NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ
DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT
La chaire de recherche en obésité de l'Université Laval vous
présente son bulletin d'information en obésité, la référence des nouvelles
d'actualité en obésité:
La chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur
l'obésité vous présente son bulletin d'information sur l'obésité, la
référence des nouvelles d'actualité sur l'obésité.
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OBESITE-ACTUALITE:
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://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
Etiologie-Épidemiologie
L'obésité pourrait augmenter de 50 % en dix
ans
Lutter contre les kilos avant la grossesse
Angelo Tremblay : Mieux comprendre l'obésité
L'obésité liée à la télé
Complications
Maigrir, une arme contre le cancer
Traitement
Ô régimes! : Atkins
Chirurgie de l’obésité : on perd
davantage de poids avec le court-circuit qu’avec la gastroplastie
Obésité chez les enfants
Des moyens pour réduire l'obésité chez les
enfants
LE
COLA AURAIT UN EFFET HYPERACTIF
Prévention-Nutrition
Un petit-déjeuner régulier protégerait de
l'obésité
LUTTE À L'OBÉSITÉ : MANGEZ EN
FAMILLE!
DOSSIER SPECIAL
- Combattre l'obésité chez les jeunes:La Fondation Lucie et André
Chagnon propose d'investir 400 millions si Québec en fait autant
- Consultez le Rapport
Perrault
- Entrevues à Radio-Canada
- La
Bouffe des
jeunes Editorial
-
OBÉSITÉ JUVÉNILE : UNE CRISE DE SANTÉ PUBLIQUE!
Activité Physique
Découvrez votre style de
marche
Diabétique, lève-toi et marche…au moins deux kilomètres !
Société-Environnement-Industrie-Marketing
Les prêts-à-luncher et les demi-vérités sur
les allégations nutritionnelles et santé
Faut-il taxer la
malbouffe? - La tyrannie de la «santé publique»
La publication "
Aménageons nos milieux de vie pour nous donner le goût de bouger
"
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Nouvelles en bref
Le 7 octobre c'est la journée Nationale du Sport et de l'activité
physique au Québec.
Choisissez une activité dans votre région.
http://www.vasy.gouv.qc.ca/jnsap/
Communiqués de presse
Lancement de la programmation de la Journée nationale du sport et de
l'activité physique (8 septembre 2005)
Le gouvernement du Québec adopte un décret qui crée la Journée nationale
du sport et de l'activité physique (16 juin 2005)
Pour vous
désabonner ou abonner quelqu'un d'autre à la liste OBESITE-ACTUALITE:
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Site internet suggéré:
www.mangerbouger.fr
Conseil pratique:Les
Palmarès des nutriments
Mangez équilibré, Repas surgelés : lesquels
choisir ?
Congrès
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PREVALENCE:
L'obésité pourrait augmenter de 50 % en dix
ans
Agence France-Presse Genève 23 sept 2005
Le nombre de personnes souffrant d'un excès de poids ou d'obésité pourrait
augmenter de moitié d'ici 2015 si la tendance actuelle se maintient, et
cela va accroître les risques de maladies cardio-vasculaires, a indiqué
jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus d'un
milliard de personnes sont actuellement affectées dans le monde par un
excès pondéral et leur nombre pourrait atteindre 1,5 milliard avant 2015,
avertit l'OMS, avant la Journée mondiale du coeur qui aura lieu dimanche.
L'excès pondéral et l'obésité sont d'importants facteurs de risque de
maladie cardio-vasculaire, qui est la première cause de mortalité dans le
monde entier (17 millions de morts par an).
Longtemps considéré comme un problème des pays riches, l'excès de poids et
l'obésité «explosent littéralement» dans les pays pauvres, explique
l'OMS. Cette évolution est en particulier liée à une modification du
régime alimentaire, avec une augmentation du nombre de calories par jour,
et un plus grand apport de graisse, de sel et de sucre. Un autre facteur
est la diminution de l'activité physique due à la nature sédentaire des
activités professionnelles et au recours à des moyens de transports
motorisés.
Selon l'agence de santé de l'ONU, plus de 75 % de femmes âgées de plus
de 30 ans présentent un excès pondéral dans des pays aussi différents que
la Barbade, l'Egypte, Malte, le Mexique, l'Afrique du Sud, la Turquie et
les États-Unis. Les estimations sont similaires pour les hommes, l'excès
pondéral touchant 75% d'entre eux en Argentine, Allemagne, Grèce, Koweït,
Nouvelle-Zélande, Samoa et Grande-Bretagne.
«L'ampleur même du problème de l'excès pondéral et de l'obésité est
stupéfiante,» a souligné Catherine Le-Galès Camus, sous-directeur général
de l'OMS, chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale.
«L'aggravation rapide de ces deux problèmes dans de nombreux pays à revenu
faible et intermédiaire, a-t-elle ajouté, laisse présager une charge
écrasante des maladies chroniques pour ces pays au cours des 10 à 20
prochaines années, si des mesures ne sont pas prises dès maintenant.«
L'excès de poids est un facteur de risque majeur de cardiopathie,
d'accident vasculaire cérébral, de diabète et d'autres maladies
chroniques. «La réelle tragédie est que l'embonpoint et l'obésité ainsi
que les maladies chroniques qui leur sont liées sont en grande partie
évitables», selon Robert Beaglehole, un expert de l'OMS. «Environ 80%
des maladies de coeur, des attaques cérébrale et des diabètes de type 2 et
40% des cancers pourraient être évités par un régime sain, une activité
physique régulière et le renoncement au tabac».
SOURCE: OMS . L’OMS préconise une alimentation saine, davantage
d’activité physique et le renoncement au tabac
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2005/pr44/fr/index.html
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ETIOLOGIE:
Lutter contre les kilos avant la grossesse
Lauran Neergaard Associated Press Washington Le jeudi 22
septembre 2005
Pour que les kilos en trop ne deviennent pas une véritable obsession
pendant la grossesse, autant leur faire la chasse avant la conception. Aux
États-Unis, de nouvelles recommandations invitent les
gynécologues-obstétriciens à prendre des mesures particulières lorsque les
futures mères sont déjà trop grosses.
Parmi ces mesures figurent le conseil nutritionnel de ne
pas prendre trop de poids pendant la grossesse, le dépistage précoce du
diabète gestationnel (de la grossesse) et la prise d'un rendez-vous
avec un anesthésiste pour une péridurale en cas de césarienne en
urgence.
«S'il y a bien une période favorable aux changements d'habitude, notamment
à l'amélioration de son hygiène de vie, c'est pendant la grossesse»,
souligne le Dr Laura Riley, de l'hôpital général du Massachusetts, qui a
corédigé les recommandations publiées ce mois-ci par le Collège
américain des gynécologues obstétriciens (ACOG).
Les futures mères sont conscientes que tout ce qui touche à leur corps
peut retentir sur leur bébé. «Franchement, c'est la première fois de ma
vie que je n'ai pas eu de mal à manger sainement», témoigne Kristin
Noon-Batmaca d'Amesbuy, dont le fils, Teddy, est né il y a deux mois.
Après quatre ans de traitement de sa stérilité, qui se sont soldés par un
échec, Kristin Noon-Batmaca a perdu près de 40 kilos. Grâce aux conseils
de Laura Riley, elle a pu concevoir naturellement son bébé sans reprendre
de poids, et ce en mangeant des fruits et des légumes en grande quantité.
On ne sait pas combien de grossesses sont compliquées d'obésité. Les
autorités estiment qu'un tiers des Américaines adultes sont obèses. De
surcroît, la grande majorité des 110 000 personnes qui bénéficient chaque
année d'une opération de l'obésité consistant à réduire la taille de
l'estomac sont des femmes en âge de procréer.
L'obésité augmente le risque de fausses-couches et peut multiplier par
deux au moins le risque de diabète gestationnel ou de pré-eclampsie
(hypertension de la grossesse). Elle multiplie aussi par deux le risque
pour le bébé d'un défaut du tube neural, notamment de spina bifida,
pathologie qui se définit par l'absence de fermeture postérieure du canal
osseux (colonne vertébrale) dans lequel se trouve la moelle épinière. Plus
la femme prend du poids, plus son risque d'avoir une césarienne augmente
et plus cette opération est risquée. Les femmes obèses ont en effet
tendance à faire des hémorragies et des infections. Par ailleurs,
l'obésité rend l'examen du foetus difficile, notamment la surveillance de
ses bruits du coeur.
C'est pourquoi, aux Étas-Unis comme ailleurs, il est fortement recommandé
aux médecins de lutter contre les kilos avant la grossesse, un sujet
encore trop souvent tabou.
Source: ACOG
ACOG Issues Guidance to Ob-Gyns on Impact of Obesity During Pregnancy
http://www.acog.org/from_home/publications/press_releases/nr08-31-05-2.cfm
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ETIOLOGIE:
Angelo Tremblay : Mieux
comprendre l'obésité Passeport
santé.net
Quelles sont les causes de cet excès de poids généralisé?
Il n'y a pas de réponse simple, d'après le professeur Angelo Tremblay,
expert des questions d'obésité. L'obésité est une question fascinante
pour le physiologiste que je suis. C'est vraiment la problématique de la
relation des individus avec leur environnement. Nous avons dû nous ajuster
pour maintenir différents équilibres dans un contexte (famille, travail,
société) qui a peut-être trop changé par rapport à ce que nous étions
prêts à tolérer.
suite
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ETIOLOGIE:
L'OBÉSITÉ LIÉE À LA TÉLÉ
Passeport Santé.net
26 septembre 2005 - Il semble de plus en plus évident que
l'embonpoint et l'obésité chez les enfants sont liés au nombre d'heures
qu'ils passent devant le téléviseur. Cela aurait plus d'impact que le
régime alimentaire ou l'activité physique.
Après avoir suivi 1 037 enfants pendant dix ans, des chercheurs de
Nouvelle-Zélande1 ont observé que plus les jeunes passent
du temps devant le petit écran, plus leur indice de masse corporelle (IMC)
est élevé. L'IMC mesure le rapport entre la taille et le poids : un indice
de 25 ou plus indique un surpoids et un indice de 30 ou plus indique
l'obésité.
Chaque année, les chercheurs rencontraient les enfants afin de mesurer
leur IMC et recueillir les données quant à leurs habitudes de vie, dont
les heures passées devant la télévision, l'activité physique et leur
régime alimentaire. De 5 ans à 11 ans, les jeunes consacraient, en
moyenne, près de 11 heures à regarder la télé, les jours de
semaine. De 13 ans à 15 ans, ils y passaient même plus de 24
heures par semaine, incluant les samedis et les dimanches.
L'analyse des données montre qu'au fur et à mesure que le temps alloué
à la télé augmentait, l'IMC suivait la même courbe ascendante. Pour une
raison inexpliquée, ce lien semblait plus significatif chez les filles que
chez les garçons.Après avoir tenu compte des différents facteurs
pouvant influencer l'IMC, les chercheurs concluent que regarder la télé
est une mesure plus fiable que l'activité physique ou le régime
alimentaire pour prédire l'embonpoint et l'obésité. Nés en 1972 et en
1973, les participants à l'étude affichaient un taux d'embonpoint (11 %)
et d'obésité (1 %) relativement faible à la fin de l'étude. Ils étaient
alors âgés de 15 ans. Or, un suivi effectué en 2000 indique que 41 %
d'entre eux souffraient d'excès de poids à l'âge de 26 ans.
Les chercheurs soulignent que seulement quelques chaînes de télé étaient
accessibles lorsque les participants étaient enfants. Depuis, l'offre de
nouvelles chaînes a littéralement explosé avec l'arrivée du câble et de la
télévision satellite, sans compter l'avènement de la vidéo, du DVD, et des
jeux vidéo. Aussi, les auteurs craignent que l'épidémie d'obésité
infantile s'accentue si les parents ne limitent pas les heures que les
enfants passent devant la télé.
Ce constat semble appuyé par les résultats d'une récente étude
internationale2 montrant que la prévalence de l'obésité et
de l'embonpoint est plus élevée dans les pays où les enfants passent au
moins trois heures par jour, en semaine, devant la télé.
1. Hancox RJ, Poulton R,
Watching television is associated with childhood obesity: but is it
clinically important?, International Journal of Obesity, 13
septembre 2005. Prépublication sur Internet doi:10.1038/sj.ijo.0803071.
2. Janssen I, Katzmarzyk PT, Boyce WF, Vereecken C, et al,
Comparison of overweight and obesity prevalence in school-aged youth from
34 countries and their relationships with physical activity and dietary
patterns, Obesity Reviews, Mai 2005, Vol. 6, No 2,
123-32.
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ETIOLOGIE:
Télévision
et surpoids chez les enfants
Passeport Santé.net
Plus les enfants
regardent la télé, plus grands sont les risques qu'ils souffrent d'embonpoint
ou d'obésité. Des recherches, à travers le monde, le confirment.
Des statistiques qui parlent.
- Le nombre d'heures passées devant le téléviseur favoriserait le
surplus de poids chez les jeunes. En général, la prévalence de l'obésité
et de l'embonpoint infantiles est plus élevée dans les pays où les
enfants passent au moins trois heures par jour devant la télé, en
semaine, selon une étude internationale1.
- À l'inverse, les nations où les enfants font le plus d'activité
physique sont celles où la prévalence de l'obésité et de l'embonpoint
infantiles est la plus faible. Mais les effets de l'activité physique
sur le poids corporel des jeunes sont moindres que ceux liés à l'écoute
de la télévision.
- Étonnamment, la consommation élevée de sucres et de boissons
gazeuses ne semble pas avoir d'impact sur le poids des enfants d'âge
scolaire.
- Les enfants qui mangent peu de fruits et de légumes n'ont, en
général, pas plus d'excès de poids que ceux qui en consomment beaucoup.
- Les jeunes Israéliens sont accros à la télé, 66,2 % d'entre eux la
regardent plus de trois heures par jour. En Israël, la prévalence de
l'obésité et de l'embonpoint infantiles n'est pourtant que de 11,1 %.
- C'est en Suisse que les enfants sont le moins nombreux à regarder
intensivement la télé (24 %). C'est l'un des pays qui présentent la plus
faible prévalence d'obésité et d'embonpoint infantiles, parmi les 34
pays étudiés.
1. Janssen I, Katzmarzyk PT, Boyce WF, Vereecken C,
et al,
Comparison of overweight and obesity prevalence in school-aged youth from
34 countries and their relationships with physical activity and dietary
patterns, Obesity Reviews, Mai 2005, Vol. 6, No 2, 123-32.
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COMPLICATIONS:
Maigrir, une arme contre le
cancer
30 septembre 2005
L’obésité et, d’une manière générale, la surcharge pondérale, sont
associées à une augmentation du risque de nombreux cancers. Cette notion
est illustrée par une étude de cohorte de grande envergure dans laquelle
ont été inclus 66 786 sujets des deux sexes, en l’occurrence la Northern
Sweden Health and Disease Cohort). La période d’inclusion s’est étalée
entre 1985 et 2003.
Au cours du suivi, 2 691 cancers ont été diagnostiqués. L’association
entre index de masse corporelle (IMC) et risque de cancer a été étudiée à
l’aide d’une régression de Poisson. Chez la femme, en cas d’IMC > 27,1
kg/m2 (quartile supérieur), le risque de développer une tumeur maligne
quelle qu’elle soit a été estimé à 1,29 (versus IMC entre 18,5 et 22,2,
quartile inférieur), mais dans une analyse restreinte aux non fumeurs, il
passe à 1,47.
Toujours chez la femme, l’obésité définie selon les critères de l’OMS, en
l’occurrence un IMC > ou = 30 kg/m2, le risque de cancer est majoré de 36
% (versus IMC compris entre 18,5 et 25,0). Les cancers les plus
étroitement corrélés à l’obésité concernent l’endomètre, avec un odds
ratio de 3,53, l’ovaire (2,09) et le côlon (2,05). L’IMC est inversement
corrélé au risque de cancer du sein avant l’âge de 49 ans (OR, 0,58,
p<0,04). Chez l’homme, aucune relation significative n’a été mise en
évidence entre l’IMC et le risque global de cancer. Cependant, une analyse
restreinte aux hommes obèses (IMC > ou = 30 kg/m2) met en évidence, dans
cette catégorie de poids, une augmentation du risque de cancer du rein,
avec un OR de 3,63 et de 1,77 pour le cancer du côlon (en excluant les
cancers coliques détectés dans l’année qui a suivi l’inclusion dans
l’étude).
Cette étude de cohorte prospective souligne clairement l’association
positive entre IMC et risque de cancer. C’est chez la femme qu’elle est la
plus évidente, au point qu’en Suède, une extrapolation permet d’estimer
que 7 % des cancers féminins pourraient être évités chaque année par une
normalisation de l’IMC.
Lukanova A et coll. : “Body mass index and cancer : results from the
Northern Sweden Health and Disease Cohort.” Int J Cancer 2005 ;
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TRAITEMENT:
Ô régimes! : Atkins
Passeport Santé.net
Adieu pain, céréales, légumineuses, jus, lait, noix...
Bonjour monotonie! Et problèmes de santé? Le régime Atkins n'est
pas une manière saine de s'alimenter. C'est un régime déséquilibré qui
comporte trop d'inconvénients et de risques potentiels à long terme. Juste
le fait de supprimer les fruits durant deux semaines (phase 1) est déjà
préjudiciable pour la santé. Voyez ce qu'en pense la nutritionniste Hélène
Baribeau.
SUITE
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TRAITEMENT:
Chirurgie de l’obésité : on perd davantage de poids avec le
court-circuit qu’avec
la gastroplastie
26 septembre 2005
On dispose d’interventions conservatrices ou mutilantes pour traiter
l’obésité morbide. Dans les superobésités (index de masse corporelle –IMC-
>50kg/m²), on sait que les interventions conservatrices sont
insuffisantes. Mais pour les surpoids plus modérés, il a paru intéressant
de comparer dans un essai randomisé la gastroplastie verticale (GV) et le
court-circuit sur anse en Y (CCY) réalisés en cœlioscopie.
En un an, 83 malades (IMC > 40) ont été tirés au sort : 37 ont eu un CCY
et 46 une GV. Ils étaient comparables à tous points de vue et notamment
leur IMC moyen était identique, à 42. Dans la GV, on a confectionné une
poche gastrique (par agrafage vertical le long de la petite courbure) de
10 à 20 ml communiquant avec le reste de l’estomac par un canal calibré (5
cm) au moyen d’une bande prothétique. Le CCY a consisté à monter une anse
grêle de 75 cm sur une poche gastrique (10 à 20 ml) déconnectée du reste
de l’estomac, avec anastomose au pied de l’anse en aval de l’angle
duodénojéjunal.
Tous les malades ont reçu une prophylaxie de la thrombose et ont été
mobilisés précocement. Une alimentation liquide a été reprise dès que le
transit aux hydrosolubles a confirmé l’absence de fistule.
Les opérés ont été revus régulièrement pendant 2 ans, sauf deux perdus de
vue.
Il n’y a eu aucune conversion en chirurgie ouverte et toutes les
interventions programmées ont été effectuées. La réalisation du CCY a duré
en moyenne ½ h de plus que celle de la GV mais la durée d’hospitalisation
moyenne a été la même (3 j). Il y a eu 5 complications majeures après CCY
(saignements, sténose, suspicion de fistule) vs une seule après GV
(p=.0,08) mais les hémorragies sont devenues minimes après adaptation du
traitement anticoagulant. Les épreuves fonctionnelles respiratoires ou
musculaires se sont révélées similaires après les 2 interventions, de même
que le taux des complications respiratoires.
En revanche, les opérés avec CCY ont davantage maigri (84 % de leur
surpoids) que ceux ayant subi une GV (60 %) à 2 ans. L’IMC des premiers
est revenu de 42 à 28 vs à 33 après GV. De surcroît, alors qu’aucun des
opérés de CCY n’a subi de réintervention, celle-ci a été nécessaire, après
plusieurs tentatives de dilatation, chez 8 des opérés avec GV, qui ont été
repris en CCY (une migration de prothèse, 5 résultats insuffisants et 2
pertes de poids excessives).
Les 2 interventions sont donc comparables en termes de sécurité et de
durée de convalescence, mais le court-circuit assure une meilleure
réduction pondérale.
Olbers T et coll. : “Randomized clinical trial of laparoscopic Roux-en-Y
gastric bypass versus laparoscopic vertical banded gastroplasty for
obesity”. Brit J Surg., 2005 ; 92 : 557-62.
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ENFANTS: Des moyens pour réduire l'obésité chez les enfants
24 septembre 2005 PC Ottawa - Une nouvelle étude financée par
l'Institut canadien d'information sur la santé indique que les
repas-maison et l'activité physique accrue réduisent l'obésité
chez les enfants.
Cette étude a permis d'apprendre que les enfants qui se procurent
des repas préparés à l'école sont 39 % plus susceptibles d'accuser un
surpoids ou d'être obèses que les élèves qui emportent un repas de la
maison.
L'étude, publiée dans le Journal de l'Association médicale canadienne,
révèle également que les enfants qui fréquentent une école où l'activité
physique se fait rare sont plus susceptibles de souffrir d'obésité
ou de surpoids que ceux qui participent à des cours d'éducation physique
deux fois par semaine et plus.
Autre observation intéressante: les enfants qui soupent régulièrement
en famille sont moins susceptibles d'être obèses ou d'avoir un surpoids.
Source: Journal de l'Association médicale canadienne
http://www.cmaj.ca/jamc/
13 septembre, 2005,
Vol.173, n°6
http://www.cmaj.ca/cgi/content/abstract/173/6/607
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ENFANTS:
LE
COLA AURAIT UN EFFET HYPERACTIF
Passeport Santé.net
21 septembre 2005 - La consommation de cola par les enfants
d'âge scolaire pourrait affecter à la baisse leurs résultats
académiques, selon des chercheurs. Il semble que la caféine
contenue dans ce type de boissons gazeuses déclenche l'hyperactivité et
l'inattention.
Ce n'est pas d'hier qu'il est déconseillé de servir du cola aux jeunes
enfants, surtout en raison de la grande quantité de sucre qu'il contient.
Mais les résultats préliminaires d'une petite étude, présentés lors du
dernier congrès de l'American Psychiatric Association, mettent en lumière
les problèmes de comportements que la caféine peut causer chez les
enfants.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont choisi au hasard 20
élèves de premier cycle du primaire. Durant une séance de trois heures, on
leur permettait de boire jusqu'à 355 ml (12 oz) de cola, avec ou sans
caféine. On a remarqué qu'après avoir bu le cola contenant de la
caféine, 60 % des enfants atteignaient en moyenne cinq points de plus au
test Connors mesurant l'hyperactivité - sur une échelle de sept points. Il
s'agit là d'une augmentation de 352 %.
Même en éliminant l'effet du sucre et d'autres facteurs de risque, on
a observé un accroissement des troubles de l'hyperactivité dès que les
enfants avaient bu l'équivalent de trois quarts d'une canette de cola
de 355 ml (12 oz). Une telle canette contient 44 mg de caféine.
Selon les auteurs de l'étude, ces résultats tendent à montrer que
la caféine des colas peut affecter les capacités d'apprentissage des
enfants puisqu'elle favorise l'agitation, l'hyperactivité et
l'inattention. C'est pourquoi ils recommandent d'éviter de donner ce
type de soda aux élèves. Il est à noter qu'à quantité égale, le café
contient cinq fois plus de caféine que le cola.
1. Présentation des Drs Alan R. Hirsch et George Athey à la 158e
réunion annuelle de l'American Psychiatric Association, tenu à
Atlanta du 21 au 26 mai 2005.
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PRÉVENTION: Un petit-déjeuner régulier protégerait de l'obésité
AP Baltimore - Une étude américaine semble montrer que les
filles qui prennent de manière régulière un petit-déjeuner consistant,
riche en céréales notamment, sont moins sujettes à l'obésité
que celles qui sautent le premier repas de la journée. L'étude qui porte
sur 2400 jeunes filles a été menée pendant 10 ans par l'Institut de
recherche médicale du Maryland. Elle est publiée dans le numéro de
septembre de la revue de l'Association américaine de diététique (Journal
of the American Dietetic Association). Elle a été financée par les
Instituts nationaux de la santé et par le fabricant de céréales General
Mills. Quel que soit le petit-déjeuner, les filles qui mangent le matin
ont un indice de masse corporelle plus faible, reflet de l'obésité,
que celles qui jeûnent. L'indice est même encore plus bas chez celles qui
consomment des céréales. "Ne pas prendre de petit-déjeuner est la pire des
choses que vous puissiez faire, c'est le message que nous voulons faire
passer aux jeunes filles", a déclaré l'auteur de l'étude, Bruce Barton,
par ailleurs président de l'Institut de recherche médicale du Maryland.
Près d'une adolescente sur trois vivant aux États-Unis est trop grosse,
selon l'Association américaine de diététique. Le problème est
particulièrement inquiétant parce que la recherche souligne combien le
fait d'être en surpoids dans l'enfance rend difficile la lutte contre l'obésité
à l'âge adulte. La prise d'un petit-déjeuner diminue avec l'âge chez
les jeunes filles, soulignent les chercheurs. Et celles qui n'en prennent
pas ont tendance à augmenter leur consommation de graisses au cours de la
journée.
Source:
Journal of the American Dietetic Association
Volume 105,
Issue 9, Pages 1373-1382 (September 2005) Is Consumption of Breakfast
Associated with Body Mass Index in US Adults?
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PREVENTION:
LUTTE À L'OBÉSITÉ : MANGEZ EN FAMILLE!
Passeport Santé.net
Les repas familiaux préserveraient les jeunes de la prise
de poids excessive. (autre article sur ce theme)
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PREVENTION-SANTE PUBLIQUE: 800 millions pour combattre l'obésité chez les
jeunes
La Fondation Lucie et André Chagnon propose d'investir 400 millions si
Québec en fait autant
Fabien Deglise
Édition
du jeudi 29 septembre 2005 Le Devoir
Branle-bas de combat dans la
lutte contre l'obésité, l'embonpoint et la sédentarité de la jeunesse
québécoise. Pour encourager les jeunes à adopter de saines habitudes
alimentaires et à consacrer plus de leur temps à l'activité physique,
Québec pourrait disposer très vite d'un budget de 800 millions de dollars
jusqu'en 2015, financé à moitié par la Fondation Lucie et André Chagnon, a
appris Le Devoir. L'offre est conditionnelle toutefois à un effort
financier de la part du gouvernement et à la mise en place rapide d'une
série de mesures, comme par exemple l'adoption d'une politique québécoise
en alimentation ou l'octroi d'avantages fiscaux accordés aux fabricants et
distributeurs de bouffe santé dans les écoles et garderies, prévient
l'Équipe de travail pour mobiliser les efforts de prévention dans un
rapport qui doit être dévoilé ce matin.
«La Fondation Lucie et André Chagnon consent [...] à verser une
somme globale de 400 millions de dollars durant les 10 prochaines années
afin de financer 50 % des dépenses relatives à la mise en oeuvre et à
l'évaluation du projet [intitulé] Le développement de jeunes en santé au
Québec, peut-on lire dans le document dont Le Devoir a obtenu copie. Et
ce, en partenariat avec le gouvernement, dans l'optique où celui-ci
financerait l'autre 50 %.»
La somme est substantielle. Elle vise ainsi à donner des ailes à ce projet
qui se résume à 62 recommandations faites par le groupe de réflexion formé
par l'administration Charest dans la foulée du Forum des décideurs
d'octobre 2004. L'objectif ? Explorer, dans un contexte de lutte contre
l'obésité et la sédentarité, les solutions pour encourager l'offre
d'aliments sains à prix abordable dans les écoles et garderies. Le groupe
devait aussi se pencher sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire
grandir les jeunes dans des environnements favorisant l'activité physique.
Un an plus tard, le plan de match est donc sur la table. Et le programme
s'annonce chargé...
L'Équipe de travail formée de personnes oeuvrant dans les milieux
scolaires, de la santé, de la jeunesse ou des affaires municipales
recommande en effet à Québec d'adopter rapidement une politique québécoise
en alimentation afin de mieux encadrer le développement de modes de vie
sains. Cet encadrement passerait entre autres, selon le groupe, par une
révision des réglementations «concernant la publicité faite aux jeunes,
notamment en matière d'alimentation», une révision de la réglementation
des zones scolaires «pour limiter l'installation des établissements de
restauration rapide à proximité des écoles», l'octroi de subventions pour
mettre plus de verdure dans les menus des établissements scolaires ainsi
que la sensibilisation du personnel des services alimentaires aux vertus
du Guide alimentaire canadien.
Des incitatifs fiscaux
La taxe sur la malbouffe étant impopulaire, ce comité propose par ailleurs
l'inverse en demandant à Québec d'accorder plutôt des avantages
économiques et fiscaux aux épiceries et producteurs de produits sains
vendus dans les écoles et les garderies. Ce genre d'incitatifs pourrait
aussi s'appliquer «aux ménages dont les membres s'inscrivent à des
activités sportives», écrit-il.
Tout en conseillant à Québec de «revoir les contrats avec les
concessionnaires alimentaires» dans les écoles pour les rendre conformes à
la politique en alimentation, le groupe y va aussi de quelques
recommandations simples pour faire fondre le gras en trop des jeunes
Québécois. Avec, en tête, la «valorisation de l'utilisation des fontaines
afin d'augmenter la consommation d'eau» -- et limiter celle des boissons
gazeuses au sucre --, et l'aménagement dans les écoles d'endroits «pour
entreposer les vélos», peut-on lire dans le document remis il y a quelques
semaines au ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe
Couillard.
Urgence d'agir
Augmentation du temps dédié au sport, aménagement d'espaces de loisir dans
les villes, formation des consommateurs pour les aider à identifier la
malbouffe à l'épicerie, valorisation du transport en commun, aménagement
sécuritaire des «réseaux de transport actif dans les zones scolaires», les
recommandations faites par ce «premier comité intersectoriel» dans
l'histoire du Québec, mis sur pied pour améliorer la santé des jeunes,
n'ont visiblement rien voulu laisser au hasard. La démarche du comité a
été guidée, selon lui, par «l'épidémie d'obésité [qui] nécessite une
intervention urgent».
C'est que les mauvaises habitudes semblent plutôt bien installées au
Québec, reconnaissent les membres du groupe de travail. En 2003, par
exemple, «la proportion de jeunes de 12 à 17 ans qui atteignait le niveau
recommandé d'activité physique» (une heure par jour) était de 52 % chez
les garçons et 35 % chez les filles. Pis, dans des environnements toujours
plus obésogènes cohabitant «avec la valorisation de la minceur», fait
remarquer le groupe, près d'un jeune sur 4, âgé de 6 à 16 ans, doit
composer avec un surplus de poids. Un problème que 30 à 50 % des enfants
et 50 à 70 % des adolescents qui en souffrent traînent généralement
jusqu'à l'âge adulte.
Pour renverser la vapeur, l'équipe de travail invite donc le gouvernement
à mettre en place «une instance interministérielle décisionnelle, relevant
du premier ministre», peut-on lire, afin de coordonner une stratégie
nationale pour «le bien-être et le développement des jeunes». Elle
encourage aussi vivement les partenariats public-privé (PPP) afin de
dynamiser cette stratégie. «Le secteur privé, à but lucratif ou non
lucratif, est aussi un acteur à rallier autour des objectifs visant la
santé des jeunes. [Il] offre des occasions à saisir», peut-on lire.
La contribution, sous condition, de 400 millions de dollars de la
Fondation Lucie et André Chagnon, fondation privée à but non lucratif
créée par l'ex-magnat des communications pour la prévention de la pauvreté
et de la maladie, donne le ton, estime le groupe de réflexion. Il attend
maintenant la réponse du gouvernement, cet automne, avec la présentation,
espère-t-il, «d'un plan d'action comportant des objectifs clairs et un
échéancier à court terme» en réponse à ses nombreuses recommandations,
conclut le document.
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Le rapport Perrault du comité de travail du Forum
des générations peut-être consulté à l'adresse:
http://www.briller.gouv.qc.ca/documentation/pdf/rapport_perrault.pdf
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autres sources
Maisonneuve en direct
Malbouffe et inactivité
physique : quoi faire pour les vaincre?
29 septembre 2005 -
Les habitudes de vie des jeunes Québécois
nuisent à leur santé : alimentation déficiente et manque d'activité
physique, voilà les deux pôles d'un problème qui concerne, non seulement
les jeunes, mais l'ensemble de la société.
André Chagnon, ancien PDG de Vidéotron, offre 400 millions de dollars pour
lutter contre l'obésité, et demande au gouvernement du Québec d'en faire
autant.
À Montréal, un comité de travail sur la prévention en santé lance un cri
d'alarme : les habitudes de vie chez les jeunes Québécois nous conduisent
directement à une crise de santé publique. Le président du comité, et
maire de Sherbrooke, Jean Perrault, demande une action rapide et concertée
du gouvernement du Québec.
Il demande au gouvernement autant d'argent que ce que la famille Chagnon
offre, mais aussi une coordination entre les ministères concernés par la
santé des Québécois.
Les invités de la tribune : André Chagnon, président de la Fondation
Lucie et André Chagnon; Paul-Guy Duhamel, président de l'Ordre
professionnel des diététistes du Québec et membre de l'équipe de travail
pour mobiliser les efforts en prévention (2005); Raymond Gilbert,
vice-président de la Fédération québécoise des directeurs et directrices
d'établissements d'enseignement.
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/29092005/64446.shtml ???
aussi
Entrevue avec M. Jean Perrault
Site Internet :
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/radio/desautels/29092005/64458.shtml
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La Part des choses –
Radio Canada
L’obésité chez les jeunes
29 septembre 2005 - Il faut que les
pouvoirs publics agissent rapidement pour contrer l'obésité et la
sédentarité chez les jeunes Québécois, qui risquent de sérieux problèmes
de santé à l’âge adulte. C’est le constat que fait le comité de travail
formé par le gouvernement du Québec sur la prévention en santé.
L’ancien président de Vidéotron André Chagnon, qui est membre du comité,
se dit prêt à investir pour promouvoir la saine alimentation et l'activité
chez les jeunes. La Fondation Lucie et André Chagnon consacrera en effet
400 millions de dollars à cette cause, à condition que Québec en fasse
autant.
Bernard Drainville reçoit André Chagnon, qui explique sa vision
pour un Québec plus en santé et plus en forme.
Site Internet :
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/lapartdeschoses/#
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La Bouffe des
jeunes
Editorial du Devoir 3 oct 2005
OBÉSITÉ JUVÉNILE : UNE CRISE DE SANTÉ PUBLIQUE!
Passeportsanté.net
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ACTIVITE PHYSIQUE: Découvrez
votre style de marche
Êtes-vous de type zen ou pratico-pratique?
Marchez-vous pour vous déplacer ou par plaisir? Quels sont vos objectifs?
Du 1er au 31 octobre 2005, la campagne Mon style de marche de
Kino-Québec vous aidera à découvrir votre profil de marcheur afin de
mieux intégrer la marche dans votre vie de tous les jours.
Plus de détails »»
Pourquoi marcher ?
Il existe une foule d’excellentes raisons de marcher.
En voici quelques-unes tout aussi inspirantes les unes que les autres.
L’important, c’est de trouver celle qui correspond à nos goûts, à nos
aspirations et à notre style de vie. À partir de là, marcher devient un
véritable plaisir !
Je marche parce que c’est facile et accessible. La marche est une
activité simple et économique qui peut être pratiquée partout et par des
personnes de tout âge.
Je marche pour garder la forme. Marcher est une des activités les
plus bénéfiques qui soient : une trentaine de minutes par jour à un bon
rythme suffisent pour améliorer la santé de son cœur, de ses poumons, de
ses muscles et de ses articulations.
Je marche pour me ressourcer. Prendre l’air est une excellente
façon de s’accorder du temps pour soi et de rompre avec le rythme effréné
du quotidien. Une recette parfaite pour diminuer son stress et améliorer
son humeur.
Je marche pour me dépasser. Marcher peut devenir extrêmement
stimulant quand on se fixe des objectifs. Par exemple, on peut s’établir
un nombre de pas à atteindre sur son
podomètre ou
encore s’entraîner dans le but de participer à une randonnée ou à une
marche-bénéfice.
Je marche pour socialiser. En adhérant à un club de marche, on peut
découvrir de nouveaux horizons, mais aussi profiter des encouragements du
groupe et nouer de nouvelles amitiés.
Plus de détails »»
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ACTIVITE PHYSIQUE:
Diabétique, lève-toi et marche…au moins deux kilomètres
!
30 septembre 2005 La sédentarité est un des importants
problèmes de santé publique actuel qui concerne de façon aiguë les
patients ayant un diabète de type 2. Aussi est il demandé à ces derniers
d’avoir une activité physique régulière mais le plus souvent les conseils
restent flous.
Dans cette étude les résultats d’une intervention visant à développer
l’exercice physique chez 179 diabétiques de type 2 (âge moyen 62 ans) ont
fait l’objet d’une analyse « post-hoc ». Les patients étaient suivis
pendant 2 ans par la même équipe médicale avec une première consultation
de 30 minutes consacrée à la pratique de l’exercice physique, suivie d’un
entretien téléphonique au bout d’un mois par le même médecin puis de
consultations tous les 3 mois avec à chaque contact une évaluation de
l’exercice physique. L’activité physique était évaluée en MET/h/semaine
qui correspondent à des équivalents métaboliques et mesurent l’activité
physique en multiples de la dépense énergétique de repos. Les patients
étaient libres de choisir la nature de l’activité physique mais il était
conseillé de réaliser un exercice d’intensité modérée (40 à 60 % de la
réserve cardiaque) en aérobie et pour plus de 10 MET/h/semaine en
supplément de l’activité physique usuelle. La plupart des sujets ont
choisi la marche à pied.
L’évaluation de l’activité physique a permis de distinguer 6 groupes ayant
une activité d’intensité croissante qui ne différaient initialement ni
pour l’âge, ni pour le sexe, ni pour la durée du diabète, ni pour la
dépense énergétique de base. En 2 ans les paramètres biologiques n’ont pas
varié pour les patients dont l’activité physique était inférieure à 10
MET/h/semaine. Lorsque l’augmentation de l’activité physique dépassait 10
MET/h/semaine on notait une amélioration du taux d’HbA1c, de la pression
artérielle, du cholestérol total, des triglycérides et du risque
coronarien calculé. Pour une augmentation de l’activité physique
supérieure à 21 MET/h/semaine le poids, le tour de taille, la fréquence
cardiaque, la glycémie à jeun, le LDL et le HDL cholestérol s’amélioraient
significativement. Cette évolution s’accompagnait d’une diminution très
significative des coûts liés au traitement des patients.
Dans l’éditorial joint l’augmentation de l’activité physique est présentée
d’une manière plus accessible aux patients (et à leur médecin !). Ainsi 11
MET/h/semaine sont équivalents à 30 minutes de marche par jour ou 1,900
kilomètre par jour, ou encore 2400 pas par jour et 27 MET/h/semaine sont
équivalents à 77 minutes de marche par jour ou 5,100 kilomètre par jour,
ou encore 6400 pas par jour.
Cette étude montre qu’il existe une relation dose réponse entre
l’augmentation de l’activité physique et l’amélioration de l’état de santé
chez les patients ayant un diabète de type 2 avec un bénéfice significatif
dès que l’activité augmente de plus de 11 MET/h/semaine et un bénéfice
maximum pour une augmentation de l’activité physique de 27 MET/h/semaine.
Di Loreto C et coll : « Make your diabetic patients walk : Long term
impact of different amounts of physical activity on type 2 diabetes. »
Diabetes Care 2005 ; 28 : 1295-1302.
Hill JO : “ Walking and type 2 diabetes” Diabetes Care 2005 ;
28:1524-1525.
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INDUSTRIE-MARKETING: Les prêts-à-luncher et les demi-vérités sur les
allégations nutritionnelles et santé
Le Devoir SAMEDI, samedi 24 septembre 2005, p. D5
Deglise, Fabien
Il fallait s'y attendre: avec cette énième rentrée scolaire, la
prolifération sur les rayons des épiceries de nouveaux produits visant
directement les enfants (et les parents qui se font tanner le cuir pour
les acheter) allait de soi. Mais comme à l'accoutumée, ces aliments, loin
d'être tous recommandables, surfent sur la vague des demi-vérités
nutritionnelles pour se montrer sous leur meilleur jour. Sans que
personne semble s'en offusquer.
Le leurre fonctionne depuis des années. Et la compagnie Schneiders,
spécialiste de la charcuterie ultra-industrielle et de la saucisse faite à
partir de viandes séparées mécaniquement, vient à nouveau de l'activer
avec ses Smart Lunches, un ersatz de lunch présenté comme une arme
fatale pour lutter contre le manque de temps - ou d'imagination. Avec,
dans une même boîte, huit craquelins, du fromage à la crème, des raisins
secs, trois mini-saucisses à la dinde, de la mozzarella en barre et un peu
de lait au chocolat, ce prêt-à-manger s'avère être une version appauvrie
des plateaux-repas servis sur les ailes d'Air Canada, entre Toronto et Los
Angeles par exemple. Une comparaison qui peut très vite être oubliée par
les parents pour mieux permettre au produit de se faufiler dans le sac à
lunch des générations montantes.
La stratégie? Elle est toute simple. Un logo (inventé par la compagnie)
annonce que ce produit est le «meilleur choix». Le subterfuge
s'accompagne d'une liste de vertus («source de fibres», «bonne
source de calcium», «bonne source de zinc», «sans huiles végétales
hydrogénées») et d'un slogan plus que convaincant à l'heure où l'obésité
et l'embonpoint prolifèrent dans les écoles: cette solution repas est «un
lunch équilibré»... si on ajoute «des fruits et légumes frais», avoue
quand même la compagnie.
L'équation, tout comme la liste des allégations nutritionnelles, n'est
bien sûr pas totalement fausse. Elle a par contre le mérite de détourner
les regards des autres aspects de ces prêts-à-luncher qui, eux, peuvent
laisser perplexe. Et l'excès d'emballage qui caractérise ces produits
n'est pas le plus inquiétant. Une lecture rapide du tableau des valeurs
nutritionnelles suffit à s'en convaincre. Ce «carburant» alimentaire pour
bien suivre en classe en après-midi, frugal une fois sorti de sa première
boîte, arrive quand même à faire entrer dans l'organisme d'un enfant pas
moins de 1,3 gramme de sel, soit plus de la moitié de ce qu'il
devrait consommer en une journée. Rappelons ici que l'abus de sel (dont le
sodium est une des composantes) et une bonne santé du coeur ne vont pas
ensemble!
Cette «révolution gastronomique», diraient les cyniques, génère aussi à
elle seule 22 grammes de sucre - l'équivalent de trois sachets de
sucre utilisés pour adoucir le goût du café, par exemple - en plus
d'encourager le grignotage plutôt que les vertus salutaires d'un repas
complet et équilibré, comme à la maison.
«Source de vitamine D» et «contient des protéines», annonce Petit Danimals,
une boisson au lait de Danone. L'entreprise oublie de parler du 0,1
gramme de gras trans par portion et, surtout, des 15 grammes de sucre
(!) que contient ce produit faussement perçu comme un yogourt par des
parents qui s'attendent à n'y trouver que les bienfaits qui l'accompagnent
normalement.
Hershey adopte la même technique avec ses nouvelles barres,
baptisées SnackBarz, qui «[contiennent] deux éléments nutritifs
essentiels (fer et vitamine B1)», peut-on lire sur la boîte. Ce qui est
vrai... en quantité pas forcément impressionnante toutefois et accompagnée
surtout de sucre et de sel comme on s'attend à en trouver dans ce genre de
plaisir sucré. Quand à Pepsi, la multinationale a trouvé la parade
idéale, un logo «bien manger, bien vivre» qui, d'un coup, donne à
ses créations gastro-industrielles des couleurs de repas ou de collation
santé. Il fallait y penser.
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MARKETING: Faut-il
taxer la malbouffe? - La tyrannie
de la «santé publique»
Jacob Sullum
Directeur de la revue Reason et
auteur des ouvrages For Your Own Good: The Anti-Smoking Crusade and the
Tyranny of Public Health et Saying Yes: In Defense of Drug Use*
Édition du
mercredi 28 septembre 2005 Le Devoir
En juin 1994, la compagnie R. J. Reynolds
achetait de la publicité dans les journaux américains pour critiquer
l'intention de l'État d'augmenter considérablement les taxes sur le tabac.
Ces annonces proclamaient à la blague: «Aujourd'hui le tabac! Demain les
produits à forte teneur en gras» Les promoteurs de la campagne antitabac
ont vite répliqué que les cigarettes sont le seul produit légal dont
l'usage normal mène l'utilisateur à la tombe. Ils ont bien ri à l'idée
d'une éventuelle taxe sur les cheeseburgers et la crème glacée.
Or, six mois après la mise en garde saugrenue de R. J. Reynolds, le
spécialiste en obésité de l'université Yale, Kelly Brownell, recommandait
l'adoption d'une taxe sur les produits à forte teneur en gras dans la page
d'opinion du New York Times.
À la fin de 1997, le U.S. News & World Report estimait que cette nouvelle
taxe serait une bonne idée pour améliorer l'état de santé des gens. En
2003, le commentateur Morton Kondracke déclarait quant à lui qu'une taxe
sur la teneur en gras et en sucre des aliments contribuerait à décourager
la suralimentation, à augmenter les budgets des programmes d'éducation et
à recouvrer une partie des milliards de dollars dépensés par l'État pour
le traitement des maladies liées à l'obésité.
Au Québec, le ministre du Sport et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, a
suggéré en début d'année d'imposer une nouvelle taxe sur la «malbouffe»
pour en décourager la consommation et contribuer au financement
d'installations sportives.
Mêmes arguments
Comment une blague absurde est-elle pratiquement devenue, dix ans plus
tard, une politique gouvernementale ? Les promoteurs de la campagne
antitabac se défendent bien d'avoir pavé la voie à une taxe sur les
aliments nuisibles, mais leurs arguments sont aussi valables, sinon
davantage, pour ces aliments que pour le tabac.
Dans les deux cas, on retrouve de puissantes compagnies qui peuvent
facilement être pointées du doigt pour leur capacité à piéger les jeunes
dans des habitudes malsaines et difficiles à abandonner qui donnent lieu à
des taux considérables de maladies et de décès. L'intervention de l'État
serait justifiée par les dépenses publiques considérables qu'imposent ces
mauvaises habitudes et la santé publique justifierait le recours à une
panoplie de mesures gouvernementales qui ouvrent la porte à une
intervention illimitée de l'État dans la vie privée des gens.
La logique qui permet de traiter aujourd'hui l'obésité comme un problème
de santé publique est la même qu'on invoque pour lutter contre d'autres
habitudes qui présentent des risques pour la société, incluant le
tabagisme, la consommation d'alcool et la conduite d'une bicyclette sans
casque de protection. Les jeux de hasard et les jeux vidéo, quoique sans
rapport direct avec la santé, sont également dans la mire des spécialistes
de la santé publique, dont le credo est actuellement repris à volonté par
les gouvernements en mal d'intervention.
Protégés contre eux-mêmes
La santé publique se manifestait jadis par des études statistiques, des
quarantaines, des campagnes de vaccination, la construction d'aqueducs et
d'usines de traitement des eaux usées, l'inspection des restaurants, la
réglementation des rejets industriels et l'approbation ou non des produits
pharmaceutiques.
Désormais, au nom de la santé publique, les gouvernements interdisent la
publicité sur le tabac, augmentent les taxes sur les spiritueux, obligent
les gens à attacher leur ceinture en automobile et envoient les
utilisateurs de drogues illégales en prison ou en thérapie.
Jadis, les fonctionnaires de la santé publique pouvaient faire valoir
qu'ils protégeaient la population contre les agents de contagion, contre
les émissions de gaz toxiques d'une usine polluante, contre une source
d'eau contaminée, contre une intoxication d'origine alimentaire, contre
les remèdes de charlatans, autant de dangers provenant de l'extérieur.
Aujourd'hui, ces fonctionnaires ont pour objectif de protéger les
individus contre eux-mêmes. On comprend ainsi pourquoi l'usage de la
cigarette est considéré comme un problème de santé publique et pourquoi,
selon des politiciens comme le ministre de la Promotion de la santé de
l'Ontario, Jim Watson, «le gras fait office de nouveau tabac».
Les fonctionnaires et politiciens semblent avoir oublié que les habitudes,
aussi malsaines soient-elles, ne sont pas contagieuses, qu'elles ne
s'acquièrent pas accidentellement comme on attrape un vilain rhume. En
règle générale, les gens choisissent volontairement d'adopter des
habitudes qui comportent certains dangers et l'État devra certainement
compter avec l'opposition des personnes qui ne veulent tout simplement pas
changer leurs habitudes.
Comment l'État devrait-il réagir à l'opposition des habitués du gras comme
du tabac ? Selon le ministre ontarien Jim Watson, la première étape est de
les persuader d'abandonner leurs mauvaises habitudes de vie et de voir
s'ils y souscrivent. C'est aller un peu vite. À mon avis, il saute une
étape, qui est de se demander si l'on souhaite vraiment vivre dans une
société où nos habitudes à risque sont l'affaire de tout le monde.
*L'auteur prononçait hier un discours sur le thème Malbouffe et obésité :
quel rôle pour les gouvernements ? devant l'Institut économique de
Montréal.
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COMMENTAIRE:
Malbouffe -
Plaidoyer pour la liberté de choix... à
risques
Fabien Deglise
Édition
du mercredi 28
septembre 2005
Les mesures coercitives pour lutter contre
l'obésité et les mauvaises habitudes alimentaires conduisent les
gouvernements sur un terrain glissant. Pis, au nom de la santé publique,
plusieurs États s'arrogent désormais «le droit illimité de se mêler de la
vie privée des gens» alors que la solution se trouve peut-être ailleurs,
estime Jacob Sullum, journaliste au magazine californien Reason, de
passage à Montréal, hier.
------------------------------
ENVIRONNEMENT: La publication
Aménageons nos milieux de vie pour nous donner le goût de bouger
s’adresse aux divers intervenants municipaux : élus, professionnels du
domaine de l’urbanisme, du loisir, du transport et de la sécurité, membres
de comités ayant à coeur la qualité de vie. C’est une invitation de
Kino-Québec à aménager et à entretenir des environnements qui favorisent
la pratique d’activités physiques, dans le but d’enrichir la qualité de
vie des membres de leur collectivité.
-----------------------------
Site internet suggéré :
www.mangerbouger.fr
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS),
mis en place et coordonné depuis 2001 par le Ministère de la Santé, a pour
objectif d’améliorer la santé des Français en agissant sur le déterminant
nutrition. La nutrition recouvre l’activité physique et
les apports alimentaires. Parmi les repères de consommation élaborés
dans le cadre du PNNS, deux concernent les aliments riches en glucides. Il
s’agit ainsi :
• d’augmenter la consommation de féculents (sources d’amidon) ;
• et de limiter la consommation de produits sucrés (boissons
sucrées, confiseries, chocolat, pâtisseries, desserts sucrés…).
Dans ce cadre, le Ministère de la Santé et des Solidarités, l’Assurance
Maladie et l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé
(INPES) lancent une grande campagne de sensibilisation sur ces deux
repères, en direction du grand public et des professionnels de santé.
« Nous ne sommes jamais très loin
des solutions qui permettent de protéger notre santé ». Tel est le message
de cette campagne qui prend la forme :
• pour le grand public,
• de trois films diffusés en septembre 2005 :
un film destiné aux adultes et 2 films s’adressant aux enfants, également
présents au cinéma en décembre prochain.
Ces films recommandent de limiter la consommation de produits sucrés et
gras et de temps en temps préférer, à la place, des fruits et de l’eau.
• d’une campagne presse féminine et parentale : une annonce destinée aux
femmes, et deux annonces pour les parents, portant sur l’intérêt
d’associer légumes et féculents, à chaque repas.
• pour les professionnels de santé,
• d’un nouveau numéro de « Repères pour votre pratique », édité par
l’INPES sur le thème : « Produits sucrés, féculents et santé : que
conseiller ? »,
• d’une rubrique « INPES et votre pratique », à paraître dans la presse
médicale s’intitulant : « Produits sucrés, féculents et vos patients ».
Je vous invite à retrouver les éléments de la campagne sur le site
www.mangerbouger.fr
===============================
Conseil du mois: Les
Palmarès des nutriments
En tout, 500 aliments
importants, répartis en 25 palmarès pour autant de
nutriments : calcium, magnésium, potassium, vitamine A, vitamine C,
vitamine D, etc. Pour manger les aliments qui comptent!
---------------------------------
Extenso: Mangez équilibré
Pour des gâteaux et des muffins faibles en matières grasses.
Saviez-vous qu’il est possible de réduire la quantité de matières grasses
dans vos recettes de gâteaux et de muffins sans en altérer le goût ?
Lire la suite
Extenso; Repas surgelés : lesquels choisir ?
Les congélateurs des supermarchés proposent une variété
impressionnante de repas surgelés.
Lire la suite
Fibres
Les fibres sont des glucides qui ne peuvent être digérés et absorbés
par l’organisme.
Lire la
suite
===============================================
Formation Continue
======================================================
Nouveautés
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
Pour en savoir davantage sur
l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la
prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire
de recherche sur l'obésité
http://www.obesite.chaire.ulaval
.ca
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Congrès à venir
- NAASO 2005 Annual
Scientific Meeting,
Vancouver, British Columbia, October 15- 19, 2005.
- -----------------------------------------------------------------
- 23 octobre prochain
de 7 h à 10 h au Palais des Congrès de Montréal un symposium
satellite intitulé
-
Perspectives d’avenir en prévention des MCV
- Venez entendre des
conférenciers de prestige tels que : Dr Frank Hu, M.D., M.H.P.,
Ph.D. (Harvard School of Public Health), Dr Anil Nigam, M.D.,
M.Sc., FRCPC, Dr Jean-Pierre Després, Ph.D., FAHA, Dr Gilles
Paradis, M.D., M.Sc., FRCPC, Dr Johanne Tremblay, Ph.D.,
Dr Alain Poirier, M.D., M.Sc.
- Pour plus de détails sur les sujets traités par les conférenciers,
cliquez ici.
- -----------------------------------------------------------------
- 4-5 November 2005
7th International Symposium on
Neurobiology of Obesity
- Session 1: The regulation of
energy balance – Overviews
- Session 2: Circuitries involved in
energy balance regulation
- Session 3: Targets for drugs
- Quebec, 4-5 November 2005 organized by the Merck
Frosst/CIHR Research Chair in Obesity
- Programme et inscription
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/symposium.html (10 places de
disponible)
- ------------------------------------------------------------------
- Société Canadienne de Physiologie de l'Exercice :
Du concept à la
pratique : vers une vie saine au Canada
- Lac Leamy, Gatineau, Quebec, du 9 au 12 novembre
2005.
http://csep.ca/csep2005.asp
- ============================================
Pour vous
désabonner ou abonner quelqu'un sur la liste obesite-actualites:
http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1
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CLUB DE LECTURE SÉLECT EN NUTRITION
AVEC HÉLÈNE BARIBEAU ET FRANCES BOYTE
Depuis quelques années, des informations en nutrition sont publiées chaque jour par le biais de différents médias. Être à jour est devenu un devoir sans fin. Frances Boyte et Hélène Baribeau ont exprimé le désir de former un club de lecture sélect afin de mettre en commun ces nouvelles informations. Ce club sélect s’adresse aux diététistes désireux et désireuses d’échanger des informations pertinentes en nutrition afin de multiplier nos connaissances et aussi partager et élargir nos champs d’expertise respectifs afin d’être à la fine pointe des nouveautés en matières de nutrition et d’alimentation.
Échanger des informations dans un club de lecture c'est en même temps développer notre réseau de contact professionnel, lequel une fois développé peut servir à aller chercher des informations de pointe rapide et se transmettre des contacts qui parfois vont déboucher sur des contrats ou des emplois. Un club de lecture, c'est établir aussi une solidarité professionnelle entre diététistes.
Étant consciente de nos horaires respectifs chargés, nous avons prévu planifier 3 rencontres par année d’une durée de 1 heure 30. Les rencontres se dérouleront dans la salle de conférence d’Aliments de Santé Laurier, à Place Laurier, Ste-Foy.
La troisième rencontre le 1er février 2006 de 7h30 à 9h00.
Voici l’horaire proposé des rencontres :
7h30-7h45 : bienvenue et petit déjeuner
7h45 à 8h05 : première présentation
8h05 à 8h25 : deuxième présentation
8h25 à 8h45 : discussion et questions
8h45 à 9h00 : organisation de la prochaine rencontre
PROCHAINS SUJETS À VENIR :
Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées suivantes, le plus rapidement possible :
Au plaisir de se rencontrer,
Hélène Baribeau
Tél. 651-3262 ou 653-8636
Courriel : helenebaribeau@sympatico.ca
Frances Boyte
Tél. 261-3286 ou 650-3256
Courriel : Francesboyte@hotmail.com