CALENDRIER
DES PROCHAINES FORMATIONS ORGANISÉES PAR LE GROUPE HARMONIE SANTÉ
(passées, en cours et à venir)
Dimanche, le 5 févier 2006 à Montréal,
Centre Buffet Antique |
Formation en relations d'aide et études de cas 1
-AM: Relations d'aide avec psychologue et
-PM: Études de cas avec diététistes (pratico-pratique)
Dr Denis Houde, psychologue et Catherine Bourassa, Dt.P.
|
0,6 UEC (Attestation
personnalisée) |
|
Inscrivez-vous à nos
6 formations annuelles, voici le détail de nos 3
prochaines formations:
106.1 Relations d'aide et études de cas:
VOUS AVEZ JUSQU'À LUNDI POUR VOUS INSCRIRE À
NOTRE PREMIÈRE FORMATION sur la relation d'aide
Dr Denis Houde, psychologue et Catherine Bourassa, diététiste
Pour vous inscrire,
cliquez ici
106.2 Dimanche 19 mars 2006 à Drummondville, Hotel Le Dauphin
Supplémenter au besoin, comment bien le faire ?
Formation avec Hélène Baribeau, Dt.P. Msc.Pour vous inscrire,
cliquez ici
106.3 Dimanche 28 mai 2006 à Montréal, Centre Buffet Antique
Nourrisson (introduction des aliments solides), Courbes de
croissance /
Allergies ou intolérances / Troubles de comportement chez l'enfant
Chantal Beaudoin, Dt.P., Johanne Lizée, Dt.P. et Nathalie Béland, Dt.P.
Pour vous inscrire, formation en construction, cliquez ici
Pour mieux répondre à vos besoins de formations, n'hésitez pas à nous
écrire vos besoins:
info@harmoniesante.com
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CONFÉRENCE
La nutrition du cerveau lors du vieillissement: Des défis et des
opportunités
Dr. Stephen Cunnane, Ph.D.
Le Dr Cunnane est professeur et chercheur au Centre de recherche sur le
vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de l'Université
de Sherbrooke. Il est également membre associé de l'Institut des
nutraceutiques et des aliments fonctionnels de l'Université Laval.
QUAND : Le lundi 30 janvier 2006 de 15 h à 16 h
OÙ : Salle Multimédia (1702) de l'INAF, 2440 boul. Hochelaga à
Sainte-Foy
Cette conférence est présentée par l’Institut des nutraceutiques et des
aliments fonctionnels en collaboration avec la Fondation Lucie et André
Chagnon pour une approche intégrée en santé. L'entrée est libre.
Bienvenue à tous et à toutes!
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Bonjour à tous(tes),
J'ai le plaisir de vous annoncer le lancement du dépliant du colloque
que
nous tiendrons les 31 mars et 1 avril 2006. Ce colloque sera centré sur
la pratique en nutrition clinique pour toutes les personnes âgées du
réseau de la santé, que vous travailliez en courte durée ou en longue
durée.
Je vous invite à aller consulter notre dépliant que vous parviendra
aussi
par le biais de l'OPDQ.
http://207.253.189.103/GUSTAVE/Fichiers/Programme_nutrition_web.pdf
Bien entendu, vous pouvez vous réserver une place dès aujourd'hui.
Bien à vous chères collègues et amis,
Michel Sanscartier DtP, Cert. Gér, MSc
Pour l'équipe de nutrition clinique de l'IUGM.
Coordonnateur nutrition clinique
IUGM
4565 rue Reine Marie
Montréal, Québec
H3W 1W5
Téléphone: 514-340-2800 p 3108
Télécopieur: 514-340-2819
Courriel:
michel.sanscartier.iugm@ssss.gouv.qc.ca
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Cher collègue / chère collègue,
Je travaille présentement à l'organisation d'une conférence nationale
avec l'Institut d'études canadiennes de McGill. Cette conférence,
intitulée Qu'est-ce qu'on mange? Pour une politique alimentaire
canadienne / What's to Eat? Towards a Canadian Food Policy, se déroulera
du 15 au 17 février 2006 à l'Hôtel Omni Mont-Royal de Montréal. Vous
trouverez le programme et le formulaire d'inscription sur le site
Internet suivant :
www.misc-iecm.mcgill.ca/conf2006
Nous avons travaillé d'arrache-pied pour
réunir un groupe de conférenciers (spécialistes de l'agriculture ou de
la santé, détaillants et restaurateurs influents, etc.) qui reflète
l'ensemble des secteurs associés à la politique et aux pratiques
alimentaires canadiennes. Nous désirons maintenant attirer un auditoire
à la hauteur de nos invités. Voici quelques-unes des questions qui
orienteront le débat lors des séances plénières :
Qu'est-ce qu'on mange au Canada? Quelles sont les habitudes alimentaires
des Canadiens présentement? Qui mange quoi et à quel endroit? Comment
les habitudes et les tendances alimentaires ont-elles évolué au cours
des 50 dernières années? Qu'est-ce qui influence les choix alimentaires
des Canadiens? Quels rôles jouent les prix, l'accessibilité, la
distribution et les sources d'information dans le façonnement des
pratiques alimentaires?
Quels sont les défis du système alimentaire canadien?
Quels sont les obstacles et les possibilités dans les secteurs qui ont
une incidence sur les choix alimentaires des Canadiens? Qui profite de
ce que nous mangeons? Qui est laissé pour compte? Qui sont les
principaux acteurs dans la chaîne de valeur des aliments? De la ferme à
l'assiette, comment réagit-on aux préoccupations des différents
intervenants? De quelle façon les détaillants, les fournisseurs de
services d'alimentation et les gouvernements répondent-ils aux questions
de santé et de sécurité? Quelles sont les conséquences de la
concentration des entreprises sur la répartition du dollar alimentaire?
Est-ce que les Canadiens font de bons choix alimentaires?
Quelles sont les conséquences des choix alimentaires des Canadiens? Quel
est le lien entre l'alimentation et la santé? Quel est le lien entre la
nourriture et la justice sociale? Comment pourrait-on récompenser les
fermiers et les pêcheurs pour les services qu'ils offrent? Sur quoi se
fonde l'inquiétude des consommateurs concernant les prix, la sécurité et
l'étiquetage? Quels sont les objectifs d'une politique alimentaire
nationale?
Qu'est-ce qui mijote pour l'avenir?
Que mangeront les Canadiens? Quelles sont les tendances? Quelles sont
les initiatives les plus prometteuses en ce moment au Canada? Y a-t-il
une tendance croissante à l'alimentation saine? Qui est responsable de
nous offrir une nourriture sécuritaire, nutritive et accessible? Comment
le Canada peut-il faire pour élaborer une politique alimentaire qui
produise les résultats espérés chez les Canadiens?
J'espère que vous serez en mesure de vous joindre à nous lors de cette
conférence qui s'annonce captivante. Nous vous invitons également à
transmettre cette invitation à toute personne susceptible d'être
intéressée par l'événement.
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Invitation aux professionnels de la santé,
professeurs, étudiants
Le groupe MONET, en collaboration avec le Consortium national de
formation en santé (CNFS)
Volet Université d’Ottawa, et la Chaire de recherche sur l'obésité merck
Frosst / IRSC
présentera le 24 février 2006, une conférence où sept chercheurs feront
le point sur leurs travaux et nous entretiendront sur
Les défis associés au maintien d’un poids santé à la ménopause.
Info: Un poids santé à la ménopause: un défi de taille (PDF)
Station Video-Conference - 24 février 2006
8h30 -12h00
13h30 - 15h30
Pavillon Ferdinand-Vandry, local 1120 (1er étage)
72 places disponible seulement
Université Laval
Info : Un
poids santé à la ménopause: un défi de taille (PDF) voir fichier
attaché
http://www.cnfs.ca/uOttawa/pdf/PROMO.pdf
Coût : 26.75$ Etudiant: 10.70$
(conférence seulement avec notes de cours) sans repas
Formulaire d'inscription (PDF) avant le 1er février
http://www.cnfs.ca/uOttawa/pdf/Formulaire%20inscription.pdf
(NOTE: Pour les étudiants CREME-GIRO et membres de la Chaire sur
l'obésité, veuillez vous inscrire par l'entremise de Paul Boisvert pour
inscription de groupe et bénéficier d'un rabais substantiel
Paul.Boisvert@crhl.ulaval.ca
Bienvenue à tous
Nicole L. Lavoie
Adjointe à la direction et responsable des communications
Consortium national de formation en santé - volet Université d'Ottawa
451, chemin Smyth, pièce 3071, Ottawa (Ontario) K1H 8M5
Tél.: (613) 562-5800 poste 8557 - Téléc.: (613) 562-5428
www.cnfs.ca/uOttawa
|
Le Centre Maria-Chapdelaine à Dolbeau-Mistassini au Lac-St-Jean est à la
recherche d'une nutritionniste pour remplacement d'une durée
indéterminée, et ceci dans les plus brefs délais.
Pour toute information, veuillez communiquer avec la personne ci-bas
et/ou
lui écrire aux adresses suivantes :
maltais_nathalie@hotmail.com
Nathalie Maltais nutritionniste
Centre Maria-Chapdelaine
2000 bd sacré-coeur
Dolbeau-Mistassini
G8L 2R5
418-276-1234 poste 3108
_______________________________________________________
Bonjour, je cherche une diététiste pour me remplacer durant mon congé de
maternité. Celui-ci débute en janvier 2006 et se termine en décembre 2006.
Belle opportunité pour les débutante en pratique privée de ce bâtir une
clientèle.
Mon bureau est à Prévost (à 5 minutes de St-Jérôme). Une publicité est
présentement dans le bottin affichant les services de nutritionniste, ainsi
que la
visibilité du Groupe Harmonie Santé.
Contacter Linda Lanthier,
Nutritionniste-Diétitiste
Tél.: (450) 512-3698
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VOUS DÉSIREZ ÊTRE MEMBRE DU GROUPE HARMONIE SANTÉ, contactez-nous pour en savoir davantage:
MEMBRES EMPLOYÉS :
Imprimez ce document à remettre à votre employeur.. http://www.harmoniesante.com/messagerie/Etablissements_de_sante_CLSC_CH_CHSLD.htm
MEMBRES AUTONOMES (Places limitées dépendant des régions à combler)
Recherchons des diététistes en privé pour ces régions: Granby, Sorel, Rimouski, Joliette, Outaouais, Valleyfield, Beauce...
Visitez notre site pour découvrir tous les services que vous pourrez offrir aux clients et dans votre collectivité (école, CPE, entreprises):
http://www.harmoniesante.com/HS/adhesion.asp Consultation privées (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes gastro-intestinaux, prévention...), projets préventifs dans nos écoles (travail avec infirmière, psychologue et éducateur physique, concessionnaire de cafétéria), projets et conférences en entreprises, 6 formations scientifiques nous aidant dans notre profession, dossiers en ligne sécurisé vos clients, section privé pour les clients (forum anonyme, journal alimentaire en ligne...) reliés à votre site personnalisé, page Web, programme Action Harmonie Santé (basé sur la saine nutrition (côté vert), l'activité physique (côté rouge) et l'estime de soi (côté jaune), les 3 couleurs de notre triangle, etc.
Consultations privées, voir les honoraires professionnels Action Harmonie Santé suggérés dans les milieux, découvrez les projets dans nos écoles, vous pouvez personnaliser tout ces projets et en ajouter.
Le centre local de développement de votre région vous donne toutes les ressources vous aidant à débuter le projet. Profitez-en ! Les travailleuses autonomes auront l'avantage de pouvoir profiter du congé parental présenté par le gouvernement fédéral.
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Nous écrire info@harmoniesante.com 1 877 HARMONIE 514-990-7128 pour en savoir davantage sur nos projets. |
NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ
DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT
La chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur
l'obésité vous présente son bulletin d'information sur l'obésité, la
référence des nouvelles d'actualité sur l'obésité:
Épidemiologie
Que vient faire le poids dans le risque
suicidaire ?
Etiologie
Trop penser mauvais pour la ligne !
Pas tous égaux devant la diète
Les sels biliaires, nouvelle clé contre l'obésité
Complications
Apnée du sommeil : signe précurseur d'un AVC?
Traitement
Le juste milieu dans votre assiette (The
Zone)
Enfants
Une journée pour dépister les enfants trop
gros
Activité Physique
Le Québécois des villes est plus actif
Société-Industrie-Marketing
Fruits et légumes, un luxe pour la santé ?
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Nouvelles en bref
Pour vous
abonner à la liste OBESITE-ACTUALITE:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
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Congrès
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EPIDEMIOLOGIE:
Que
vient faire le poids dans le risque suicidaire
?
Jim.fr 04 janvier 2006
Les facteurs qui conduisent au suicide sont à la fois nombreux et variés,
souvent associés et intriqués, au point que l’identification du primum
movens est à l’évidence une gageure. Que vient faire ici le poids corporel
ou son équivalent plus approprié, l’index de masse corporelle (IMC) ? On
peut se poser la question, à la lueur des résultats d’une vaste étude de
cohorte prospective réalisée en Suède dans laquelle ont été inclus 1 299
177 jeunes conscrits dont l’IMC a été mesuré au moment de la conscription,
à l’âge de 18-19 ans, entre 1968 et 1999.
Au terme d’un suivi qui a atteint dans certains cas 31 ans, une
association inverse étroite a été mise en évidence entre IMC et suicide.
Ainsi, pour chaque augmentation de l’IMC de 5 kg/m2, le risque suicidaire
diminue de 15 % (IC 95 %, 9-21). L’association reste inchangée, une
fois que les sujets atteints de troubles mentaux à l’état basal sont
exclus de l’analyse. Elle existe dès les 5 premières années du suivi,
le risque relatif (RR) correspondant étant en effet de 0,84, et elle
subsiste quand le suivi dépasse les 10 ans, le RR étant alors de 0,87,
toujours par rapport à une augmentation de l’IMC de 5 kg/m2.
Une perte de poids rapide à l’occasion d’une maladie mentale ne saurait
donc expliquer la force de l’association qui s’inscrit dans la durée, sans
être pour autant une relation causale.
Tout prête à penser que les autres facteurs associés aux variations
pondérales sont aussi ceux qui entrent en ligne de compte dans la
prédisposition au suicide ou dans le passage à l’acte, selon des
mécanismes complexes qui restent à déterminer. L’arbre qui cache la forêt
n’est pas loin, l’IMC ou le poids étant le révélateur de troubles du
comportement alimentaire qui sont eux-mêmes un indicateur des pulsions
suicidaires dans un schéma quelque peu réducteur.
Magnusson PK et coll. : “Association of body mass index with suicide
mortality : a prospective cohort study of more than one million men.” Am J
Epidemiol 2006; 163: 1-8.
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ETIOLOGIE:
Trop penser mauvais pour la ligne
!
Le Soleil samedi 7 janvier 2006, p.
D1Gaudreau, Valérie
Adeptes du turlupinage de neurones, attention à votre ligne ! Trop penser
peut faire... engraisser.
C'est en tout cas le constat, étonnant, auquel est arrivé le chercheur
Angelo Tremblay, professeur de kinésiologie et titulaire de la chaire de
recherche du Canada en activité physique, nutrition et bilan énergétique à
l'Université Laval.
Selon son étude, les personnes se livrant à un effort intellectuel
soutenu ont tendance à se gaver beaucoup plus pour compenser la perte
d'énergie. Pourtant, travailler fort du coco ne fait pas perdre plus de
calories que de ne rien faire du tout.
"Je suis parti de moi-même, explique d'entrée de jeu le Dr Angelo
Tremblay en entrevue dans son bureau du PEPS lorsque questionné sur
l'origine de sa recherche. Chaque fois que je terminais un travail devant
l'ordinateur, je sentais le désir de manger." Se basant donc sur son "feeling
personnel" M. Tremblay s'est pris lui-même comme tout premier cobaye et a
constaté que le phénomène était assez intéressant pour pousser plus loin
l'étude du phénomène.
Accompagné d'un étudiant au doctorat en kinésiologie, Jean-Philippe
Chaput, il a donc rassemblé deux groupes de sujets. Pendant qu'un
groupe devait lire un texte scientifique et en rédiger un résumé à
l'ordinateur, l'autre moitié se la coulait douce, en lisant ou en ne
faisant strictement rien. Tout ce beau monde était par la suite invité à
se délecter d'un milkshake jusqu'à satiété. Résultat : les
sujets qui avaient fourni un effort mental n'ont pas dépensé plus
d'énergie mais ont en revanche consommé en moyenne 229 kilocalories
supplémentaires.
Glucose
On pourrait bien sûr avancer l'explication purement psychologique de
la "récompense" pour le travail accompli. Après des heures devant l'ordi,
on peut après tout s'accorder une petite collation... Mais pour Angelo
Tremblay, le phénomène de compensation calorique va plus loin. "Ce ne
serait pas qu'une question d'impression de faim, mais d'une manière de
brûler nos réserves qui créé une instabilité du glucose. On a observé un
pic vers le bas."
En somme, le travail intellectuel créerait un dérèglement par rapport
au travail physique où la dépense réelle d'énergie est proportionnelle à
la consommation de nourriture.
Cette découverte est apparue assez concluante pour que le chercheur ait
envie de la pousser plus loin. Désarmante de simplicité, l'étude qui n'a
nécessité aucun fonds particulier - "on l'a fait avec l'argent de poche du
labo", illustre le Dr Tremblay - ouvre des pistes vers l'étude du
mécanisme qui crée ce dérèglement énergétique.
Pour Angelo Tremblay, cette découverte pourrait constituer une réponse de
plus à la grande question sur laquelle porte l'essentiel de ses recherches
: expliquer la montée de l'obésité
dans nos sociétés modernes. "On est rapidement passé de la charrue à
l'ordinateur", illustre le chercheur.
Selon lui, le corps serait mal adapté à une prépondérance du travail du
cerveau sur le travail de tous les muscles. "Ça met en évidence le fait
que le travail de l'esprit augmente le besoin de travail physique", résume
Angelo Tremblay. Un conseil pour contrer le phénomène, donc ? Le chercheur
ne suggère pas d'arrêter de penser, mais plutôt... de continuer à bouger !
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ETIOLOGIE: Pas tous égaux devant la diète
Une partie de la population génétiquement incapable de répondre
aux régimes
Le Soleil samedi 7 janvier 2006, p. D2 Caouette,
Marie
Une partie de la population n'est génétiquement pas outillée pour répondre
aux diètes alimentaires aussi facilement que la majorité des gens. Les
10 % de personnes porteuses d'une mutation dans le gène PPAR-alpha
répondent en effet moins bien à une diète faible en gras saturés. La
quantité de lipides dans leur sang varie significativement moins que ce
qui se passe chez les porteurs du gène normal, même si l'on modifie leur
régime alimentaire de façon similaire.
Cette variabilité entre les individus, introduite par le gène muté,
confirme que tous ne sont pas égaux devant les diètes et que les
recommandations nutritionnelles ne peuvent pas être les mêmes pour tous,
conclut la chercheuse Marie-Claude Vohl, attachée à l'unité de
recherche sur les maladies lipidiques du Centre de recherche du CHUL. "Ce
ne sont pas des gens qui trichent ou qui sont de mauvaise volonté. Une
diète peut être bonne pour la majorité mais un certain pourcentage de la
population y répond moins."
Il faudra donc faire plus pour améliorer le profil lipidique de ce
sous-groupe. Devra-t-on recourir à une diète particulière ou à des
médicaments pour améliorer leur condition ? C'est encore du domaine de
l'inconnu, selon Mme Vohl. La percée est significative car, c'est bien
connu, l'excès de lipides dans le sang est un facteur de risque important
pour les maladies cardio-vasculaires.
La chercheuse traque PPAR-alpha depuis maintenant six ans. Cela a commencé
lors de ses études post-doctorales à McGill. Toutes les mutations
génétiques n'ont pas nécessairement un effet néfaste, précise-t-elle
d'emblée en entrevue ; certaines sont responsables, par exemple, d'une
longévité accrue. Mais les porteurs de la mutation du gène PPAR-alpha,
moins chanceux, se caractérisent par un profil lipidique détérioré.
En 2005, l'équipe du Dr Vohl publiait les résultats d'une
étude-intervention nutritionnelle sur 20 hommes, qui confirme ses travaux
précédents à l'effet que ce gène muté nuit à la réponse des niveaux de
lipides sanguins lors d'une modification de la diète. La quantité de gras
dans leur sang "bouge" peu, quelle que soit la diète.
Durant la première moitié d'une étude qui a duré huit semaines, les sujets
ont ajouté quotidiennement deux cuillères à table de beurre sur leurs
rôties ou sur les légumes cuits. L'objectif était d'augmenter leur
consommation de gras saturés pour faire augmenter l'importance des mauvais
gras dans leur diète.
Dans la deuxième phase, continue Mme Vohl, ils remplaçaient les deux
cuillères à soupe de beurre par un bon gras, l'huile de tournesol, qu'ils
pouvaient utiliser dans la cuisson, dans les vinaigrettes ou prendre
carrément à la cuillère ! Quand on a mesuré la quantité de lipides
sanguins, à la fin de chaque étape, les porteurs du gène muté répondaient
moins que les autres au changement de régime.
Menée en collaboration avec l'Institut des nutraceutiques et des aliments
fonctionnels, cette recherche validait une étude réalisée en 2004, qui
indiquait que les porteurs de PPAR-alpha sont moins sensibles aux diètes
alimentaires.
Mme Vohl a identifié, en 2000, la présence de la mutation génétique
PPAR-alpha dans la population québécoise. Les porteurs sont en nombre
aussi important au Québec qu'ailleurs dans le monde. PPAR-alpha n'est
toutefois qu'un parmi des dizaines de gènes qui influencent le profil
lipidique des porteurs et le risque de maladie cardio- vasculaire, précise
la chercheuse. La recherche n'est pas aussi avancée dans la démonstration
du phénomène pour la vingtaine d'autres gènes qui sont aussi à l'étude. La
nutrigénomique, indique-t-elle, est une science émergente qui avance moins
vite que la pharmacogénomique parce que l'alimentation est un phénomène
beaucoup plus complexe à étudier qu'un médicament.
Pour sa part, Marie-Claude Vohl veut compléter la boucle sur "son" gène
muté et s'attaquer à la prochaine étape, c'est-à-dire à la compréhension
du mécanisme moléculaire derrière cette interaction entre PPAR-alpha et
les aliments. "Je veux faire le tour complet avec ce gène."
Fiche technique
Découverte : les effets de la mutation génétique PPAR-alpha sur la
réponse à une variation des proportions de matières grasses dans une diète
- Chercheurs : Marie-Claude Vohl, professeure agrégée ;
coinvestigateurs : les Dr Louis Pérusse, du département de médecine
sociale et préventive, et la Dre Simone Lemieux, professeure au
département des sciences des aliments et de
nutrition de l'Université Laval
- Unité : Centre de recherche sur les maladies lipidiques en collaboration
avec l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF)
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ETIOLOGIE: Les sels biliaires, nouvelle clé contre l'obésité
Le Figaro
Catherine Petitnicolas explique que « selon ces chercheurs,
l'ajout d'acide biliaire à une alimentation très
riche en graisses est capable de prévenir l'obésité, du moins chez la
souris, et ce sans risque pour leur santé ».
La journaliste se penche ainsi sur des travaux publiés dans Nature
par l'équipe du Pr Johan Auwerx (Institut de génétique et de biologie
moléculaire et cellulaire, également à l'Inserm et au CNRS) de Strasbourg
avec des équipes de la Harvard Medical School de Boston et des équipes
japonaises de Tokyo, au Japon.
La journaliste précise que selon ces travaux, « les acides biliaires
facilitent la transformation de l'hormone thyroïdienne inactive en
forme active, au niveau de deux tissus, le muscle et la graisse brune. Ils
augmentent ainsi le taux d'hormone thyroïdienne active à ce niveau,
expliquant ainsi le phénomène de protection contre les effets d'une
alimentation hyperlipidique ».
La journaliste retient qu’« il est permis d’espérer » qu’on
« pourra à l'avenir disposer de composés synthétiques proches de ces
produits naturels ».
Nature. 2006 Jan 8;
-
Bile acids induce energy expenditure by promoting intracellular
thyroid hormone activation.
-
Watanabe M,
Houten SM,
Mataki C,
Christoffolete MA,
Kim BW,
Sato H,
Messaddeq N,
Harney JW,
Ezaki O,
Kodama T,
Schoonjans K,
Bianco AC,
Auwerx J.
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COMPLICATIONS:
Apnée du sommeil : signe précurseur d'un AVC
?
23 décembre 2005 - L'importance de traiter l'apnée du
sommeil prend une nouvelle dimension : ce trouble nocturne
quadruplerait le risque de souffrir d'un accident vasculaire cérébral
(AVC)1.C'est la première fois qu'on établit l'existence
d'une forte relation entre l'apnée du sommeil et le risque d'AVC, selon
les chercheurs canadiens et américains qui ont fait cette découverte. Ils
soutiennent aussi que les personnes qui subissent 20 épisodes ou plus
d'apnée par heure de sommeil courent un risque élevé de subir un AVC dans
les quatre années subséquentes.
Fréquente chez les ronfleurs, l'apnée du sommeil provoque une suspension
de la respiration de 10 à 30 secondes, et parfois plus. Le dormeur peut se
réveiller des centaines de fois dans une même nuit, entraînant une grande
fatigue.
Selon l'un des chercheurs, deux phénomènes expliqueraient la nature du
lien entre l'apnée du sommeil et le risque d'AVC. D'une part,
l'interruption régulière de la respiration prive momentanément le cerveau
d'oxygène et provoquerait des augmentations subites de la tension
artérielle et du rythme cardiaque.
D'autre part, le sang deviendrait plus fluide au cours d'un sommeil
normal, réduisant ainsi les risques de formation de caillots. Or, il n'en
est rien pour les personnes souffrant d'apnée du sommeil. Chaque réveil
brutal est en effet accompagné d'une dose d'adrénaline, qui accentuerait
la coagulation du sang et, par conséquent, le risque d'AVC.
Selon l'Association pulmonaire canadienne2, 4 % des hommes
et 2 % des femmes souffrent de l'apnée du sommeil.
Martin LaSalle - PasseportSanté.net
D'après Reuters et The Globe and Mail.
1. Arzt M, Young T, Finn L, Skatrud JB, Bradley TD,
Association of Sleep-disordered Breathing and the Occurrence of Stroke,
American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 1er
décembre 2005, vol. 172, no 11, 1447-51.
2. Pour en savoir plus, visitez le site de l'Association pulmonaire
canadienne au
http://www.poumon.ca [site consulté le 22 décembre 2005].
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DIETE:
Le juste milieu dans votre assiette
(The Zone)
Pour une femme modérément active, les besoins en
macronutriments sont répartis comme suit :
- Trois portions de protéines, trois de glucides et trois de lipides à
chaque repas ;
- Une portion de protéines, une de glucides et une de lipides en
collation d'après-midi, et la même chose en collation de soirée.
Le régime insiste sur le choix de bons gras (monoinsaturés et
polyinsaturés, dont les oméga-3), de bons glucides (à index
glycémique bas) et de bonnes sources de protéines (faibles
en matières grasses). Cette exigence force à limiter les aliments
suivants : viandes grasses, charcuteries, oeuf entier, fromage à pâte
dure, pomme de terre, betterave, carotte, courge, maïs, banane, fruits
séchés, jus de fruits, produits céréaliers, sucres, desserts, grignotines,
condiments, beurre et crème.
Avec patience et bonne volonté, le régime peut être suivi sans problème à
la maison. Mais, les choses se compliquent chez des amis ou au restaurant.
Imaginez laisser de côté la moitié de votre morceau de poisson et les
trois-quarts de votre pomme de terre, mais demander 60 % plus de
brocoli... En plus, il faut apporter son livre avec soi pour mesurer les
portions jusqu'à ce qu'on les connaisse par coeur.
Perte de poids
Le régime peut provoquer une perte de poids certaine puisqu'il crée
pour chaque individu un déficit calorique. L'apport en protéines étant
relativement élevé, la perte de poids devrait se faire sainement pourvu
que l'on soit capable de suivre à la lettre les recommandations. Pour ce
qui est du maintien du poids à long terme, aucune étude n'a été réalisée à
ce sujet.
Attention
- De nombreux aliments très savoureux ne peuvent être consommés qu'en
petite quantité, ce qui peut générer de la frustration et faire basculer
dans une crise d'excès difficile à contrôler.
- Une alimentation trop faible en produits céréaliers pourrait, à long
terme, amener un déficit en vitamines B1, B2, B3, B9, ainsi qu'en
minéraux tels que le magnésium et le phosphore.
- Peut provoquer des hypoglycémies par manque de glucides si l'on ne
prend pas les collations indiquées.
- À long terme, peut provoquer de la fatigue, de l'irritabilité et de
l'anxiété en raison du faible apport en glucides.
- Les personnes qui s'entraînent régulièrement ou qui pratiquent des
activités d'endurance (ski de fond, randonnée en montagne, etc.)
pourraient connaître une baisse de performance en raison d'une faible
consommation de glucides.
- L'apport élevé en protéines peut, à long terme, affecter le bon
fonctionnement des reins, en particulier chez les personnes diabétiques.
Pour en savoir
plus
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ENFANTS: Une journée pour dépister les enfants trop gros.
La Croix vendredi 6 janvier 2006, p. 20
Pour la deuxième année consécutive, une association de pédiatres organise
dans plus de 80 villes de France une journée nationale de dépistage de l'obésité
infantile. L'opération, intitulée « Parce qu'au début, ça ne se voit pas
», veut mettre l'accent sur la prévention. En effet, la première journée,
organisée l'an dernier, a montré que la prise de conscience du problème
était souvent trop tardive. Aujourd'hui en France, un enfant sur six est
en surpoids, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. Or 95 % de ces
enfants n'ont aucune courbe de corpulence sur leur carnet de santé. La
pédagogie nutritionnelle et médicale sera donc au coeur de la
manifestation de cette année. Liste des villes participantes sur
www.afpa.org .
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ACTIVITE PHYSIQUE: Le Québécois des villes est plus actif
Le Soleil dimanche 8 janvier 2006, p.
A11 Ricard-Châtelain, Baptiste
Le Québécois des villes est plus actif que son cousin des campagnes,
tant dans ses passe-temps que ses déplacements, selon une étude de
l'Institut national de santé publique. Côté loisirs, les chercheurs
avaient remarqué depuis un moment que l'urbain se démène plus
physiquement, note Bertrand Nolin, kinésiologue. Restait à savoir s'il en
était de même côté transports.
Oui ! En ville, on marche plus et on roule plus à vélo pour se rendre au
travail, à la pharmacie, au dépanneur. Dans les grandes cités comme Québec
et Montréal, une différence très nette existe même entre les quartiers
centraux et les banlieues : "À l'intérieur de la ville, lorsque la densité
de population diminue, l'utilisation de la marche comme moyen de transport
diminue."
Dans la capitale, environ 40 % des banlieusards marchent au moins une
heure par semaine pour "se transporter". Le taux grimpe à près de 60 % au
coeur de la ville. Le rapport est mimétique dans la métropole.
Même constat avec la bicyclette. "On utilise plus le vélo en ville qu'en
campagne", observe M. Nolin. Mais, tous lieux de résidence confondus, les
vélos sont peu populaires. Au centre-ville de Québec et de Montréal,
environ 8 % des résidants pédalent au moins une heure par semaine. Le taux
tombe à 3 % dans les villages. Sauf chez les adolescents, qui roulent
beaucoup plus en régions : "Ça se comprend. Si j'habitais sur
Sainte-Catherine ou Sherbrooke à Montréal, je n'aimerais pas trop que mon
jeune aille jouer en vélo dans le trafic."
Bertrand Nolin perçoit dans ces résultats un argumentaire solide pour la
lutte contre l'étalement urbain et pour la promotion de l'exercice de
transport. C'est facile, accessible et il ne faut pas s'inscrire dans un
centre spécialisé pour s'y adonner, plaide-t-il. "Dans les pays
industrialisés, l'activité physique reliée aux loisirs et aux moyens de
transport, pour beaucoup de personnes, ça devient la source principale
d'activité physique", ajoute-t-il. Le boulot a certes déjà été fort
réclamant. "Mais on voit bien que les exigences physiques reliées au
travail ont beaucoup diminué."
Transport actif
"La priorité, ce n'est pas juste le transport en commun, c'est aussi
le transport actif", enchaîne le coordonnateur des activités éducatives de
la Chaire de recherche sur l'obésité de l'Université Laval, Paul
Boisvert. Les villes ne prêteraient pas assez attention aux marcheurs
et aux cyclistes. "Il y a du chemin à faire. Au niveau du tissu urbain,
c'est dangereux, c'est à tes risques et périls."
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MARKETING-ECONOMIE: Fruits et légumes, un luxe pour la santé ?
Le Soir SCIENCES SANTE, vendredi 6 janvier
2006, p. 17 NICOLAS GUGGENBÜHL
Manger plus de fruits et de légumes pourrait certainement figurer parmi
les bonnes résolutions pour 2006, tant dans le cadre de la lutte contre l'obésité
que de la réduction du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers.
Mais il existe un obstacle majeur : le prix !
Les fruits et légumes étant peu caloriques, ils représentent une
source d'énergie particulièrement coûteuse, alors que les aliments gras
et/ou sucrés sont de l'énergie à bon marché. Le prix de la calorie des
légumes frais est 4 à 5 fois plus élevé que celui des biscuits, chips ou
boissons sucrées. Cette différence explique que, lorsque le budget
alimentaire est serré, les sources de calories bon marché sont choisies en
priorité.
Le fait que la dépense liée aux fruits et légumes ne soit pas «
rentable » d'un point de vue énergétique ne veut pas dire qu'elle n'en
vaut pas la peine. C'est la démonstration que vient d'effectuer Adam
Drewnosky (Université de Washington), avec une équipe de scientifiques
français, qui a développé un système permettant de comparer l'intérêt
nutritionnel de différents aliments, en fonction de leur apport
énergétique ainsi que de leur prix.
Ces chercheurs ont pris en compte une liste de seize nutriments importants
(vitamines, minéraux et fibres) pour calculer un score en fonction de la
contribution moyenne des denrées aux apports nutritionnels recommandés. Le
travail a été effectué pour 637 aliments, dont 126 végétaux. Ils
montrent ainsi que, pour un nombre égal de calories, le score nutritionnel
de la catégorie « fruits et légumes » est environ cinq fois plus élevé que
celui des autres aliments. Même lorsqu'ils tiennent compte du prix, ce
score reste légèrement plus élevé pour les fruits et légumes.
Leur démonstration prouve que, si les fruits et légumes sont
effectivement des calories plutôt chères, les nutriments qu'ils apportent,
eux, ne le sont pas. Sans compter que de nombreux antioxydants et
autres composés intéressants et propres aux fruits et légumes n'ont pas
été pris en compte dans cette comparaison.
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Formation Continue
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Nouveautés
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
Pour en savoir davantage sur
l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la
prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire
de recherche sur l'obésité
http://www.obesite.chaire.ulaval
.ca
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Congrès à venir
Qu’est-ce qu’on mange? Pour une politique alimentaire canadienne
Du 15 au 17 février 2006, Hôtel Omni Mont-Royal The
11th annual conference of the McGill Institute for the Study of Canada
focuses on the theme of What Are We Eating? Towards a Canadian Food Policy
Omnni Mont-Royal Hotel WEB SITE:link
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Station de visioconférence de 150 personnes sera réservée sur le campus,(A
CONFIRMER SOUS PEU) vendredi le 24 février 2006, pour
la diffusion de la conférence "Un poids santé à la ménopause: un défi de
taille". Coût 25$
http://www.cnfs.ca/uottawa/pdf/PROMO.pdf (A CONFIRMER)
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Pour vous
désabonner ou abonner quelqu'un sur la liste obesite-actualites:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
2E PARTUTION
La chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur
l'obésité vous présente son bulletin d'information sur l'obésité, la
référence des nouvelles d'actualité sur l'obésité:
Etiologie-Épidemiologie
Le poids des Québécois de 1987 à
2003
Lipides et lipoprotéines plasmatiques : baisse significative au cours
des 40 dernières années
Traitement
La chirurgie bariatrique est réalisable au
prix d’une mortalité péri-opératoire relativement faible sauf
chez le sujet âgé
Enfants
La télé mène à des choix alimentaires douteux
Risque d'obésité accru dans les quartiers dangereux
Prévention
Obésité de l’enfant : « Le grand défi de la
prévention »
Nutrition-Régimes
Diète sur mesure pour les hypertendus
Activité Physique
Les Américains, adeptes du sport sur canapé
ou sur les gradins
Société-Environnement-Industrie-Marketing
Publication
Le poids des Québécois de 1987 à 2003
Lyne Mongeau - Nathalie Audet - Jacinthe Aubin - Rosanna Baraldi
Éditeur(s) : Institut national de santé publique du Québec, 2005,
21 pages + annexes.
No INSPQ : 420 ISBN : 2-550-45374-3
Sujet(s) :
Habitudes de vie - Activité physique,
Habitudes de vie - Alimentation,
Surveillance
PDF, 672 Ko
Commander l'imprimé.
Ce document vise à dresser un portrait fidèle du poids des
Québécois dans le but d’informer le mieux possible les divers intervenants
et de favoriser l’utilisation des mêmes données de prévalence pour
qualifier et suivre la situation du poids au Québec. L’information
présentée dans ce feuillet porte sur la fréquence de l’obésité et de
l’embonpoint en fonction de diverses caractéristiques : le sexe, l’âge, le
revenu, la scolarité et le lieu de résidence. L’analyse provient
principalement des données de poids et de taille déclarées par les
répondants eux-mêmes. Toutefois, des données obtenues à partir de mesures
précises de la taille et du poids seront aussi présentées, fournissant une
estimation plus fiable de la prévalence réelle des catégories de poids.
De plus, les données permettent d’apprécier les variations géographiques
des taux d’obésité et d’embonpoint selon les régions du Québec et
d’expliquer, le cas échéant, quels facteurs y sont associés. L’évolution
de la prévalence de l’obésité et de l’embonpoint entre 1987 et 2003 ainsi
que la situation du Québec comparativement aux autres provinces seront
aussi examinées. Finalement, la situation québécoise est comparée à celle
d’autres pays et des pistes explicatives sur les causes possibles du
phénomène sont avancées.
Cette mise à jour épidémiologique sur le poids de la population fournit la
connaissance de base sur l’ampleur du problème, connaissance essentielle
pour amorcer la mise en œuvre d’un plan d’action québécois sur la
problématique du poids.
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Nouvelles en bref
Pour vous
abonner à la liste OBESITE-ACTUALITE:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
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Site internet suggéré: Site
www.0-5-30.com
0•5•30 COMBINAISON PRÉVENTION prévention suggère des moyens pratiques
et des ressources afin de rendre nos milieux de vie (à la maison, au
travail ou entre amis), favorables à la santé.
Pour des exemples d’actions concrètes à poser et pour en savoir plus,
cliquez sur un des items suivants :
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Conseil pratique:Etiquettage nutritionnel
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/label-etiquet/nutrition/index_f.html
Modèle standard du
tableau de la valeur nutritive qui figurera sur la plupart des
produits alimentaires. Il aura une apparence uniforme et sera donc plus
facile à repérer et à utiliser.Grâce à une information nutritionnelle
améliorée sur les étiquettes, les consommateurs pourront faire des choix
éclairés quant aux aliments qu'ils achètent et mangent.
Congrès
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ETIOLOGIE: Contre l’obésité, un régime ne suffit pas
Science et Vie numéro
1059
C’est ce que remarque Science et Vie, qui indique que « des chercheurs
américains viennent de montrer que les muscles des personnes obèses
sont programmés pour stocker la graisse. Et que ce stockage continue
même lors d’un régime ».
Science et Vie explique ainsi que « l’équipe de chercheurs dirigée par
Deborah Muoio, de l’université Duke (Durham, Caroline du Nord), a montré
qu’une enzyme, la SCD-1, qui empêche la combustion des graisses, est 3
fois plus abondante chez les personnes obèses que chez les autres ».
Le mensuel précise que d’après la chercheuse, « ce dérèglement
génétique n’est pas seul responsable de l’obésité, […] mais il peut ouvrir
la voie à de nouveaux traitements ».
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EPIDEMIOLOGIE:
Lipides et lipoprotéines plasmatiques : baisse significative au cours
des 40 dernières
années
Jim.fr 27 décembre 2005
Les études épidémiologiques de grande envergure montrent que les taux
plasmatiques de lipides et de protéines diminuent régulièrement dans la
population générale sous l’effet des recommandations officielles et des
pratiques qui en découlent. Les comportements changent peu à peu et même
si la guerre contre le cholestérol, ennemi public numéro un parmi tant
d’autres, n’est pas gagnée, il faut reconnaître que les progrès accomplis
sont objectivement tangibles.
En témoignent les résultats de cinq enquêtes transversales réalisées aux
Etats-Unis au sein de la population générale lors de 5 périodes :
1960-1962, 1971-1974, 1976-1980, 1988-1994, 1999-2002. Les paramètres
biologiques suivants ont été systématiquement dosés dans le plasma :
cholestérol total, LDL-cholestérol, HDL-cholestérol et trigycérides.
Entre 1998-1994 et 1999-2002, les taux de cholestérol total chez les
adultes (> 20 ans) sont passés en moyenne de 2,06 g/l à 2,03 g/l
(p=0,009). Ceux du LDL-C ont fait de même : de 1,29 g/l à 1,23 g/l.
Chez les hommes âgés de plus de 60 ans et les femmes de plus de 50 ans,
ces paramètres ont baissé de manière encore plus significative. La
proportion d’adultes chez lesquels le cholestérol total était supérieur
ou égal à 2,40 g/l est passée de 20 % en 1998-1994 à 17 % en 1999-2002
(p<0,001). En revanche, les taux de HDL-C sont restés stables entre ces
deux périodes, alors que ceux des triglycérides ont augmenté (p=0,06).
La tendance observée entre 1960 et 1994 pour le cholestérol total et le
LDL-C s’est poursuivie au cours des dix années suivantes, tout
particulièrement chez les femmes âgées de 50 à 74 ans et les hommes de 60
à 74 ans. Les taux ont encore baissé dans la population générale au cours
des dix dernières années et la proportion de sujets atteints d’une
hypercholestérolémie > 2,40 g/l a chuté de 3 % en valeur absolue, ce qui
constitue un succès réel. Le recours aux statines n’est pas étranger à
ce dernier. L’élévation des triglycérides qui est très proche du seuil
de signification statistique (p=0,06) peut être mise sur le compte de
l’obésité dont la prévalence aux Etats-Unis a fortement augmenté au cours
des dix dernières années.
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TRAITEMENT:
La
chirurgie bariatrique est réalisable au prix d’une mortalité
péri-opératoire relativement faible sauf
chez le sujet
âgé
14 décembre 2005
Selon les expériences des uns et des autres, la chirurgie bariatrique est
réalisable au prix d’une mortalité péri-opératoire relativement faible,
comprise entre 0,5 % et 1,0 % selon les séries et le type
d’intervention. Il semble que ces chiffres moyens quelque peu
encourageants donnent une idée assez lointaine de la réalité clinique où
le risque est à la fois plus élevé et corrélé au terrain ou encore à
l’âge.
Ce sont là les enseignements d’une étude de cohorte rétrospective de
grande envergure dans laquelle ont été inclus 16 155 malades (âge moyen,
47,7+/-11,3 ans ; 75,8 % de femmes) bénéficiaires du système Medicare,
puisque l’action se déroule aux Etats-Unis. Dans tous les cas, il existait
une obésité sévère justiciable d’une chirurgie bariatrique.
La mortalité à 30 jours, 90 jours et un an a été estimée respectivement à
2,0 %, 2,8 % et 4,6 % au sein de la cohorte entière. Les taux de mortalité
précoce sont cependant plus élevés dans le sexe masculin, soit
respectivement versus le sexe féminin, 3,7 % versus 1,5 % , 4,8 % vs 2,1 %
et 7,5 % vs 3,7 % (p<0,001).
Les taux de mortalité sont également plus élevés chez le sujet âgé (>
65 ans, aux trois temps de l’étude, soit comparativement aux sujets plus
jeunes (< 65 ans), respectivement 4,8 % vs 1,7 %, 6,9 % vs 2,3 % et 11,1 %
vs 3,9 % ( p<0,001).
Après ajustement en fonction du sexe et de l’index de co-morbidité, le
risque de décès, 90 jours après l’intervention est 5 fois plus élevé chez
les sujets franchement âgés (> ou = 75 ans, n=136), versus les sujets âgés
de 65 à 74 ans, n=1381), l’odds ratio (OR) étant en effet de 5,0. Il
est aussi plus élevé (OR, 1,6), quand le chirurgien pratique un nombre
insuffisant de ces interventions (< valeur médiane).
Cette étude de cohorte rétrospective suggère que la mortalité
post-opératoire de la chirurgie bariatrique est plus élevée que le
laissent entendre certaines séries publiées. Le risque est apparemment
corrélé à l’âge et au sexe, et il est certain qu’après 65 ans, a fortiori
75 ans, il dépasse largement le 1 %. Les indications de telles procédures
doivent à l’évidence être posées sélectivement, voire réfutées chez
certains malades (trop) âgés, même en cas d’obésité massive.
Flum DR et coll. : “Early mortality among medicare beneficiaries
undergoing bariatric surgical procedures.”
JAMA
2005;
294: 1903-1908 19 oct
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ENFANTS:La télé mène à des choix alimentaires douteux
20 décembre 2005 - À la télévision, la majorité des publicités
de produits alimentaires, destinées aux enfants, promeut presque
exclusivement des choix douteux ou carrément malsains, d'après un rapport
indépendant publié par l'Institute of Medicine1. À tel point
que ses auteurs recommandent au Congrès américain de légiférer afin de
baliser cette pratique publicitaire.
Dans un document de 500 pages, les membres du groupe de travail analysent
plus de 120 études portant sur les enfants et le marketing alimentaire.
Selon eux, la publicité télévisuelle vantant les aliments et boissons pour
les jeunes est « en contradiction avec les principes d'une saine
alimentation et contribue à l'environnement global qui peut, à long terme,
mettre la santé des enfants en péril ».
En fait, les études démontrent que les annonces publicitaires influencent
grandement les préférences alimentaires des enfants de 2 à 11 ans et, par
conséquent, les demandes qu'ils font auprès de leurs parents. Or, comme
elle porte surtout sur des produits riches en calories et pauvres en
nutriments, la publicité influencerait, à court terme, la consommation de
tels produits au sein de ce groupe d'âge. Il y a moins de preuves
scientifiques pour établir ce lien chez les 12 à 18 ans en raison du
nombre restreint d'études qui ont ciblé les adolescents.
L'exposition à ces publicités télévisuelles jouerait un rôle déterminant
dans les habitudes alimentaires qu'adopteraient les enfants au cours de
leur vie, selon les auteurs. Les enfants de 2 à 11 ans y seraient
particulièrement sensibles, « au moment où ils façonnent leurs goûts et
leurs valeurs alimentaires, et où leur sens critique n'est pas encore
construit », peut-on lire dans ce rapport. D'où leur engouement, pour ces
aliments-camelote, plus tard à l'adolescence.
« Si la preuve scientifique ne permet pas de conclure à un lien de cause à
effet, il existe une forte association statistique entre l'exposition à la
publicité télé et la masse adipeuse chez ces deux groupes d'âge (2 à 11
ans et 12 à 18 ans) », précise le groupe de travail. Aux États-Unis,
l'obésité infantile a plus que triplé au cours des quatre dernières
décennies et touche désormais un enfant sur six.
Cette étude a été réalisée à la demande du Congrès américain et a reçu
l'appui financier d'un organisme qui relève du ministère de la Santé des
États-Unis.
Martin LaSalle - PasseportSanté.net
1. Food Marketing to Children and Youth: Threat or Opportunity?
- Rapport publié le 6 décembre 2005 par l'Institute of Medicine of the
National Academies. Le rapport est disponible, moyennant certains frais, à
l'adresse suivante :
http://www.iom.edu/report.asp?id=31330
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ENFANT: Risque d'obésité accru dans les quartiers dangereux
La Presse mardi 3 janvier 2006, p. A10
Perreault, Mathieu
Les enfants qui vivent dans des quartiers dangereux sont quatre fois
plus susceptibles d'être obèses, selon une nouvelle étude américaine.
Ce risque plus élevé n'est pas dû à la pauvreté, mais à l'inquiétude
des parents, qui hésitent à envoyer leurs enfants jouer dehors.
" L'obésité n'est pas seulement
influencée par l'alimentation ou la tendance à regarder la télévision ",
explique Julie Lumeng, pédiatre à l'Université du Michigan à Ann Arbor,
qui signe l'étude publiée aujourd'hui dans le Journal of the American
Medical Association. " Des facteurs en apparence anodins jouent un
rôle énorme. Par exemple, la perception que les parents ont de la sécurité
dans leur quartier, qu'il s'agisse du taux de criminalité ou des dangers
de la circulation automobile. "
Le Dr Lumeng a eu l'idée de son étude durant un séjour clinique à Boston.
" Les parents d'enfants obèses m'expliquaient qu'ils avaient de la
difficulté à faire de l'exercice, parce qu'il fallait aller en voiture
dans des parcs et des installations sportives, dit-elle en entrevue
téléphonique. Comme ils habitaient en ville, ils n'avaient pas accès à des
parcs très jolis. Ça m'a d'autant plus frappée qu'ils habitaient dans des
quartiers plutôt huppés. "
Les 770 familles de l'étude évaluaient elles-mêmes la dangerosité de leur
quartier. Dans les quartiers les plus sûrs, seulement 4 % des enfants
de 7 ans étaient obèses; dans les moins sûrs, 17 % l'étaient. L'obésité
était définie comme un indice de masse corporelle supérieur à 95 % des
enfants américains (95e percentile). Les quartiers étaient divisés en
quatre groupes selon leur dangerosité.
Pour éliminer la possibilité que les quartiers les plus dangereux soient
aussi les plus pauvres, la pédiatre a corrigé ses résultats en tenant
compte du niveau d'éducation des familles, de leur origine ethnique et du
statut marital de la mère. " Nous avons aussi vérifié le degré de
cohésion des quartiers, si les familles connaissaient et fréquentaient
leurs voisins, dit le Dr Lumeng. Il n'y a pas eu d'impact sur le risque d'obésité,
qui était toujours quatre fois plus élevé. Ça signifie que même les
enfants qui ont des amis qui habitent près de chez eux font moins
d'exercice si leur quartier est dangereux. La participation aux activités
parascolaires et l'historique psychiatrique de la mère a aussi été
évaluée. Le risque était toujours plus élevé."
" Au niveau clinique, notre étude montre que les pédiatres doivent poser
des questions sur le quartier où vivent les enfants obèses, dit le Dr
Lumeng. Ça a une incidence directe sur le traitement. Parfois, il faudra
faire des arrangements compliqués pour s'assurer que l'enfant fait de
l'exercice d'une manière qui lui convient, qui ne soit pas trop
contraignante. "
Le Dr Lumeng veut maintenant vérifier si les quartiers jugés dangereux le
sont vraiment. " Depuis une dizaine d'années, le taux de criminalité
diminue sans cesse aux États-Unis. Or, la population a l'impression qu'il
augmente. Peut-être que les parents ont de mauvaises perceptions. Il
faudra peut-être que le gouvernement corrige ces perceptions. Il est
possible que les politiciens aient tendance à surestimer la criminalité à
des fins électorales. "
La pédiatre veut aussi mettre sur pied un projet pilote d'intervention
pour rendre un quartier d'une ville plus convivial pour les familles. "
Dans le milieu de la santé, on parle beaucoup de l'impact de
l'environnement urbain sur l'obésité.
Le problème est moins aigu dans les quartiers où il y a beaucoup de parcs,
où il y a un mélange résidentiel et commercial qui encourage les gens à
faire leurs courses à pied, et où il y a des trottoirs de chaque côté de
la rue. "
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ENFANT: Obésité de l’enfant : « Le grand défi de la prévention »
Paris Match numéro 2953
Paris Match consacre sa rubrique santé à l’obésité de l’enfant.
Le magazine interroge à ce propos le Dr Bernadette Oberkampf, pédiatre, et
le Dr Gilles Scetbon, médecin du sport.
Les deux praticiens « tirent la sonnette d’alarme et expliquent comment
prévenir et traiter cette maladie qu’est l’obésité chez l’enfant »,
indique Paris Match.
Le Dr Oberkampf se penche notamment sur les « premiers signes
d’alerte », indiquant que « les bébés potelés qui ne
mincissent pas après 1 an, alors qu’ils bougent, marchent et se déplacent,
doivent inciter les parents à se poser des questions. Pour ceux qui, dès 3
ans, développent trop de masse adipeuse pour leur âge, alors qu’ils
devraient continuer de mincir jusqu’à 5-6 ans, il est conseillé de
consulter le pédiatre ».
« Enfin, ceux dont la masse graisseuse, à partir de 6 ans,
apparaît trop importante par rapport aux normes, sont aussi à surveiller
de très près », poursuit la pédiatre.
La praticienne rappelle en outre que « comme il n’existe pas de
traitements médicamenteux spécifiques de l’obésité chez l’enfant, la
prévention est d’une importance capitale ».
Bernadette Oberkampf ajoute que « très souvent l’obésité est la
conséquence d’un profond mal-être qui a entraîné des dérapages
alimentaires et une sédentarisation. Là, en premier lieu, le traitement
sera une prise en charge psychologique. […] Mais pour que le
résultat soit optimal, il est souhaitable que l’enfant soit pris en charge
au sein d’une équipe pluridisciplinaire comprenant aussi un
pédiatre, un médecin généraliste, une diététicienne ou un nutritionniste
».
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RÉGIMES:
Diète sur mesure pour les
hypertendus
Passeport Santé: Il y a moyen
de mieux contrôler une tension artérielle élevée grâce à une alimentation
appropriée. Les conseils d'Hélène Baribeau.
Afin de prévenir ce désordre ou de le réduire, six objectifs
doivent être atteints. Chacun de ces objectifs permet d'abaisser la
pression artérielle à différents degrés.
- Perdre du poids si son indice de masse corporel est au-delà de 25;
- Réduire son apport en sodium;
- Modérer sa consommation d'alcool et de caféine;
- Augmenter son apport en oméga-3 marin;
- Suivre la diète DASH;
- Faire de l'exercice.
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ACTIVITE PHYSIQUE: Les Américains, adeptes du sport sur canapé ou sur les
gradins
28 décembre 2005 Associated Press (AP)
Malgré leur problème d'obésité, les Américains font de moins en moins de
sport. En revanche, ils en regardent de plus en plus, assis devant leur
télévision ou sur les gradins des stades, selon le rapport «Résumé
statistique» paru mercredi dernier.
Ce document de 1 023 pages, publié par le Bureau du recensement, rassemble
différentes données chiffrées provenant de sources gouvernementales ou
privées. «Ça reflète la nature changeante de notre pays», note Lars
Johanson, statisticien du Census Bureau. D'après ce rapport, les
Américains ont pratiqué moins de sports en 2004, que ce soit le golf, le
tennis, le bowling ou le ski. Mais ils ont été plus nombreux que l'année
précédente à assister en tant que spectateurs aux événements sportifs
professionnels.
Près de 75 millions de personnes se sont déplacées pour assister aux
matches de base-ball en 2004, 23 millions pour les rencontres de basket et
22 millions pour le football américains. Le nombre de téléspectateurs a,
lui aussi, augmenté -pour la huitième année consécutive.
Certains n'ont pas attendu ce rapport pour identifier le phénomène. Norman
Chad signe une rubrique «sports» baptisée «Couch Slouch» (les affalés du
canapé) consacrées aux retransmissions sportives qu'il regarde à la
télévision. «Nous avons tous des téléviseurs. Ils ne coûtent pas très
cher», souligne-t-il. «Nous avons tous des fours à micro-ondes. Pourquoi
aurions-nous besoin de sortir de chez nous?» En effet, les Américains sont
de moins en moins nombreux à sortir pour pratiquer un sport. Même le ski
et le tennis, qui connaissaient une popularité croissante jusqu'en 2004,
ont vu le nombre de leurs adeptes baisser.
Andrew Yiannakis, sociologue du sport à l'Université du Connecticut,
avance plusieurs explications. «Pendant les périodes de sécurité et
d'abondance, les gens sont plus enclins à s'amuser et à dépenser de
l'argent», note-t-il. Alors que «pendant les périodes d'instabilité
politique, d'insécurité, de ralentissement économique», les gens ont moins
le moral et «prennent part à moins d'activités».
Par ailleurs, les adultes n'encouragent à faire du sport que les enfants
qui sont doués pour ça, et ils écartent plus ou moins consciemment ceux
qui sont moins bons. C'est ce qui se produit lorsqu'un entraîneur met sur
la touche ou exclut de son équipe un enfant qui joue mal. «C'est un
système élitiste qui encourage les meilleurs et qui d'une certaine
manière, incite les autres à devenir des supporters ou des spectateurs»,
analyse Andrew Yiannakis.
Les Américains pratiquent tout de même quelques activités physiques.
D'après le «Résumé statistique», la marche arrive en tête, devant le
camping et le sport en salle (vélo, machine de musculation, tapis
d'exercice, etc...).
Mais ça ne suffit pas. Un rapport publié par l'hôpital pour enfants
de Boston montre que le tiers des adolescents américains échoueraient à un
test d'aptitude physique sur un tapis roulant de jogging. Autrement
dit, plus de 7 millions de jeunes sont surexposés au risque de maladie
cardio-vasculaire. D'autres études ont souligné que l'obésité chez les
Américains continuait d'augmenter.
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Formation Continue
Station de visioconférence de 150 personnes sera
réservée au Pavillon Ferdinand-Vandry, vendredi le 24 février 2006,
pour la diffusion de la conférence "Un poids santé à la ménopause: un
défi de taille". Coût 25$
http://www.cnfs.ca/uottawa/pdf/PROMO.pdf
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Nouveautés
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
Pour en savoir davantage sur
l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la
prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire
de recherche sur l'obésité
http://www.obesite.chaire.ulaval
.ca
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Congrès à venir
Qu’est-ce qu’on mange? Pour une politique
alimentaire canadienne
Du 15 au 17 février 2006, Hôtel Omni Mont-Royal, Montréal
The 11th annual conference of the McGill Institute for the
Study of Canada focuses on the theme of What Are We Eating? Towards a
Canadian Food Policy Que mangent les Canadiens
et pourquoi? Comment les habitudes et les tendances alimentaires ont-elles
évolué au cours des 50 dernières années? Est-ce que les consommateurs font
de bons choix alimentaires? À quels défis les producteurs font-ils face?
De quelle façon pouvons-nous atteindre un équilibre des besoins au sein du
système alimentaire, de la ferme à l’assiette? Quels sont les objectifs
d’une politique alimentaire canadienne? Qu’est-ce qui mijote pour
l’avenir?
(
www.misc-iecm.mcgill.ca/conf2006)
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Pour vous
désabonner ou abonner quelqu'un sur la liste obesite-actualites:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
Paul Boisvert,
Ph.D.
Coordonnateur de l'information et de la
formation
Chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l'obésité
http://obesite.chaire.ulaval.ca/
Pavillon d'Youville local Y443A- 4è ét.
Centre de recherche de l'Hôpital Laval
2725, Chemin Sainte-Foy
Sainte-Foy, Québec, QC
Canada G1V 4G5
Tel.: (418) 656-8711 poste 3391
Fax :(418) 656-4929
http://obesite.chaire.ulaval.ca/cv/boisvertpaul.html (Photo)
mailto:Paul.Boisvert@crhl.ulaval.ca
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CLUB DE LECTURE SÉLECT EN NUTRITION
AVEC HÉLÈNE BARIBEAU ET FRANCES BOYTE
Depuis quelques années, des informations en nutrition sont publiées chaque jour par le biais de différents médias. Être à jour est devenu un devoir sans fin. Frances Boyte et Hélène Baribeau ont exprimé le désir de former un club de lecture sélect afin de mettre en commun ces nouvelles informations. Ce club sélect s’adresse aux diététistes désireux et désireuses d’échanger des informations pertinentes en nutrition afin de multiplier nos connaissances et aussi partager et élargir nos champs d’expertise respectifs afin d’être à la fine pointe des nouveautés en matières de nutrition et d’alimentation.
Échanger des informations dans un club de lecture c'est en même temps développer notre réseau de contact professionnel, lequel une fois développé peut servir à aller chercher des informations de pointe rapide et se transmettre des contacts qui parfois vont déboucher sur des contrats ou des emplois. Un club de lecture, c'est établir aussi une solidarité professionnelle entre diététistes.
Étant consciente de nos horaires respectifs chargés, nous avons prévu planifier 3 rencontres par année d’une durée de 1 heure 30. Les rencontres se dérouleront dans la salle de conférence d’Aliments de Santé Laurier, à Place Laurier, Ste-Foy.
La troisième rencontre le 1er février 2006 de 7h30 à 9h00.
Voici l’horaire proposé des rencontres :
7h30-7h45 : bienvenue et petit déjeuner
7h45 à 8h05 : première présentation
8h05 à 8h25 : deuxième présentation
8h25 à 8h45 : discussion et questions
8h45 à 9h00 : organisation de la prochaine rencontre
PROCHAINS SUJETS À VENIR :
Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées suivantes, le plus rapidement possible :
Au plaisir de se rencontrer,
Hélène Baribeau
Tél. 651-3262 ou 653-8636
Courriel : helenebaribeau@sympatico.ca
Frances Boyte
Tél. 261-3286 ou 650-3256
Courriel : Francesboyte@hotmail.com
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Si vous DÉSIREZ ANNONCER vos outils en nutrition ou autres
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Livre
De l'énergie, j'en mange offert dans nos écoles. auteure Carole Lamirande,
diététiste
De l'énergie, j'en mange ! donne à toutes les intervenantes et à tous les
intervenants œuvrant auprès des jeunes un coup de pouce pour aborder avec
eux le thème de l'alimentation. Ce livre permet de mieux comprendre
plusieurs aspects de l'alimentation des adolescentes et des adolescents en
fournissant une synthèse de l'information la plus pertinente dans ce
domaine. Il facilite de plus l'intervention en suggérant des stratégies et
des activités adaptées à ses besoins. De l'énergie, j'en mange ! cherche
également à réconcilier les jeunes avec le plaisir de manger et de bouger
sans culpabilité. Puisque les jeunes sont des acteurs de leur propre santé
et de leur alimentation, De l'énergie, j'en mange ! vise aussi à accroître
le sentiment de contrôle qu'ils exercent sur leur vie. Dix thèmes sont
abordés dans cet ouvrage : la puberté, l'image corporelle, l'activité
physique, les médias et la publicité, le calcium et le fer, les légumes et
les fruits, le déjeuner, les collations, les repas à l'extérieur et les
repas a la maison. En outre, près d'une cinquantaine d'activités thématiques
y sont proposées.
Vous pouvez
le commander en
ligne en cliquant ici
Outils Harmonie Santé au prix de détail 20$ laissé à 10.70$ pour les membres
et 16$ pour les non membres (tout est inclus: poste et frais de
manutention). Des outils éducatifs pour votre pratique.
Livre de recettes santé Cuisine santé simplifiée pour toute la famille:
diabète,cholestérol, prévention; DVD d'exercices et expliquant notre
approche de santé globale, Journal alimentaire Action Harmonie Santé....
Disponibles dans notre boutique du site ou auprès de
diététistes/nutritionnistes membres. Ou faites parvenir votre chèque en
inscrivant votre commande au 1385 Chemin des Patriotes Otterburn Park J3H
4K7 Les conseils santé d’Isabelle
Docteure en nutrition, Isabelle Huot propose un livre truffé de conseils pratiques qui s'adresse à toute personne soucieuse de son alimentation. Que ce soit pour réduire son taux de cholestérol, contrôler sa tension artérielle, prévenir le cancer, protéger ses os ou perdre du poids intelligemment, les conseils prodigués sont basés sur des données récentes, bien vulgarisées.
Disponible sur notre site au ou dans toutes les librairies au coût de 24,95$
Isabelle Huot
Éditions Publistar
24,95$
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne
Livre de recettes
TOFU TOUT FLAMME BRAVO FRANCES !
Voici un livre de recettes qui réussit même à séduire le plus carnivore d’entre nous !
Pour une première fois en Occident, le tofu est mélangé aux poissons, fruits de mer et viandes dans des recettes gastronomiques.
Chacune des recettes est illustrée et nous met l’eau à la bouche !
Certaines recettes sont de tendance française conventionnelle comme le canard à l’orange, la poêlée de foie gras, certaines représentent la nouvelle cuisine tels : le consommé de cailles et canard fumé style cappuccino, les brochettes de pétoncles.
Tout au long du livre, FRANCES BOYTE amalgame différents types culinaires comme la cuisine fusion (mole poblano), la cuisine ethnique (banique au tofu) ou encore la cuisine végétarienne avec des suggestions très rapides à exécuter telle la salade de tofu latino-américaine.
Sans moralité nutritionnelle, Frances Boyte présente des recettes originales créées en collaboration avec d'excellents chefs qui mettent en vedette un aliment encore jeune et nouveau en Occident : le tofu. Ce savoureux aliment offre de nombreuses possibilités de mariages culinaires. Pour le plaisir des sens, goûtez à la salade de homard et physalis au parfum d'orange, au tartare de thon au gratin de tofu et miso, au foie gras poêlé à la mangue caramélisée au sirop d'érable et tofu, au sandwich de tofu grillé aux jeunes pousses croquantes, à l'ail confit et à l'huile de sésame tranché au mirin, sauce soya biologique et gingembre, au délice de ricotta sur une tulipe de dentelle aux pistaches et terminez par la crème brûlée aux griottes et tofu.
Prix:30$ (tout inclus) mais se vend à 24,95$ en librairie.
Faites vous ce beau cadeau santé !
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
LIVRE DÉSOBÉSITÉ
Auteur : Jacinthe Côté ISBN : 2-89549-144-5 Prix : 17,95 $ en librairie
Genre : Essai
Parution : 22 septembre 2004
Le livre : L’obésité, bien plus qu’une simple question d’esthétisme ou d’inconfort, est en train de miner la santé de milliards de personnes dans le monde. L’embonpoint est devenu un problème social et économique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce petit guide passe en revue les facteurs qui, au fil des dernières décennies, ont favorisé l’embonpoint, notamment la sédentarité, la prise de poids excessive pendant la grossesse et la culture de la restauration rapide. Aujourd’hui, en plus de la génétique, nos choix de vie concernant l’alimentation et l’activité physique contribuent à accroître l’incidence de l’obésité. Ce guide participe également au débat concernant les régimes miracle et propose des solutions santé ayant un effet durable. L’auteur : Jacinthe Côté est titulaire d’un baccalauréat en science de la nutrition et d’une maîtrise en science et technologie agroalimentaire. Elle signe une chronique hebdomadaire sur la nutrition à La Presse.
Relations de presse : Pierrette Gravel Téléphone : (450) 674-2808
pierrette.gravel@videotron.ca
Vous pouvez le commander en ligne.
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GUIDE des interactions médicaments, nutriments et produits naturels.
Un livre à se procurer pour votre pratique. Nouvelle version comprend certaines interactions avec les suppléments. Prix: 50$ (tout inclus)
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
FESTINS VÉGÉTARIENS
Auteure : Danielle Lamontagne, nutritionniste
format 8½X11, 64 pages illustrées
Le cahier Festins végétariens vous propose :
· 10 étapes vers la qualité totale en alimentation
· 25 suggestions de menus complets · 80 recettes faciles à réaliser, riches en saveur et en fibres dont plusieurs recettes de base · 2 fiches détachables sur la cuisson des légumineuses et des céréales
· 1 mini guide alimentaire végétarien en couleurs pour afficher sur le frigo
· Plusieurs conseils pratiques en nutrition, des trucs pour la cuisine et des moyens pour économiser du temps
Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.
SPÉCIAL POSTAL pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au
casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
GUIDE ALIMENTAIRE VÉGÉTARIEN
Danielle Lamontagne, Dt.P.
format 8½X11, 6 pages
Tout en ne privilégiant aucune approche végétarienne particulière, le Guide alimentaire végétarien s’adresse à ceux et celles qui désirent abandonner ou diminuer leur consommation de viande, peu importe la raison.
Cet outil de 6 pages illustrées en couleur, basé sur des données actuelles en nutrition, indique les quantités requises chaque jour pour les enfants de 4 ans et plus, les adolescents, les adultes, les femmes enceintes et allaitantes. Les exemples de portions dans chacun des cinq groupes alimentaires, décrivent une foule d’aliments des plus connus au plus exotiques, de quoi en surprendre plusieurs.
Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997. SPÉCIAL POSTAL pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
GUIDE SUPPLÉMENT VÉGÉTALIEN 8½X11, 4 pages
Le Supplément végétalien s’adresse aux personnes qui ne peuvent ou qui ne veulent consommer aucun produit d’origine animale, ceci incluant les produits laitiers et les œufs. Cet outil doit se conjuguer avec le Guide alimentaire végétarien pour la charte des portions qui demeure la même. Un choix judicieux d’aliments variés dans chacun des neufs groupes alimentaires proposés par le Supplément végétalien permet de combler les besoins nutritionnels. Ces outils sont aussi disponibles par la poste.
Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.
SPÉCIAL POSTAL pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
NUTRITION VALUE OF FOOD
disponible en Anglais (aussi en français), rd Edition, 2004 M. Brault Dubuc and L. Caron Lahaie -Only Canadian Food Values Table -
From Canadian Nutrient File 2002
-More than 2,000 food items
-Values for energy and 38 nutrients
-Values for 100 grams and portions
-27 different food groups, including babyfoods
Price: $48.00 per volume Volume discount: 20% for University and College bookstores Shipping : $8 per volume or $10 for 2 volumes Québec et Ontario + GST Also available
NOUVELLE ÉDITION:
Valeur Nutritive des Aliments version française, 2003 (disponible aux mêmes conditions) To order you can do on line or write to: Société Brault-Lahaie 24, rue d’Anjou Saint-Lambert, Québec J4S 1K5 Tel.: 450.671.1276 Fax: 450.671.0148
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
Livre,
DE LA TÉTÉE À LA CUILLÈRE (Bien nourrir mon enfant de 0 à 1 an)
Linda Benabdesselam, Dt.P et autres
Éditons Hôpital Ste-Justine, Disponible en librairies 14,95$
Allaitement, alimentation de la femme qui allaite, comparaison de préparations lactées pour le nourrisson, introduction des solides, végétarisme chez le nourrisson, allergies alimentaires, coliques, etc.
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.
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