grand régulateur
Comme le groupe Équilibre, G.R.O.S. prône le recours aux signaux de
faim et de satiété comme principale méthode de contrôle de poids.
"C'est une approche relativement nouvelle, qui découle de connaissances
récentes sur la physiologie de la régulation", dit le Dr Zermati.
Cela fonctionne, en gros, comme ceci. Des récepteurs mesurent le niveau
de différents nutriments dans l'organisme. Ces informations sont envoyées
au cerveau et se traduisent en sensations. Si notre dépense énergétique
dépasse le nombre de calories que nous avons ingérées, nous avons faim.
Lorsque nous avons comblé nos besoins énergétiques, nous sommes rassasiés.
Ce "pondérostat" est ultra sensible. Si on ne lui donne pas ce
qu'il réclame, il prépare le corps pour la pénurie appréhendée. Il stocke.
Mais si on lui en donne trop, il stocke aussi. Si on mange au-delà
de la "commande", pendant un jour ou deux, le système de régulation fera
baisser notre appétit, jusqu'à ce que l'on revienne à notre point
d'équilibre. Mais attention: si on persiste à défier nos signaux,
l'excédent de nourriture sera expédié dans des cellules graisseuses qui
augmenteront en taille. Puis en nombre. Le retour à notre poids de
départ deviendra alors de plus en plus difficile.
Dure concurrence
Devant les échecs des régimes restrictifs, de plus en plus de
nutritionnistes croient que l'écoute de nos signaux de faim et de satiété
constitue le meilleur moyen de retrouver et maintenir notre poids. Mais
cette méthode, qui exige un travail d'introspection laborieux, est encore
peu pratiquée. Et elle se heurte à la concurrence féroce des régimes
miraculeux.
"Je suis en compétition avec des régimes qui font
maigrir en deux mois", déplore la diététiste Guylaine
Guèvremont, qui s'inspire de la méthode de Lyne Mongeau dans sa pratique
privée.
"J'ai commencé ma démarche en même temps qu'une amie qui s'est
inscrite chez Weight Watchers, confie une de ses clientes, Karine Doucet.
En moins d'un an, la copine a atteint la taille qu'elle recherchait. "Mais
elle passe son temps à compter ses points. Moi, quand j'ai faim, je
mange, et quand je n'ai plus faim, j'arrête", se console-t-elle.
La jeune femme de 27 ans, qui a dépassé le cap des 200 livres, en a perdu
une vingtaine avec sa nouvelle approche. Elle se donne trois ans pour
retrouver son "vrai" poids. Mais déjà, elle a plus de plaisir à manger
qu'avant, déguste mieux ses aliments. Surtout, cette fois, elle sent que
c'est pour de bon."Je ne sais pas comment expliquer ça, mais ces 23
livres, je sens que c'est de l'acquis", dit elle.Les signaux de faim et de
satiété, c'est comme le vélo. Une fois qu'on a compris, on ne peut plus
oublier...
Un client de Guylaine Guèvremont, qui ne veut pas être identifié, a perdu
60 livres et n'en a pas repris une seule depuis trois ans. "Je mange de
tout, du fromage triple crème, du chocolat. Je n'ai pas le sentiment
d'avoir suivi un régime. J'ai plutôt réappris à manger",
constate-t-il.
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NUTRITION: Alimentation fonctionnelle: une
formation sur Internet
23 janvier 2006 - L'Université Laval vient de mettre sur pied
un nouveau programme de formation de deuxième cycle : Alimentation
fonctionnelle et santé1. Il est conçu à l'intention des
médecins et des nutritionnistes, afin qu'ils puissent mieux guider leurs
patients qui, de plus en plus, les questionnent sur la nutrition et la
prévention des maladies chroniques.
En effet, la proportion de cancer, de troubles cardiovasculaires et de
diabète de type 2, imputable à l'alimentation, serait estimée à 35 %, 40 %
et 50 % respectivement, selon la Faculté des sciences de l'agriculture et
de l'alimentation de l'Université Laval qui offre ce microprogramme depuis
le début de l'année. Avec son aspect santé, l'alimentation fonctionnelle
semble donc répondre à un besoin.
Offert par l'entremise d'Internet, ce microprogramme va au-delà de
l'unique question des aliments fonctionnels (oeuf oméga-3, jus enrichi en
calcium, yogourt avec bactéries actives, etc.). Il aborde aussi les
nutraceutiques et les produits de santé naturels. Les cinq cours offerts
portent sur l'alimentation fonctionnelle et son rôle sur la santé
cardiovasculaire, l'activité physique et la performance, de même que sur
la santé au féminin. Ils traitent également du rôle des antioxydants sur
la santé.
L'Université Laval souhaite du même coup que les étudiants en médecine
et en nutrition en sachent davantage en matière d'approches préventives,
et qu'ils soient mieux informés quant à la pertinence de certains
produits.
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DIETE: Mais si, les régimes allégés en graisses
font maigrir !
01 février 2006
http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/04/0D/0A/14/index.htm
La prévalence de l’obésité n’a cessé d’augmenter aux Etats-Unis au
cours des dernières décennies et le phénomène ne semble pas prêt de
s’éteindre, sous l’influence de facteurs multiples qui suscitent plus
d’interrogations et d’hypothèses que de certitudes épidémiologiques. Les
moyens pour obtenir un équilibre calorique idéal restent l’objet de
débats, la place des macronutriments restant ici mal déterminée. Ainsi,
les partisans des régimes pauvres en hydrate de carbone accusent les
régimes allégés en graisses et riches en hydrates de carbone de favoriser
l’obésité, une opinion qui ne fait pas l’unanimité. Les résultats de
l’étude Women’s Health Initiative Dietary Modification Trial sont
susceptibles …d’alimenter la polémique.
Cet essai interventionnel randomisé a inclus 48 835 femmes ménopausées
réparties en 2 groupes, selon le régime alimentaire adopté. Dans le groupe
« traité » (n=19 541, 40 %), les participantes étaient fortement incitées
à diminuer les apports de graisses alimentaires et à augmenter ceux de
fruits, de légumes et de céréales, alors que dans l’autre groupe (n=29
294, 60 %), les conseils diététiques étaient à la fois moins ciblés et
moins structurés. Cependant, aucune mesure spécifique n’a été entreprise
pour réduire l’apport en calories ou entraîner une perte de poids,
l’objectif de l’étude étant en fait d’évaluer l’impact du régime
alimentaire sur le risque de cancer colorectal et de cancer du sein.
Dans le groupe «traité», la première année du suivi, les femmes ont
perdu en moyenne 2,2 kg (p<0,001) et cette tendance s’est maintenue par la
suite, même si la différence intergroupe s’est atténuée au fil du
temps (1,9 kg, p<0,001 à un an et 0,4 kg, p=0,01 à 7,5 ans). Aucune
tendance à la prise de poids n’a été observée, même après
stratification en fonction de l’âge, de l’ethnie ou encore de l’index de
masse corporelle.
La perte de poids a cependant été corrélée à la diminution de l’apport
alimentaire en graisses, et à un moindre degré à l’augmentation de
l’apport en fruits et en légumes. Cette étude prospective démontre que
les régimes pauvres en graisses contrairement à certaines opinions, ne
favorisent pas la prise de poids dans le long terme, bien au contraire.
Howard
BV et coll. : “Low-fat dietary pattern and weight change over 7 years.
The Women’s Health Initiative Dietary Modification Trial.” JAMA
2006; 295: 39-49.
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COMPORTEMENT: Avez-vous faim?
La Presse dimanche 29 janvier 2006, p.
ACTUEL3 Gruda, Agnès
Plongés dans l'abondance alimentaire, nous sommes nombreux à avoir perdu
contact avec des sensations organiques aussi primaires que la faim et la
satiété. Ce grand dérèglement contribue à l'épidémie d'obésité qui sévit
en Occident, estiment de plus en plus de chercheurs. Corollaire: l'un des
meilleurs moyens pour combattre le phénomène est de partir à la recherche
de ces signaux perdus.
Au Québec, la grande pionnière du mouvement est Lyne Mongeau, une
nutritionniste qui a fondé le groupe Équilibre et la méthode Choisir de
maigrir? qui offre des séances de groupe
étalées sur 14 semaines axées sur l'acceptation de soi et l'écoute de
signaux corporels.
L'approche émerge ailleurs en Occident. En France, le Dr
Jean-Philippe Zermati, auteur de Maigrir sans
régime, a l'impression de ramer à contre-courant en vantant les
vertus de sa méthode "biopsycho-sensorielle ".Steve Hawks, professeur
de santé publique à la Brigham Young University, dans l'Utah, est un
"ancien gros" qui a perdu 50 livres en suivant cette même méthode.
Aujourd'hui, dans son bureau, il garde de nombreux "en-cas". Des
pommes, des noix, mais aussi des M&M et des chips. Steve Hawks parle
de Intuitive Eating. Alimentation intuitive.
Toutes ces approches peuvent différer dans les détails. Mais elles
reposent sur les mêmes prémisses. Un: l'alimentation a une dimension
psychologique. Avant de manger moins, il faut comprendre pourquoi on mange
trop...
Deux: pour retrouver notre poids, il faut faire confiance à notre corps.
Difficile si on le considère comme un ennemi. Avant de
maigrir, il faut donc accepter que notre
corps n'est peut-être pas celui dont on rêve. Mais que lorsqu'on aura
atteint notre poids génétique, il sera facile à maintenir.
Est-ce que ça marche? Guylaine Guèvremont affirme que la plupart de
ses clients finissent par perdre du poids. Mais pas tous. "Il y a des gens
qui n'arrivent pas à concevoir qu'une patate, ça ne fait pas grossir",
constate-t-elle. Certains abandonnent sans avoir vraiment réussir à céder
le contrôle de leur alimentation à leur pilote automatique. Et reviennent,
penauds, après avoir repris du poids.
Quelques études cliniques, encore rares, indiquent que la méthode n'est
pas infaillible. Plusieurs finissent par perdre du poids, d'autres gardent
un poids stable mais améliorent leur état de santé. Reste le sentiment
prédominant de ceux qui ont été au bout de la démarche: celui d'une
immense libération.
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PREVENTION: Obésité: le monde de la publicité
montré du doigt
Le Devoir 30 janvier 2006, p. a1
Deglise, Fabien
http://sante.canoe.com/health_news_details.asp?news_id=1274&news_channel_id=0
Les grands groupes médiatiques et les agences de publicité doivent
reconnaître très vite leur contribution au développement inquiétant de l'obésité
et de l'embonpoint au Québec. Avant de se faire policer par le
gouvernement, ces acteurs sociaux gagneraient d'ailleurs à «mettre en
place des gestes correctifs significatifs». Comment? En adoptant des codes
de pratiques responsables en matière de publicité destinée aux enfants et
des codes de déontologie pour façonner positivement les attitudes et
comportements en ce qui a trait à l'alimentation, aux menus des grandes
chaînes de restauration ou encore aux régimes alimentaires miracle, estime
le Groupe de travail provincial sur la problématique du poids (GTPPP).
Après cinq ans de réflexion, ce groupe, qui va présenter ce matin à
Montréal son plan d'attaque pour contrer l'obésité
dans la société québécoise, est catégorique: «Le milieu socioculturel
[qui, selon lui, se compose entre autres de Quebecor et de ses filiales,
de Groupe Transcontinental, de Gesca, de Cossette Communication ou encore
de BBDO Montréal] constitue un maillon important, mais souvent insoupçonné
dans la problématique du poids», en raison des messages publicitaires
souvent néfastes fabriqués par les uns et diffusés par les autres. Et «une
reforme importante dans ce domaine s'impose», peut-on lire dans le rapport
du GTPPP dont Le Devoir a obtenu copie.
Intitulé Les Problèmes reliés au poids au Québec, un appel à l'action, ce
document dresse sur près de 60 pages la liste des gestes à effectuer afin
de briser les courbes ascendantes de la surcharge pondérale. Avec en trame
de fond un but: changer «les environnements et les modes de vie de la
population» pour mieux s'attaquer à une «situation grave» dont les
«conséquences en coût de santé et en réduction de la productivité
hypothéqueront l'avenir de la société», indiquent les auteurs.
Le programme est chargé. Et pour ce groupe mis en place en l'an 2000 par
l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), il doit désormais
s'appuyer sur cinq mesures «proposées comme point de départ» de
cette guerre: implantation de politiques alimentaires en milieu
scolaire, modification des environnements physiques pour encourager
l'activité physique, révision des réglementations sur la publicité
destinée aux enfants, réglementation des «produits, services et moyens
amaigrissants» et développement de la recherche sur les problèmes liés au
poids, peut-on lire.
Pousser à la roue
Cette «vision de l'action» pour «déclencher un grand mouvement
social de remise en question du mode de vie» vise d'ailleurs tous les
secteurs de la société appelés par le groupe à apporter leur contribution,
seuls ou en collaboration.
Le gouvernement devrait d'ailleurs donner le ton, selon le GTPPP en
allouant «5 % de son budget à la prévention [...] plutôt que les 2 %
actuels», mais aussi en posant les jalons d'une «politique
nutritionnelle nationale et de programmes d'éducation en nutrition»,
soulignent les onze membres de ce groupe de réflexion. Québec pourrait
aussi «prévoir des incitatifs financiers afin de promouvoir l'accessibilité
des fruits et légumes locaux ainsi que la production et la
commercialisation d'aliments préparés contenant moins de sel, de gras et
de sucre», poursuivent-ils.
Cette production alimentaire mériterait d'ailleurs d'être davantage
réglementée par les autorités sanitaires pour limiter la présence
d'ingrédients délétères dans les produits, accroître les choix santé et
réduire ceux qui le sont moins, poursuit le GTPPP. L'industrie doit
également être forcée de «revoir [ses] pratiques de marketing, de mise en
marché et de publicité», car, en la matière, le «volontariat, notent
les auteurs du rapport, est une avenue où les résultats sont plus
aléatoires et plus lents».
Refaire le monde
Au-delà de l'alimentation - et forcément de la malbouffe -, les gardiens
de la santé publique exhortent les services de garde et les écoles à
faire leurs devoirs avec l'aménagement d'aires de jeux, l'augmentation du
temps alloué à l'activité physique, mais aussi l'adoption de mesures pour
inciter les enfants à venir en vélo à l'école. À ce titre, les
municipalités sont aussi interpellées par le GTPPP. Motif? Avec leur
«plan d'aménagement», elles possèdent le «premier outil pouvant amener le
Québec à se couvrir de voies cyclables et piétonnières, récréatives et
utilitaires, visant à favoriser les déplacements actifs chez les jeunes et
les adultes», peut-on dans ce document.
Véritable guide de survie dans un monde de plus en plus «obésogène», le
plan d'action qui s'apprête à être dévoilé ce matin par ce regroupement de
professionnels de la santé publique témoigne aussi de l'urgence d'agir
après des années passées à réfléchir sur les problèmes de poids
grandissants dans les sociétés occidentales.
C'est qu'avec 57 % de la population composant avec un excès de poids, le
Québec est loin, sur la scène internationale, d'être une société
distincte. Pis, notre coin de globe vit maintenant avec une «menace
sociosanitaire», peut-on lire, qui pourrait lui coûter cher en faisant
grimper «les coûts de santé, déjà jugés élevés (42 % du budget de l'État
québécois)» qui deviendront alors «tout simplement ingérables»,
avertissent sans détour les membres de ce groupe dont l'appel devrait
certainement faire beaucoup de bruit.
Communiqué ASPQ:
http://www.aspq.org/view_communique.php?article=2433
Rapport
Les problèmes reliés au poids au Québec : un appel à l’action, du
GTPPP
Maisonneuve à l'écoute:
En tribune (document audio): Comment prévenir l'obésité?
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INDUSTRIE: Bouffe et malbouffe: le géant Kellogg's devant les tribunaux
Le Devoir 28 janvier 2006, p. D4 Deglise,
Fabien
Les temps sont difficiles pour l'industrie agroalimentaire. Les attaques
en règle venant de consommateurs ou de groupes de pression qui
dénoncent le vide de plusieurs aliments viennent de faire une nouvelle
victime: le géant américain des céréales Kellogg's, menacé par une
nouvelle poursuite juridique. La raison? Ses publicités qui «nuisent
directement à la santé des enfants», estime le Center for Science in the
Public Interest (CSPI), l'organisme américain à l'origine, avec des
parents, de cette procédure judiciaire en cours dans un tribunal près de
chez nous, au Massachusetts.
Selon ce regroupement, Kellogg's, dont la présence se fait sentir à la
télévision à l'heure où les jeunes se trouvent devant, déploie des
«pratiques commerciales qui rendent littéralement malades les enfants»,
estime Michael Jacobson, du CSPI. «Ses stratégies de marketing sont
conçues pour convaincre les enfants que tout ce que leurs parents leur
disent sur l'alimentation est faux. Cela ressemble à des campagnes
multimédias de lavage de cerveaux et de rééducation qui font la promotion
de la maladie. Et les parents n'en peuvent plus», a-t-il expliqué la
semaine dernière par voie de communiqué.
Les mots sont durs. Mais ils se basent sur l'analyse faite par le groupe
d'empêcheurs de «malnourrir» en rond de 27,5 heures de programmes
télévisés du samedi matin - les bonshommes, quoi - et des publicités qui
viennent forcément avec. Résultat: 98 % des 54 annonces de Kellogg's
faisaient la promotion d'aliments dits pauvres en raison de leur lourdeur
en calories, en gras, en sucre ou en sel et, sans grande surprise, de leur
légèreté en ingrédients sains.
Pis, à l'épicerie, 84 % des produits de la multinationale affichant
sur l'emballage un personnage apprécié des enfants pour mieux les attirer
entrent, selon le CSPI, dans la catégorie des aliments à bannir de leur
régime alimentaire. Mais malheureusement, poursuit le groupe, ces
produits se retrouvent au coeur de 21 sites Internet recensés s'adressant
aux enfants, où scintillent logos, produits dérivés et mascottes associées
aux marques déposées de la malbouffe.
Rien de nouveau sous le soleil, donc. Depuis Montréal, Gaspé,
Trois-Rivières ou Val-d'Or, un petit tour de télévision par satellite du
côté américain suffit d'ailleurs pour constater la présence de ces
publicités pour enfants qui exposent confiseries, céréales au sucre et aux
colorants ou solutions-repas contenant autant de plaisir que de gras
saturés. Et, pour le CSPI, à l'heure où l'obésité
s'impose dramatiquement dans nos sociétés, la récréation doit désormais
sonner.
Le groupe demande d'ailleurs à la justice qu'elle interdise ni plus ni
moins le marketing de la malbouffe dirigé vers «des auditoires composés à
plus de 15 % d'enfants âgés de moins de huit ans», indique-t-il. Cela
comprend également la fin des sites Internet, des jouets-cadeaux et des
concours mettant à profit des personnages sympathiques pour mieux
placer les enfants dans le viseur des multinationales de la bouffe
industrielle.
L'idée risque de séduire une bonne frange des pourfendeurs de la malbouffe.
Il est toutefois étonnant de voir qu'elle n'a pas encore percolé
jusqu'ici, où les campagnes de séduction des jeunes consommateurs pour les
attirer vers des produits pas toujours très sains font également rage. Et
les 20 % d'enfants vivant avec un excès de poids, selon les plus récents
chiffres officiels, sont là pour en témoigner.
Certes, les normes encadrant la publicité au Canada permettent de
restreindre l'exposition des générations montantes aux messages télévisés
pleins de vie et de couleur des Kellogg's, Kraft et consorts. Mais sur
la Toile, dans les épiceries et parfois même dans les écoles, le festival
de l'attrape-enfant semble se porter assez bien merci. Idem dans la presse
magazine féminine ou lors des pauses publicitaires présentées dans les
émissions à saveur familiale.
La riposte face à cette industrie qui, rien qu'aux États-Unis, a
représenté un marché estimé à dix milliards de dollars avec ses
aliments, boissons et repas destinés uniquement aux enfants n'est donc pas
encore en marche. Tout au plus Kellogg's - encore lui! - pourrait-il
faire face au Québec à une poursuite en
recours collectif pour publicité mensongère. Une demande est actuellement
en cours d'examen.
Au coeur de la procédure: les céréales Frosted Flakes et
Froot Loops. Selon une résidante de Deux-Montagnes à l'origine de cet
avis de poursuite, leurs versions présentées avec «un tiers de sucre en
moins» induiraient les consommateurs en erreur. Motif: ces produits ont
autant de calories par portion que les versions «full sucre», comme disent
les jeunes.
La Cour fédérale devrait entendre cette poursuite au cours des
prochains mois et autoriser ou non l'exercice de ce recours collectif
à ce moment-là. Ce recours viendrait alors entretenir le climat déplaisant
qui semble en ce moment accompagner, après
des années de laisser-faire, les géants de la bouffe en
canette et en carton qu'il est désormais de bon ton de dénoncer.
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Pour en savoir davantage sur
l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la
prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire
de recherche sur l'obésité
http://www.obesite.chaire.ulaval
.ca
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Congrès à venir
Qu’est-ce qu’on mange? Pour une politique alimentaire
canadienne
Du 15 au 17 février 2006, Hôtel Omni
Mont-Royal The 11th annual conference of the McGill Institute for the
Study of Canada focuses on the theme of What Are We Eating? Towards a
Canadian Food Policy Omni Mont-Royal Hotel
http://www.misc-iecm.mcgill.ca/conf2006/
---------------------------------------------------------------------------------
Éliminer les gras trans: pourquoi
et comment?
Le 22 février 2006, à l'Hôtel L'Oiselière, Lévis
PROGRAMME
www.cqvb.qc.ca/programmes_activites/rt/RTgrastrans.pdf
INSCRIPTION
www.cqvb.qc.ca/activites.htm?MoisCourant=1&AnneeCourante=2006
---------------------------------------------------------------------------
Station de visioconférence de 72 personnes sera réservée au Pavillon
Ferdinand-Vandry, vendredi le 24 février 2006, pour la diffusion de
la conférence "Un poids santé à la ménopause: un défi de taille". Coût 25$
http://www.cnfs.ca/uottawa/pdf/PROMO.pdf
----------------------------------------------------------------------------------
Congres SQLNM 2006 au Château Bonne Entente 27
au 29 avril 2006
www.lipidologie.qc.ca Soumission de résumés; date limite: 3
février
---------------------------------------------------------------------------
Journées de Santé Publique JASP «
Plans-programmes-politiques pour prévenir l’obésité : Tour d’horizon
international »
Centre des Congrès, Montréal; 23-24 octobre 2006
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Paul Boisvert,
Ph.D.
Coordonnateur de l'information et de la
formation
Chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l'obésité
http://obesite.chaire.ulaval.ca/
Pavillon d'Youville local Y443A- 4è ét.
Centre de recherche de l'Hôpital Laval
2725, Chemin Sainte-Foy
Sainte-Foy, Québec, QC
Canada G1V 4G5
Tel.: (418) 656-8711 poste 3391
Fax :(418) 656-4929
http://obesite.chaire.ulaval.ca/cv/boisvertpaul.html (Photo)
mailto:Paul.Boisvert@crhl.ulaval.ca
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Intéressé par l'ostéoporose ?
Bonjour à toutes,
En tant que professionnels de la santé, je vous fais part aujourd'hui d'un
projet qui est actuellement sur la table pour la région de Montréal.
Depuis la fermeture de l'organisme Ostéoporose Québec, aucun service local
n'est offert à la population de Montréal. Pour pallier à ce manque, Dr
Suzanne Morin, médecin bien connue dans le domaine de l'ostéoporose, a
engagé des démarches pour créer une nouvelle section d'Ostéoporose Canada
(anciennement la Société de l'Ostéoporose du Canada) dans la région
métropolitaine. Pour ce faire, il faut des gens motivés et intéressés à
s'impliquer pour faire avancer la cause ainsi qu'à servir la population à
risque ou atteinte d'ostéoporose. Cette implication peut prendre
différentes formes mais consiste surtout, dans un premier temps, à bâtir
le dossier pour l'accréditation de la section.
Je vous invite donc, au nom d'Ostéoporose Canada, à manifester votre
intérêt au Dr Morin afin de participer à la création de cette section
ainsi qu'à utiliser votre réseau de contacts pour faire circuler le
message. Vous pouvez communiquer avec Dr Morin à l'adresse : suzanne.morin@mcgill.ca,
ou par téléphone au 1 800 977-1778.
Voici l'adresse du site d'Ostéoporose Canada pour plus de détails :
http://www.osteoporosecanada.ca/french/home/default.asp?s=1
N'hésitez pas à passer
le mot !
Merci !
Isabelle Méthot, Dt.P., nutritionniste
Vice-présidente et secrétaire
Ostéoporose Canada, section de Québec
_________________
Cardiac Education and Rehabilitation Program
Free training for cardiovascular health professionals
What’s the program Take life to Heart?
Take Life to Heart (previously called À vous de jouer) is a turnkey
program for education on cardiovascular health. This program offers tools
that you can easily implement in your practice and make the education of
your patients more accessible.
This program was created in 1997 by the Heart and Stroke Foundation of
Québec. It was revised and updated in 2004 and translated in English in
2005.
Training:
We wish to invite you to a training session in order for you to get
acquainted with the English version of this program.
Participants will receive a copy of the program, which includes the
following material:
-The descriptive pamphlet “Take Life to Heart”
-Teaching kit for professionals :
-Teaching guide
-PowerPoint presentation
-Patient’s booklet
-The themes covered are the following:
Session
1:
The heart, risk factors and medication
Session 2:
How to eat for a healthy heart
Session 3:
Strategies for adapting psychologically to
heart disease
Session 4:
Returning to physical activity
When and where will the training be given?
Thursday, February 9 2006
9:30 AM to 11:00 AM
Hôpital Général Juif de Montréal
3755 chemin de la Côte Sainte-Catherine
Amphitheater Room – B-106*
*from the Côte Sainte-Catherine entrance, the amphitheater is located in
the hall at your left.
A snack will be served.
How to register?
Please contact us with your coordinates at: takelifetoheart@fmcoeur.qc.ca
If you know some people that might be interested, do not hesitate to send
them this information.
Hoping to have the pleasure to share this knowledge with you!
Sincerely yours,
Julie Couture, B.A., M.A.
Project coordinator, Take Life to Heart program
Heart and Stroke Foundation of Québec
______________________
Semaine nationale de sensibilisation des troubles alimentaires.
PORTE OUVERTE – 5 à 7
L’Association québecoise d’aide aux personnes souffrant d’anorexie et de
boulimie invitent toute la population à ses portes ouvertes à l’occasion
de la Semaine Nationale de Sensibilisation des Troubles Alimentaires.
OÙ :
Les bureaux de ANEB Québec
114, ave Donegani
Pointe-Claire
QUAND :
Jeudi, le 9 février 2006
De 17h00 à 19h00
Beau temps, mauvais temps
Venez profiter de cette l’occasion pour échanger avec vos collègues
professionels, membres du conseil d’administration de l’ANEB, le
personnels permanent ainsi que les personnes qui ont surmonté un trouble
alimentaire, le tout dans un climat de détente lors d’un 5 à 7.
Venez-vous procurer les derniers billets de notre tirage et soyez présent
lors du dévoilement de nos gagnants.
Venez en grand nombre!
Confirmation:
Josée Champagne 514-630-0907
Courriel: anebquebec@hotmail.com
|
Si vous DÉSIREZ ANNONCER vos outils en nutrition ou autres
____________________________________________________
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diététiste
De l'énergie, j'en mange ! donne à toutes les intervenantes et à tous les
intervenants œuvrant auprès des jeunes un coup de pouce pour aborder avec
eux le thème de l'alimentation. Ce livre permet de mieux comprendre
plusieurs aspects de l'alimentation des adolescentes et des adolescents en
fournissant une synthèse de l'information la plus pertinente dans ce
domaine. Il facilite de plus l'intervention en suggérant des stratégies et
des activités adaptées à ses besoins. De l'énergie, j'en mange ! cherche
également à réconcilier les jeunes avec le plaisir de manger et de bouger
sans culpabilité. Puisque les jeunes sont des acteurs de leur propre santé
et de leur alimentation, De l'énergie, j'en mange ! vise aussi à accroître
le sentiment de contrôle qu'ils exercent sur leur vie. Dix thèmes sont
abordés dans cet ouvrage : la puberté, l'image corporelle, l'activité
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LIVRE DÉSOBÉSITÉ
Auteur : Jacinthe Côté ISBN : 2-89549-144-5 Prix : 17,95 $ en librairie
Genre : Essai
Parution : 22 septembre 2004
Le livre : L’obésité, bien plus qu’une simple question d’esthétisme ou d’inconfort, est en train de miner la santé de milliards de personnes dans le monde. L’embonpoint est devenu un problème social et économique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce petit guide passe en revue les facteurs qui, au fil des dernières décennies, ont favorisé l’embonpoint, notamment la sédentarité, la prise de poids excessive pendant la grossesse et la culture de la restauration rapide. Aujourd’hui, en plus de la génétique, nos choix de vie concernant l’alimentation et l’activité physique contribuent à accroître l’incidence de l’obésité. Ce guide participe également au débat concernant les régimes miracle et propose des solutions santé ayant un effet durable. L’auteur : Jacinthe Côté est titulaire d’un baccalauréat en science de la nutrition et d’une maîtrise en science et technologie agroalimentaire. Elle signe une chronique hebdomadaire sur la nutrition à La Presse.
Relations de presse : Pierrette Gravel Téléphone : (450) 674-2808
pierrette.gravel@videotron.ca
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Valeur Nutritive des Aliments version française, 2003 (disponible aux mêmes conditions) To order you can do on line or write to: Société Brault-Lahaie 24, rue d’Anjou Saint-Lambert, Québec J4S 1K5 Tel.: 450.671.1276 Fax: 450.671.0148
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Linda Benabdesselam, Dt.P et autres
Éditons Hôpital Ste-Justine, Disponible en librairies 14,95$
Allaitement, alimentation de la femme qui allaite, comparaison de préparations lactées pour le nourrisson, introduction des solides, végétarisme chez le nourrisson, allergies alimentaires, coliques, etc.
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