Il nous fait plaisir de vous informer que la
version 2005 de l’outil éducatif « Nourrir mon bébé de la naissance à 1 an »
est enfin disponible. Vous trouverez à l’adresse internet suivante le bon de
commande www.clscsuzorcote.qc.ca
Cette version allie les nouvelles recommandations de Santé Canada et celles
du « Mieux Vivre avec notre enfant 2006» visant à débuter les aliments
complémentaires à partir de 6 mois que ce soit pour les bébés allaités ou
ceux nourris avec une préparation commerciale pour nourrissons.
Nous avons également été soucieuses de rencontrer les exigences de l’Initiative
des Amis des Bébés (IAB) dans tous les détails de rédaction. C’est avec
fierté que nous pouvons affirmer que « Nourrir mon bébé » est en conformité
IAB. Pour ce faire, nous avons pu compter sur la généreuse collaboration
d’expertes en la matière : Dr. Suzanne Dionne, Louise Dumas, Josée Martel,
et Lydia Rocheleau.
Toujours aussi attrayants et très visuels, le calendrier et la brochure
seront sûrement encore très appréciés des parents qui désirent être guidés
dans l’introduction des aliments pour leur bébé.
Sylvie Renaud, Dt.P
CLSC Drummond
(819) 474-2572 poste 309
Marie-Josée Audet, Dt.P.
CSSS-d’Arthabaska-Érable CSSS Drummond –
Point de service CLSC Suzor-Côté
(819) 758-7281 poste 2132
Lucie Fortier, Dt.P.
CSSS d’Arthabaska-Érable
Point de service CLSC-CHSLD de l’Érable
(819)362-6301 poste 240
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Droit au Cœur (titre de travail)
Une nouvelle émission à la télévision de Radio-Canada
Pour l’automne 2005, la Société Radio-Canada présente une nouvelle émission intitulée provisoirement Droit au Coeur.
Droit au Cœur est une émission témoignage. Chaque jour, trois personnes viendront en studio pour témoigner d’un problème spécifique dans leur vie. Chacune de ces personnes, à tour de rôle, sera reçue par notre animateur (non-déterminé) et notre psychologue (non-déterminé). Ensemble, ils tenteront de trouver des solutions ou simplement de dire tout
haut ce que vivent tout bas des centaines de personnes en sachant combien le témoignage de vie peut aider autour de soi.
Afin d’en arriver là, l’équipe de Droit au Cœur doit faire une émission-pilote. C’est donc dans cet esprit que nous vous convions à nos studios.
Nous sommes à la recherche de personnes correspondant au profil suivant pour jeudi le 30 juin à 12h30 à l’entrée principale de la Maison de Radio-Canada :
Une femme qui souffre de surplus de poids et qui ne s’aime pas ainsi. Cette femme est souvent à la diète ou s’empêche de faire des activités à cause de son poids.
Son mari, son conjoint ou son chum, lui, est « maigrichon », mais il aime sa femme comme elle est. Il trouve la situation souvent difficile. Il voit sa femme souffrir souvent.
Chacune des personne recevra un cachet de 75,00$.
L’émission-pilote ne sera pas diffusée sur les ondes. Il s’agit d’un test uniquement.
Merci de communiquer avec moi afin d'obtenir plus de détails,
Brigitte Bédard
Recherchiste pour Droit au Coeur
450.926.3059
NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ
DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT
La chaire de recherche en obésité de l'Université Laval vous présente son
bulletin d'information en obésité, la référence des nouvelles d'actualité en
obésité:
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ETIOLOGIE: Petit poids de naissance et surcharge pondérale chez la femme
adulte : une combinaison à risque coronarien élevé
http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/E1/2F/0A/A0/index.htm
08 juin 2005
Le débat concernant l’influence de l’environnement prénatal sur le risque
cardiovasculaire de l’adulte est loin d’être clos. Les études
épidémiologiques de cohorte ont mis en évidence un abaissement d’environ 20
% de ce risque par kilo supplémentaire à la naissance. L’interprétation de
cette association s’affine quand on fait intervenir l’indice de masse
corporelle à l’âge adulte : l’interaction entre petit poids de naissance et
surcharge pondérale ultérieure semble augmenter encore le risque coronarien
chez l’homme. Les résultats sont plus contradictoires chez la femme et une
étude longitudinale américaine a été consacrée à la relation entre poids de
naissance, IMC de l’adulte et risque vasculaire coronarien et cérébral au
féminin.
A partir de l’étude des infirmières américaines débutée en 1976, a été
constituée en 1992 une cohorte de 66111 participantes nées à terme après une
grossesse monofoetale et capables d’indiquer leur poids de naissance. Ce
travail, rétrospectif et prospectif, a mis en évidence 1504 évènements
coronariens (infarctus du myocarde et morts subites) et 1164 accidents
vasculaires cérébraux survenus entre 1976 et 2000.
Toutes catégories de poids de naissance confondues, le risque de
coronaropathie chutait de 23 % par kilo de poids supplémentaire et celui
d’accident vasculaire cérébral de 11 % ; l’exclusion des enfants macrosomes
de plus de 4,5kg accentuait encore la tendance. La relation entre poids de
naissance et accident vasculaire ischémique se rapprochait du risque
coronarien (chute de 22 %), contrairement aux hémorragies cérébrales pour
lesquelles aucune association n’était retrouvée à l’inverse d’autres études.
Le risque de coronaropathie était particulièrement élevé chez les femmes qui
présentaient à la fois un petit poids de naissance et une surcharge
pondérale à l’âge adulte, tandis que le risque d’accident vasculaire
cérébral n’était pas modifié par cette association.
Cette étude confirme donc et quantifie l’existence chez la femme d’une
relation inverse entre poids de naissance et risque cardiovasculaire, ce
risque étant majoré par une surcharge pondérale à l’âge adulte. Le facteur
favorisant les problèmes vasculaires pourrait être soit une prise de poids
rapide après la naissance, ce qui impliquerait de prévenir une surcharge
dans l’enfance ou à l’âge adulte, soit un « rattrapage » du potentiel
génétique statural, et la prévention devrait alors viser les retards de
croissance intra-utérins. Mais il pourrait aussi s’agir d’une véritable
interaction biologique entre croissances pré et post-natale : une
détermination, génétique ou environnementale, de petit poids de naissance
rendrait particulièrement vulnérable à un contexte de suralimentation à
l’âge adulte.
Rich-Edwards JW : “ Longitudinal study of birth weight and adult body mass
index in predicting risk of coronary heart disease and stroke in women.” BMJ
2005 ; 330 : 1115.
http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/abstract/330/7500/1115
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ETIOLOGIE: La mondialisation pourrait aussi contribuer à l'obésité
La Presse 1 juin 2005, p. A19 Krol, Ariane
La mondialisation et les inégalités socioéconomiques qui l'accompagnent
sont-elles responsables de l'obésité? C'est très plausible, affirment deux
spécialistes de ce problème de santé maintenant considéré comme une
épidémie. Quelles que soient les causes de l'obésité chez un individu
(alimentation, sédentarité, prédispositions génétiques, etc.), l'équation de
base demeure la même: un bilan énergétique déséquilibré dans lequel l'apport
calorique excède les dépenses énergétiques.
Physiologiste et titulaire de la chaire de recherche du Canada en activité
physique, nutrition et bilan énergétique à l'Université Laval, Angelo
Tremblay a réfléchi à certains mots clés associés à la mondialisation, tels
productivité, rentabilité, profitabilité, travail, technologie et
innovation. " Est-ce qu'un environnement qui gravite autour de ces mots clés
peut créer un environnement qui débalance le bilan énergétique? " a-t-il
demandé hier, dans le cadre du Forum économique international des Amériques.
Plusieurs données scientifiques l'incitent à considérer ce scénario. Le
manque de sommeil, d'abord. Des études ont noté une augmentation de l'indice
de masse corporelle (IMC) chez les petits dormeurs. " La privation
expérimentale de sommeil affecte le niveau de certaines hormones ", explique
Angelo Tremblay. La privation de sommeil diminue à la fois le niveau d'une
hormone qui favorise la diminution de la prise alimentaire, la leptine, et
la sécrétion d'une hormone qui augmente le désir de manger, la ghreline. Or,
les Américains dorment une à deux heures de moins par jour qu'il y a 40 ans.
En 1960, seulement 15,6 % des jeunes adultes dormaient moins de sept heures
par jour. En 2001, ils étaient 37,1 %, indique Angelo Tremblay.
Il y a aussi le stress, qui augmente les niveaux des glucocorticoïdes, des
hormones qui agissent sur le métabolisme des glucides. Le cortisol, en
particulier, augmente le désir de manger. Les liens entre le stress et les
gains de poids ont fait l'objet de nombreuses études depuis plus de 20 ans.
Plus récemment, Angelo Tremblay et son équipe ont mené une expérience sur la
sédentarité et le stress psychologique. Ils ont demandé à un groupe
d'étudiants de rédiger un texte à l'ordinateur et à un autre de relaxer,
puis ils ont laissé tous les participants manger à leur guise. Résultat?
Alors que les étudiants des deux groupes ont dépensé le même nombre de
calories, ceux à qui on avait demandé un texte ont ingurgité en moyenne 200
calories de plus.
Des chercheurs de l'Université Laval ont aussi suivi des résidants de Québec
durant une dizaine d'années, de l'adolescence à l'âge adulte. Tous ont
engraissé, mais une partie des sujets féminins accusaient un gain de poids
deux fois plus important que les autres. Leur récepteur de glucorticoïdes
pourrait être plus sensible au stress.
" Est-ce que l'obésité est un effet secondaire de la mondialisation? Je
serais bien tenté de dire oui pour certains individus vulnérables exposés à
un contexte féroce susceptible d'induire des changements hormonaux qui
favorisent le gain de poids ", a conclu Angelo Tremblay.
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Pour le directeur du Centre de santé publique et de nutrition de
l'Université de Washington, le lien entre obésité et mondialisation ne fait
aucun doute. " La lutte contre l'obésité et la précarité sont une seule et
une même chose ", affirme Adam Drewnowski. Selon lui, il est temps de
s'intéresser aux effets de Wal-Mart plutôt qu'à ceux de Pepsi ou de
McDonald's. " Si les gens achètent de la nourriture à bas coût parce qu'ils
sont pauvres, qui les a rendus pauvres? "
Le comté de Seattle-King, qu'a étudié Adam Drewnowski, confirme encore une
fois que les segments les moins riches de la population sont plus touchés
par l'obésité. Dans les quartiers où la valeur des maisons tournait autour
de 150 000 $, le taux d'obésité atteignait 23,1 %. Mais il n'était que de
5,9 % dans les zones où les maisons se vendent 1,8 million. Le chercheur est
en train de dresser une carte de la restauration rapide à Seattle. " Les
consommateurs tendent à acheter- et à avoir accès à- plus de nourriture à
bas prix ", dit-il.
M. Drewnowski cite une étude française qui a classé des aliments selon leur
coût pour 1000 calories. Les moins chers sont le sucre, l'huile et le
beurre. Viennent ensuite les céréales, le fromage, le lait et le poisson.
Mais les produits qui, à calories égales, coûtent le plus cher, sont les
fruits et les légumes." Paradoxalement, en essayant d'économiser de
l'argent, vous pourriez finir par manger davantage ", dit le chercheur
américain.
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ETIOLOGIE: Face à l'obésité, les inégalités sociales se confirment en France
Libération, Le Figaro 8 juin Accéder à la version intégrale
Martine Perez indique dans Le Figaro que selon l'analyse par l'assurance-maladie
du volet « obésité » de l'enquête décennale santé de l'Insee de 2003,
réalisée auprès de 40 000 personnes, « la France compterait plus de 3,4
millions de personnes obèses. Près de 6,3 % des femmes étaient concernées en
1980, 7 % en 1991, 10,5 % en 2003. Les données sont similaires pour les
hommes. Pour la tranche des 20-64 ans, cette analyse relève que les obèses
sont plus souvent inactifs que ceux ayant un poids normal ou seulement un
surpoids. Par ailleurs, il apparaît que le pourcentage d'inactifs pour des
raisons de santé ou autre croît de manière linéaire avec l'importance de
l'obésité », remarque la journaliste.
Martine Perez ajoute que « l'analyse selon la catégorie sociale confirme que
les ouvriers et agents de maîtrise regroupent le plus fort pourcentage
d'obèses (entre 12 et 14 % respectivement) ».
La journaliste remarque de plus que « les données de l'Insee concernant les
enfants confirment cette tendance : comme pour les adultes, c'est dans les
familles d'ouvrier spécialisé ou employé de bureau que la proportion
d'enfant présentant une obésité est la plus forte (respectivement 17 et 15
%). C'est aussi dans ces groupes que l'on retrouve la plus importante
proportion d'enfants massivement obèses (plus de 5 %). A l'opposé, les
ingénieurs, les cadres ainsi que les professeurs ont moins de 1,2 %
d'enfants souffrant d'obésité sévère », note Martine Perez.
La journaliste indique par ailleurs que « l'analyse des données montre aussi
une disparité géographique de l'obésité : le Nord-Est, la Normandie et la
région Centre compte les proportions d'obèses les plus importantes. A
l'opposé, le Sud, mais aussi la Bretagne, l'Ile-de-France et le Grand Ouest
se révèlent être des régions où la normalité du poids est mieux préservée
que la moyenne nationale ».
Julie Lasterade se penche également dans Libération sur « les contours moins
flous de la France obèse ». La journaliste constate que « les Français
grossissent, et à vue d'oeil. Malgré le plan national nutrition santé,
malgré la lutte contre l'obésité devenue l'une des priorités de la loi de
santé publique ».
Julie Lasterade remarque notamment que « d'après l'enquête de l'assurance
maladie, une grande majorité [des obèses] (63 %) se déclarent en bonne
santé. Et plus de 65 % considèrent qu'ils ont «une alimentation bien ou
plutôt bien équilibrée». […] Mais le risque des obèses de souffrir d'une
maladie chronique est 3 fois supérieur à celui des personnes ayant un poids
normal. Conséquence, leurs dépenses de soins de ville sont supérieures de 27
% et ils consomment 39 % de produits pharmaceutiques en plus. En revanche,
il n'y a pas de différence entre les dépenses de santé d'un enfant obèse et
celles d'un enfant au poids normal », note la journaliste.
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EPIDEMIOLOGIE: Régime alimentaire:Le style de vie occidental fait tort aux
immigrants
PC mercredi 29 juin 2005, p. 26
Ottawa - Les immigrants qui s'installent au Canada à la recherche d'une vie
meilleure y trouvent aussi un produit dérivé - un tour de taille élargi. Une
étude menée par Statistique Canada constate qu'à leur arrivée, les nouveaux
venus sont moins susceptibles de souffrir d'excès de poids que les Canadiens
de naissance - mais que tout cela change en une génération ou deux.
Selon l'agence fédérale, ce que l'on appelle communément l'"effet de la
bonne santé des immigrants" a tendance à s'estomper au fil du temps, l'état
de santé des nouveaux immigrants convergeant vers celui de la population
dans son ensemble, et ce, pour tous les groupes ethniques. Cela s'explique
vraisemblablement par l'adoption d'un régime alimentaire occidental et d'un
style de vie nord-américain, c'est-à-dire plus sédentaire.
Cependant, Statistique Canada relève des différences persistantes entre les
différents groupes ethniques quand il est question d'excédent de poids. Les
immigrants d'Asie de l'Est et d'Asie du Sud-Est courent moins de risques
d'acquérir un excédent de poids que les Blancs, qui sont, eux, moins
susceptibles d'obésité que les autochtones.
Ces observations sont basées sur les données tirées de l'Enquête nationale
sur la santé de la population, entre 1994-1995 et 2002-2003.
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COMPLICATIONS: L'obésité entraîne une forte progression des maladies
chroniques
La Presse jeudi 2 juin 2005, p. A13 Krol, Ariane
D'ici 15 ans, les maladies chroniques, qui sont souvent causées par
l'obésité, seront responsables de presque 75 % des décès dans le monde,
souligne le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les efforts individuels ne suffiront pas à enrayer cette épidémie.
C'est connu, le surplus de poids augmente les risques de souffrir de
nombreuses maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, les
accidents vasculaires cérébraux, le cancer et le diabète. " Les maladies
chroniques représentent maintenant 60 % des décès dans le monde chaque année
et 43 % des coûts mondiaux de la maladie. D'ici 2020, ce sera probablement
73 % des décès et 60 % des coûts de la maladie ", a déclaré le directeur
général de l'OMS, Jong-wook Lee, dans le cadre du Forum économique
international des Amériques, hier à Montréal.
Aux causes traditionnelles de la malnutrition comme la pauvreté, les
maladies d'origine parasitaire et l'eau contaminée s'ajoutent les problèmes
de santé causés par les changements dans l'alimentation et dans la qualité
de la nourriture, l'apparition d'aliments à faible coût et à forte
concentration calorique et la réduction de l'activité physique.
Les jeunes sont aussi très vulnérables, comme le prouve la montée de
l'obésité chez les enfants de moins de 11 ans au Royaume-Uni et dans
plusieurs autres pays, en particulier au sein des populations les moins
favorisés. " Ils ne sont pas en mesure de choisir entre des styles de vie ou
de comprendre les conséquences de leurs habitudes alimentaires. Ils
dépendent des soins et des connaissances des adultes. Comme ils sont très
réceptifs, ils constituent aussi des proies faciles pour les publicités sans
scrupules ", a souligné le directeur général de l'OMS.
Pour renverser cette tendances, il faudra de vastes initiatives ciblant
l'alimentation et l'activité physique, dit-il. " Durant trop longtemps, être
trop gros était d'abord perçu comme un choix personnel. Il est vrai que les
individus peuvent faire beaucoup, mais ils ont besoin du soutien de la
société, de l'environnement, du marché, de la maison, du milieu de travail
et de l'école. Lorsqu'ils doivent résister à des pressions sociales et
économiques pour demeurer en santé, une minorité seulement y parvient. "
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COMPLICATIONS: L'obésité facteur de suicide chez les jeunes
AP 7 juin 2005
Chicago - Les adolescents qui se considèrent trop gros ou trop maigres sont
deux fois plus nombreux que les autres à penser ou à faire une tentative de
suicide, indique une étude. La recherche, publiée dans le numéro de juin de
la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine , a été effectuée à
partir d'un sondage mené en 2001 auprès de 13 601 étudiants de la 9e à la
12e année scolaire. Environ 19 % des étudiants interrogés lors de cette
enquête ont affirmé avoir pensé au suicide au cours de l'année précédente et
9 % ont dit avoir fait une tentative.
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TRAITEMENT: Contrôle de l'hypercholestérolémie au cours du diabète de type 2
: cela dépend aussi de l'opinion du médecin
Le bénéfice du traitement de l’hypercholestérolémie en cas de diabète de
type 2 a été largement établi par des essais cliniques en bonne et due forme
dont les résultats sont on ne peut plus convaincants. Cependant, la mise en
pratique de ces derniers dans le monde réel laisse quelque peu à désirer,
comme le montre une étude longitudinale ...
Franciosi M et coll. : “Impact of physicians’beliefs and practices on
cholesterol levels in patients with type 2 diabetes : a longitudinal
assessment.” Am Heart J 2005; 149: 104-111.
http://www.medscape.com/viewpublication/129_toc?vol=149&iss=1
http://www.medscape.com/viewarticle/498481
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS. OPINION :Des frites, de l'orangeade et du soccer
Les 11 et 12 juin derniers, des centaines d'enfants, filles et garçons,
regroupés en cent dix-neuf équipes, ont participé au tournoi de soccer
Mini-Mondial de Sherbrooke dans quatre parcs de la ville. Le travail
remarquable des jeunes arbitres et de nombreux bénévoles, dont plusieurs
parents, est tout à fait méritoire.
Malheureusement, l'activité a été entachée par la présence ostensible de
McDonald's, principal commanditaire, qui a voulu faire de l'événement un
immense véhicule publicitaire à ses couleurs. En effet, les participants
(des enfants de moins de 10 ans se sont vu offrir des boissons gazeuses, un
coupon échangeable contre une portion de frites, ainsi qu'une gourde portant
la marque de la chaîne de restauration rapide. Même les médailles de
participation remises aux joueurs portaient le célèbre "M"! D'autres
commanditaires, un peu moins visibles toutefois, ont aussi profité de cette
vitrine: les restaurants Mike's donnaient par exemple une carte rabais; le
certificat de participation distribué aux enfants affichait divers autres
logos.
Compte tenu du problème de la malbouffe et de l'obésité grandissante qui
frappent les jeunes, il est fort déplorable que des organisations sportives
se fassent complices des stratégies déployées par l'industrie du fast food
pour redorer son image. Faut-il rappeler qu'en vertu de la Loi sur la
protection du consommateur, la publicité imprimée, radio et télédiffusée
destinée aux enfants de moins de 13 ans est strictement interdite?
Or, l'industrie cherche à contourner les interdictions. Pepsi investit, par
exemple, les écoles primaires par le truchement de programmes d'activités
sportives. La fin de semaine en question, c'était McDonald's qui envoyait un
message discutable: Pourquoi se soucier d'avoir une bonne alimentation? La
dépense énergétique occasionnée par un peu d'activité physique autorise les
aliments sucrés et gras. Comme si la consommation régulière de fast food
n'hypothéquait pas la santé!
Il est grand temps que les élus adoptent des politiques visant à débusquer
la logique marchande et l'endoctrinement juvénile qui caractérisent les
manifestations sportives. Car force est de constater que les partenariats,
pierre angulaire de la Politique du sport et de l'activité physique de la
Ville de Sherbrooke, ouvrent toute grande la porte à des pratiques
condamnables. Dans le contexte actuel, les objectifs de Sherbrooke de
favoriser, à travers sa Politique du sport et de l'activité physique, le
mieux-être de la population, le maintien et l'amélioration de la qualité de
vie et de promouvoir la santé sont à mettre au nombre des voeux pieux.
J'espère que les élus municipaux et les organisations sportives sauront
débarrasser les activités récréatives de cette forme de pollution. Cela
impliquera peut-être de revenir à des événements de moins grande envergure.
Soit! Le sport amateur, surtout au niveau des jeunes enfants, peut
certainement s'en accommoder.
Christine Hudon, Arrondissement de Lennoxville
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS: Au sucre !
La Presse 12 juin 2005, p. ACTUEL1 St-Jacques, Sylvie
Caramels mous, sucettes multicolores, Mr Freeze, jujubes rutilants... Les
enfants, c'est connu, jettent leur dévolu sur les sucreries à un âge où ils
n'ont pas encore appris à hurler "qu'est-ce qu'on mange pour dessert ?" et
les occasions ne manquent pas : Halloween, Pâques, Noël, Saint-Valentin et
fêtes d'amis. Sous ses airs candides, le sucre est un séducteur rusé, prêt à
toutes les astuces pour réussir sa campagne de charme, au grand désespoir
des parents dépassés par ce redoutable ennemi givré. Et par ceux qui en font
le marketing...
"Dès qu'on les amène, on doit dire non, non, non parce qu'ils sont attirés
par les emballages colorés avec les personnages de films. Ils disent que ce
sont les MEILLEURES céréales ou les MEILLEURES barres tendres, même s'ils
n'y ont jamais goûté. Mais oui, parfois je cède. C'est que j'ai moi-même la
dent sucrée", avoue cette technicienne en diététique.
"Le goût pour le sucré est inné", soutient Nathalie Jobin, nutrition-niste
au centre Extenso de l'Université de Montréal. À peine âgés de trois jours,
les bébés démontreraient déjà une préférence pour les aliments sucrés. "La
position des papilles qui détectent le sucre, sur le bout de la langue, en
fait un goût attirant pour les jeunes enfants. Le sucré est donc associé à
quelque chose de rassurant. À trop entretenir ce goût, l'enfant peut
développer un penchant pour l'intensité", dit-elle.
Sucre au quotidien
Les vendeurs de sucreries ont depuis longtemps compris qu'ils pouvaient
faire des affaires d'or avec la menue monnaie des petits clients des
dépanneurs. Tous les personnages de dessins animés, de Shrek à Monster Inc.
se sont, un jour ou l'autre, retrouvés au fond d'une boîte de céréales
sucrées.
Selon une étude récente de l'Institut de la statistique du Québec, les
bonbons, grignotines et boissons gazeuses font partie de l'alimentation
quotidienne de 34% des enfants de 6 à 8 ans et de 44% des adolescents de 15
à 16 ans. Le Canadien moyen (toutes catégories d'âge confondues) dépense
environ 68% par année en friandises sucrées soit 10,3 kilos (22 livres) de
chocolat, jujubes, bonbons, sucettes...
Boissons rafraîchissantes Canada nous informe qu'au pays, les ventes de
boissons gazeuses atteignent un peu moins de 3,5 milliards par année (ou 111
litres par habitant). Chaque Canadien consomme annuellement, en moyenne, 100
litres de boissons énergisantes ou "sportives" (comme le Gatorade).
Sournoise récompense
"Sur le plan nutritif, ce n'est pas le sucre comme tel qui est dangereux,
mais plutôt propension à prendre la place d'aliments sains comme les fruits
et les légumes", nuance Nathalie Jobin. Le sucré est synonyme de récompense,
pour tous ceux qui ont grandi avec des promesses de crème glacée
conditionnelles à une portion de brocolis avalée en entier.
Yves Potvin est éducateur physique et porte-parole du Comité d'action EPS,
qui milite pour plus de sport à l'école. Il ne cesse de s'indigner contre
une culture qui récompense les jeunes par les bonbons, la malbouffe et les
boissons gazeuses. Le chocolat ou la pizza pour financer une sortie de fin
d'année, très peu pour lui. "À la cafétéria ce midi, il y avait un élève qui
avait pour dîner un sandwich au Nutella, un Joe Louis et deux ou trois
autres desserts, avec un punch aux fruits bourré de sucre. Il n'avait aucun
légume", dit-il, sur un ton légèrement exaspéré. Mais l'enseignant ne baisse
pas les bras. Loin de là. "Ce matin, avec un groupe d'élèves, nous avons lu
les ingrédients sur une étiquette. Les enfants ont appris que le fructose et
le glucose étaient du sucre dissimulé sous un autre nom. Ils n'en revenaient
pas", explique-t-il.
Le don d'ubiquité
"Il y a du sucre partout, c'est hallucinant. Pour une cuillerée à soupe de
ketchup, par exemple, on compte une cuillerée à thé de sucre. Toutes les
boissons gazeuses, les céréales, les produits transformés, le salami, les
pains à hot-dog en contiennent. De sorte que dans une année, les gens
consomment une quantité de sucre supérieure à leur poids corporel. On en
trouve même dans les cigarettes, parce qu'il augmente l'impact de la
nicotine", s'insurge le documentariste Brian McKenna, réalisateur de la
série L'Empire du sucre diffusée récemment à Radio-Canada.
" Des compagnies comme Coca Cola ou Pepsi investissent 100 millions dans
leur marketing pour ensuite refuser toute responsabilité à l'égard des
comportements de consommation des individus. J'ai confronté Wayne Gretsky
qui a, tour à tour, été porte-parole pour Seven Up, Coca Cola et Pepsi. Et
il juge que les parents doivent assumer l'entière responsabilité de ce que
boivent leurs enfants, sans reconnaître que sa notoriété exerce un pouvoir
sur les fans de hockey. "
Maman de deux petites filles, Nathalie Jobin, qui n'a rien d'une extrémiste-
" interdire entraîne généralement la réaction qu'on ne veut pas "-,
reconnaît que l'influence des pairs et de la pub impose un boulet
supplémentaire aux parents qui se soucient de l'alimentation de leurs
rejetons. " Lorsque les enfants reviennent d'une visite chez des amis, je me
rends compte que l'influence des pairs est assez forte. Quand ma fille
réclame les mêmes craquelins emballés accompagnés de fromage que mange son
amie, j'essaie de lui faire comprendre qu'elle aussi, elle est chanceuse.
Que peut-être que son amie aimerait avoir des muffins maison dans sa boîte à
lunch. "
La drogue des petits?
" Après des fêtes comme Noël ou la Saint-Valentin, mes enfants vivent une
sorte de période de sevrage où ils ont vraiment la " dent sucrée ". On
dirait que plus ils mangent de sucre, plus ils en veulent. Et puis s'ils
entretiennent trop le goût du sucré et en mangent à tous les repas, la
réaction est instantanée: ils ont la bougeotte et la chamaillerie n'est pas
loin. Sur mon fils de 4 ans, le sucre a un effet flagrant: il devient
survolté et a des yeux gros comme des billes ", constate Nathalie Lacoste.
Le sucre cause-t-il la dépendance? Janette Bertrand, après tout, n'a-t-elle
pas confessé ses épisodes de détresse ou elle prenait des " brosses de sucre
" avec de la cassonade? McKenna considère qu'en saupoudrant abondamment de
sucre les collations et les aliments transformés destinés aux enfants,
l'industrie sucrière encourage une dépendance hâtive à la substance. "
Certains laits maternisés contiennent du sucre ", s'indigne-t-il, en notant
qu'il existe sur le marché des biberons portant le logo de Coke ou de Pepsi.
" Les compagnies de cola refusent de le reconnaître, mais certains parents
déduisent alors que c'est correct de donner du cola à leur bébé. "
Pas cher et pas bon
Le problème, c'est que les denrées sucrées coûtent souvent peu cher et
procurent une impression de satiété instantanée. Dans plusieurs machines
distributrices, par exemple, les bouteilles d'eau sont vendues 1,50 $ alors
que les boissons gazeuses sont à 1 $. Dans le monde, l'OMS estime à 22
millions le nombre d'enfants de moins de 5 ans qui sont obèses ou souffrent
d'un excès de poids. De ce nombre, 17 millions vivent dans les pays en
développement. Tous sont à risque de souffrir un jour du diabète de type 2.
Dans un colloque intitulé Energy is Delight, qui avait lieu à l'Université
McGill en avril dernier, Adam Drewnowski, directeur du Centre pour la santé
publique et la nutrition de l'Université de Washington, a fait valoir que
les préférences alimentaires étaient souvent motivées par la densité
énergétique. Un régime dense en énergie (composé d'aliments à haute teneur
en sucre et gras raffinés) est une stratégie répandue chez les plus pauvres
de la société.
" Nous nous leurrons en croyant que tous les aliments coûtent la même chose
", a-t-il dit. Dans cette foulée, la doyenne de la faculté d'agriculture et
de science alimentaire de McGill, Deborah Buszard, a fait valoir que les
subventions accordées aux producteurs de maïs américains ont engendré des
surplus de maïs bon marché qui servent à produire du sirop de maïs et du
fructose. Dans l'Empire du sucre, Brian McKenna a d'ailleurs démontré que
les aliments sucrés avec ces substances ne procuraient pas un sentiment de
satiété satisfaisant et, du coup, incitaient à manger davantage.
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS: Seuls à la maison, les ados mangent mal
Le Soleil samedi 4 juin 2005, p. A4 Ballivy, Violaine
Les jeunes avouent avoir besoin de leurs parents pour s'alimenter sainement
Quand leurs parents ne sont plus là pour surveiller leurs petits, que
font-ils ? Ils ne dansent pas. Ils mangent. Et mal, très mal. Même à 16 ans,
alors qu'ils sont en âge de conduire une automobile et de réclamer d'être
traités en adultes, les adolescents avouent candidement avoir encore besoin
de leurs parents pour s'alimenter sainement.
La question est posée à la volée devant une classe de quatrième secondaire
de la région de Québec, visitée par LE SOLEIL au lendemain de la publication
de deux nouvelles études confirmant la dégradation de la condition physique
des adolescents du pays : qui mangera seul ce soir ? Une dizaine de mains,
soit près de la moitié du groupe, se dressent. Première surprise. Que
mangerez-vous ? "Je vais me faire cuire un steak. Sans légumes", précise
bien un adolescent. "Je ne sais pas... Ce qu'il va rester dans le frigo...
Probablement des biscuits." "Du fromage en écoutant la télévision." "De la
pizza", "des chips, des biscuits", ajoutent trois autres filles. Deux autres
offrent une réponse à faire sourire les diététistes, mais dans les deux cas,
le repas a été préparé par un parent attentionné...
Les jeunes savent pourtant qu'il ne s'agit pas là d'un repas idéal. Quand on
leur demande d'expliquer en quoi consiste une saine alimentation, ils
récitent la ritournelle des règles du guide canadien arc-en-ciel. "Cinq à 10
portions de fruits et légumes par jour..." Les publicités colorées,
placardées dans les autobus, ont bien imprégné les esprits.
Paradoxe
Le hic, alors ? Disons qu'il s'agit du paradoxe de la surinformation... Les
librairies sont bondées d'ouvrages plus alléchants les uns que les autres
vulgarisant les dernières tendances culinaires, les chefs des grands
restaurants font les vedettes au petit écran et dans les magazines -
Montréal a même dédié son dernier salon du livre à cette industrie en pleine
croissance. C'est peut-être trop. Les jeunes semblent perdus dans cette
abondance. "Ma mère est capable de préparer un bon repas santé. Mais moi, je
ne sais pas comment faire un boeuf bourguignon", résume une adolescente.
Appuyée par les hochements de tête entendus de ses camarades.
"Nous souffrons maintenant d'incompétence culinaire de base", confirme Marie
Marquis, une professeure au département de nutrition de l'Université de
Montréal qui multiplie les enquêtes sur leurs habitudes alimentaires des
familles québécoises. "Dans la rue, quand on demande aux passants la recette
d'une omelette, la réponse est hésitante. Les gens vont dire que ça fait
longtemps qu'ils n'en ont pas fait, qu'ils auraient besoin de jeter un coup
d'oeil dans un livre. Il y a 25 ans, ils l'auraient su illico."C'est vrai
qu'il n'y a jamais eu autant de livres et de magazines sur le marché,
remarque Mme Marquis. Mais, même pour les adultes, c'est devenu un
divertissement. Les gens les feuillettent, mais ne font l'acte que rarement,
quand ils reçoivent des amis."
Et quand ils se risquent à le faire pendant la semaine, c'est de la cuisine
"illusion", ou IKEA. Ils assemblent des aliments déjà préparés : un
vol-au-vent au poulet devient casse-tête entre pâte congelée, sauce blanche
en sachet, poulet précuit...
Ennui
"Pourtant, une salade, c'est santé, et c'est pas compliqué à faire..."
réfléchit à voix haute un jeune ado, perdu dans son short trop grand. C'est
sa voisine, les cheveux sombres lâchement noués vers l'arrière, qui, sortant
de sa torpeur, met le doigt sur le malaise. "On est capables de suivre une
recette dans un livre. Mais ce n'est vraiment pas motivant de manger tout
seul le soir... de cuisiner quand on est tout seuls. Alors on ne le fait
pas. C'est tout."
La semaine dernière, l'organisme Jeunes en forme a décerné - sans surprise -
un misérable D aux jeunes Canadiens pour qualifier leur forme physique. Les
jeunes, loin de renier ces chiffres - ils voient bien que leur tour de
taille enfle - , ne pointent pas instinctivement les plaisirs chocolatés et
les bouteilles de bulles sucrées qui s'achètent à tous les étages de la
polyvalente, mais plutôt, à force d'échanger sur le sujet, la solitude. 40 %
d'entre eux sont seuls à table au moins une fois par semaine, et 14 % le
sont entre trois et sept fois, révélait cet hiver l'Institut de la
statistique du Québec. "Quand mon père est là, je commence à préparer le
souper quand j'arrive de l'école, puis il m'aide et on mange ensemble...
Mais ces temps-ci, il ne mange plus avec moi, alors j'ai arrêté de
cuisiner."
"Comme on ne se réunit plus en famille pour souper, les jeunes ont perdu
leurs repères et n'apprennent plus les notions de base en regardant leurs
parents prendre plaisir à cuisiner", remarque Mme Marquis.
Et l'école ne sera plus là pour corriger cette lacune. Les cours d'éducation
familiale qui permettaient aux élèves d'apprendre à mitonner quelques plats
simples et équilibrés ont été exclus du nouveau régime pédagogique et
disparaîtront à la rentrée.
Les ados et la bouffe
Plusieurs études confirment la détérioration de l'état de santé des jeunes
Canadiens. Voici quelques données publiées par l'organisme Jeunes en forme
et par la chercheuse Marie Marquis.
-30 % des Québécois de 12 à 14 ans mangent seuls au moins une fois par
semaine.
- 25 % des garçons et 18 % des filles mangent tous les jours devant le petit
écran.
- Un adolescent sur deux s'écrase au moins deux heures par jour devant le
petit écran de la télé... sans compter le temps consacré à l'ordinateur.
- Les trois quarts des Canadiens estiment que les jeunes devraient faire au
moins 30 minutes d'éducation physique par jour. Pourtant, à peine 14 % des
écoles primaires et 4 % des écoles secondaires en offraient autant en 2000.
La situation devrait néanmoins changer au Québec, à partir de 2006, quand un
minimum hebdomadaire de deux heures de sport sera prévu à l'horaire des
petits du primaire.
- En 20 ans, le taux d'obésité infantile au Canada a quintuplé (de 2 à 10 %
en 2001).
- À peine 55 à 60 % des enfants issus de familles à faible revenu pratiquent
régulièrement un sport. Les familles plus aisées affichent un peu mieux : 70
à 80 %.
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PREVENTION:Les guides alimentaires doivent contenir des mises en garde
La Presse 30 mai 2005, p. A7 Krol, Ariane
Avis aux fonctionnaires de Santé Canada qui planchent actuellement sur la
révision du Guide alimentaire canadien: la prochaine édition de ce document
doit comporter des mises en garde très claires sur les aliments camelote et
les calories vides. C'est du moins ce que la nutritionniste américaine
Marion Nestle, réputée pour ses positions très critiques à l'égard de
l'industrie alimentaire, souhaiterait voir dans un guide alimentaire idéal.
" Il faut qu'il y ait des énoncés très clairs sur ce que les gens ne
devraient pas manger: le junk food." Tout le monde sait ce que c'est, et ça
ne veut pas dire de ne pas en manger du tout. Ça veut seulement dire que ce
ne sont pas des aliments de tous les jours ", a fait valoir Mme Nestle,
jointe à New York.
" Il faut voir comment les entreprises agroalimentaires ont créé un
environnement qui les aide à vendre plus de nourriture. Ainsi, c'est devenu
socialement acceptable de manger plus souvent et dans plus d'endroits. C'est
devenu socialement acceptable pour les enfants de consommer des boissons
gazeuses dans les écoles, alors que ça n'était pas le cas aux États-Unis
auparavant. Et c'est devenu socialement acceptable pour les gens de manger
de très grosses portions ", souligne la nutritionniste.
Elle est très déçue de la nouvelle pyramide alimentaire- l'équivalent de
l'arc-en-ciel du guide canadien- lancée aux États-Unis à la mi-avril. " Une
des forces de la vieille pyramide, c'est qu'elle indiquait clairement que
vous n'étiez pas supposé manger beaucoup de junk food. Ça a disparu et c'est
une décision délibérée du département de l'Agriculture ", dit-elle.
Le problème, selon cette nutritionniste, c'est que le comité d'experts
chargé de préparer les nouvelles recommandations nutritionnelles était
confiné dans un cadre scientifique très rigide. Et avec cette méthode, il
était impossible de dénoncer un aliment particulier, comme les frites ou les
boissons gazeuses. " On ne peut jamais démontrer qu'un seul produit a un
effet sur la santé. Il faut regarder qui a financé la science et les
scientifiques qui prennent les décisions. Le Dairy Council, le lobby des
produits laitiers et l'Association de l'industrie laitière ont soutenu la
recherche et les chercheurs avec beaucoup de vigueur."
Et par une coïncidence étonnante, leur recherche parvient à des résultats
favorables à la consommation de produits laitiers. Les recommandations
nutritionnelles ont été particulièrement généreuses à l'égard de l'industrie
laitière, c'est passé de deux à trois portions par jour. C'est une
augmentation très importante: deux portions, c'est ce qui était recommandé
depuis presque un siècle. "
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NUTRITION: Des bienfaits de la diminution de l’apport en hydrates de
carbone?
27 mai 2005
http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/8F/C6/5E/B3/index.htm
La substitution de protéines aux hydrates de carbone (HC) dans le cadre d’un
régime hypocalorique a en général des effets salutaires sur le poids et la
masse grasse, tout autant que sur le profil de risque cardiovasculaire. Des
deux facteurs précédents, l’augmentation de l’apport protéique ou la baisse
de la ration en HC, lequel intervient dans les effets bénéfiques observés ?
C’est à cette question que répond une étude contrôlée dans laquelle ont été
comparés deux régimes isocaloriques : l’un pauvre en graisses, riche en
protéines (PG-RP) (29 ± 1 % de graisses, 34 ± 0,8 % de protéines), l’autre
riche en graisses et normal pour ce qui est de l’apport protéique (RG-NP)
(45 ± 0,6 % de graisses, 18 ± 0,3 % de protéines). Ces régimes ont été
administrés pendant 12 semaines de restriction calorique, puis 4 semaines
d’apport calorique normal, chez 57 sujets atteints d’une obésité ou d’une
surcharge pondérale (index de masse corporelle (33,8 ± 0,9 kg/m2).
La perte de poids s’est révélée similaire dans les 2 groupes précédemment
définis : PG-RP, 9,7 ± 1,1 kg ; RG-NP, 10,2 ± 1,4 kg ; p = 0,78). Il en a
été de même pour la diminution du métabolisme basal, alors que l’effet
thermogène des aliments s’est révélé inférieur dans le groupe PG-RP (–0,3 ±
1,0 % versus –3,6 ± 0,7% dans le groupe RG-NP ; p = 0,014). La glycémie et
l’insulinémie se sont améliorés de façon comparable dans les 2 groupes (p <
0,001), de même que les paramètres lipidiques. Le turn-over osseux,
l’inflammation et l’excrétion calcique n’ont pas varié de manière
significative.
Cette étude contrôlée démontre l’équivalence des deux régimes précédents et
suggère que la diminution de l’apport calorique joue un rôle déterminant
dans la perte de poids, l’amélioration du métabolisme glucido-lipidique et
le profil de risque cardiovasculaire chez les sujets atteints d’une
surcharge pondérale.
Luscombe-Marsh ND et coll. : “Carbohydrate-restricted diets high in either
monounsaturated fat or protein are equally effective at promoting fat loss
and improving blood lipids.” Am Journal Clin Nutr., 2005 ; 81: 762-772.
http://www.ajcn.org/cgi/content/abstract/81/4/762
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EDITORIAL: Le ketchup, un légume?
La Presse Forum, dimanche 29 mai 2005, p. A10 Éditoriaux Gagnon, Katia
Le ketchup est-il un légume? Cette question ne susciterait chez la plupart
des gens qu'un grand éclat de rire. Pas chez Santé Canada, qui reçoit avec
bienveillance les " commentaires " de l'industrie agro-alimentaire sur la
nouvelle mouture de son Guide alimentaire. Dans sa correspondance avec
l'organisme de santé publique, la multinationale Kellogg propose d'ériger le
ketchup, fait de tomates cuites et donc source de lycopène, au noble rang de
légume.
Le Guide alimentaire canadien, le document fédéral le plus demandé après les
déclarations d'impôts, est actuellement en processus de révision, quinze ans
après sa dernière refonte. Tout cela fait saliver l'industrie
agro-alimentaire, que Santé Canada a accepté d'associer à l'élaboration du
nouveau guide.
Or, tout ce processus de consultation suscite un malaise certain, comme en
fait état aujourd'hui notre collègue Ariane Krol. Non seulement Santé Canada
recueille-t-elle les suggestions de l'industrie, mais le quart des membres
du comité aviseur, celui qui présente des recommandations finales, sont des
nutritionnistes liés à l'industrie. L'une est par exemple à l'emploi des
producteurs laitiers de Colombie-Britannique. Une autre travaille pour une
organisation qui compte parmi ses membres des entreprises comme Kraft et
McCain.
Tous ces gens clament haut et fort qu'ils sont indépendants.Honnêtement, il
est bien difficile de les croire.
Car les intérêts en jeu sont immenses, notamment de la part de l'industrie
de la transformation des aliments, qui désire que ses produits figurent dans
les illustrations des divers groupes alimentaires. Ce qui leur procurerait
une inestimable caution santé. " Les barres granolas, riches en fibres et en
céréales, pourraient être représentées comme produits céréaliers ", suggère
Kellogg. C'est vrai, ces barres contiennent des céréales. Mais elles sont
surtout bourrées de sucre et, dans plusieurs cas, de mauvais gras. " Les
produits illustrés doivent refléter la culture alimentaire moderne ", ajoute
l'Association canadienne des fabricants de confiserie, qui fait valoir sur
son site web que les barres de chocolat contenant des arachides sont une
bonne source de protéines!
Disons-le crûment: ces consultations auprès de l'industrie sont parfaitement
inappropriées. Le Guide alimentaire canadien est le document public le plus
important et le plus crédible en matière de santé publique. Son élaboration
devrait relever, purement et simplement, de professionnels de la santé qui
n'ont aucun, mais strictement aucun lien avec l'industrie agro-alimentaire.
Car si le flou règne encore sur certains aspects de la nutrition, plusieurs
réalités doivent être clairement établies. Il est meilleur pour la santé de
manger un couscous aux pois chiches qu'une brochette de poulet ou un
hamburger, quoiqu'en disent les lobbies de la volaille ou du boeuf. Et Santé
Canada ne devrait pas accepter de tempérer ou de nuancer telle ou telle
phrase pour faire plaisir à l'un ou à l'autre. Le processus de refonte doit
être au-dessus de tout soupçon, car c'est la confiance que le public porte à
ce document capital qui est en jeu.
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NUTRITION: Les facteurs qui conditionnent nos habitudes alimentaires : Où en
sont nos connaissances?
Articles-synthèse de la recherche scientifique entourant certains
déterminants de la saine alimentation dont le revenu, l'environnement
social, l'environnement physique naturel ou construit, l'âge, le sexe, la
culture, le niveau d'instruction, les habitudes personnelles en matière de
santé de même que les aptitudes à cet égard. Tous ces articles s'inscrivent
dans une approche de santé de la population.
Ce supplément est un point de départ vers l'élaboration et la mise en oeuvre
de stratégies plus vastes permettant l'obtention de nouvelles données
probantes visant à promouvoir et à favoriser la saine alimentation au
Canada.
Volume 96, supplément 3, juillet - août 2005)
Supplément spécial de la Revue canadienne de santé publique entourant les
déterminants de la saine alimentation
supplément spécial
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ACTIVITE PHYSIQUE: Création du nouveau ministère fédérale pour le sport, les
loisirs et l'activité physique
16 mai 2005
Le Groupe le sport est important désire féliciter le Premier Ministre
d'avoir reconnu le besoin d'une nouvelle structure pour le sport, les
loisirs et l'activité physique au niveau fédéral.
« Voilà effectivement la démarche requise afin de permettre la pleine
réalisation de la Politique canadienne en matière de sport et la Loi sur
l'activité physique et le sport, » précise Victor Lachance, gestionnaire
principal du Groupe le sport est important. « Dans une seule démarche, le
gouvernement fédéral a relié les éléments entre le sport communautaire, les
loisirs, la participation des citoyens, l'activité physique, la vie saine,
l'excellence athlétique et les occasions entourant les Jeux olympiques et
paralympiques d'hiver 2010. »
toute la nouvelle
http://www.acsepld.ca/fra/story_detail.cfm?id=72:
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ACTIVITE PHYSIQUE: L'équilibre avant tout
http://www.cahperd.ca/fra/sante/story_detail.cfm?id=20
Une occasion pour votre école :
Une nutrition convenable et l'activité physique sont essentiels au maintien
d'un poids santé et d'habitudes saines, particulièrement chez les enfants.
C'est pourquoi votre école a l'occasion de participer au programme
L'équilibre avant toutMD, qui aide les élèves à apprendre l'importance de
l'équilibre énergétique. La trousse documentaire de L'équilibre avant toutMD
s'appuie sur le principe selon lequel la santé constitue une ressource
vitale, un moyen d'insuffler de l'énergie et de la vitalité au quotidien. En
gardant ce principe positif à l'esprit, chaque leçon est conçue de manière à
approfondir et à étendre progressivement la sensibilisation des élèves à un
concept fondamental : l'équilibre énergétique.
Qu'est-ce que l'équilibre énergétique?.
Il s'agit de l'équilibre entre l'énergie absorbée par l'intermédiaire de
l'alimentation et l'énergie utilisée par l'organisme pour croître et bouger.
Renseignements concernant le programme L'équilibre avant toutMD :
La trousse documentaire du programme L'équilibre avant toutMD est destinée
aux élèves de la première à la cinquième année. Elle comporte du matériel
adapté à l'âge des enfants, qui permet aux enseignants :
o De doter les élèves des outils nécessaires à la mise en pratique
d'aptitudes liées à l'équilibre énergétique et ce, toute leur vie durant;
o De leur enseigner les principes de l'alimentation saine et de la vie
active;
o De créer un milieu d'apprentissage constructif et agréable en faisant
participer les élèves à des activités de mouvement, à des discussions en
classe et à des défis axés sur l'apprentissage actif;
o À adapter le programme à la classe (objectifs d'apprentissage, antécédents
culturels, etc.);
o À viser des objectifs fondamentaux liés à la santé et à l'éducation
physique définis selon les exigences provinciales en matière
d'apprentissage.
La trousse documentaire du programme L'équilibre avant toutMD comprend un
cahier comportant des ressources distinctes pour les élèves des première et
deuxième années et pour ceux de la troisième à la cinquième année, des
cartes éclair axées sur l'alimentation et sur l'activité, des sacs à grain
et six affiches à l'effigie du programme qui peuvent être apposées dans la
salle des enseignants, à la bibliothèque ou sur les tableaux d'affichage des
classes, le tout emballé dans un polochon facile à ranger et à partager.
Les documents ont été imprimés en noir et blanc, de manière à inciter les
enseignants à les reproduire et à les partager entre les classes.
http://www.cahperd.ca/fra/sante/story_detail.cfm?id=20
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INDUSTRIE: Quand l'industrie met son grain de sel dans la révision du guide
alimentaire canadien
La Presse 29 mai 2005, p. PLUS4 Krol, Ariane
La Bible de l'alimentation au Canada fait peau neuve. Santé Canada repense
actuellement le contenu de son fameux guide alimentaire, dont la nouvelle
édition sera lancée le printemps prochain. Ce document archi connu, potassé
dans les écoles aussi bien qu'à la maison, est considéré comme un outil
incontournable de la saine alimentation. Jusqu'ici, rien de spectaculaire.
Et pourtant, si. Une véritable bataille souterraine fait rage, menée par les
différents lobbies de l'industrie alimentaire qui veulent tous voir leurs
produits y figurer... sans mention négative.
Ottawa, 20 janvier 2004. Après plus de six mois de consultations pour savoir
si son guide alimentaire, dont l'édition actuelle date de 1992, a besoin
d'être révisé, Santé Canada convoque une grande réunion de ceux qu'elle
appelle dans son jargon les " parties intéressées ". Les fonctionnaires y
côtoient des universitaires, des spécialistes de la santé et des
représentants de l'industrie agroalimentaire. Beaucoup de représentants de
l'industrie. Si l'on exclut les ministères et agences du gouvernement
fédéral, presque la moitié des organismes présents à la rencontre défendent
des intérêts privés: Producteurs laitiers du Canada, Conseil canadien du
porc, Brasseurs du Canada, presque tout le frigo est au rendez-vous.
Thérèse Desrosiers, professeure de nutrition à l'Université Laval, était
surprise de les voir en si grand nombre. " Ça me chicote beaucoup parce que
les gens des industries, avec tout le respect que je leur dois, ont quand
même un profit à tirer de ça. Alors qu'en santé, notre intérêt, c'est la
santé des personnes ", dit-elle.
L'importance que le futur guide accordera à chaque catégorie de produits est
un enjeu qui revient constamment dans les échanges entre Santé Canada et le
secteur privé, indiquent les documents obtenus par La Presse grâce à la Loi
d'accès à l'information.
Vendre sa salade
À l'été 2003, Santé Canada commande une enquête approfondie pour savoir ce
que les " parties intéressées ", dont l'industrie, pensent du guide actuel.
Chacun y va de ses recommandations. " Il faudrait mettre plus l'accent sur
les protéines alternatives, moins de viande rouge, plus de poissons gras ",
suggère l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquaculture. " L'offre
doit être plus en accord avec la culture d'aujourd'hui et inclure des
aliments qui sont consommés comme ingrédients, comme les gras et les huiles,
et des gâteries agréables comme les confiseries ", plaide l'Association
canadienne des fabricants de confiseries. " Il faut que les consommateurs
comprennent comment les aliments préparés (...) peuvent faire partie d'une
saine alimentation ", ajoutent les Fabricants de produits alimentaires et de
consommation du Canada. " Certains éléments visuels pourraient être
améliorés, comme la boulette de viande ", note le Centre d'information sur
le boeuf. " Les produits à base de tomates riches en lycopène, incluant le
ketchup, pourraient se qualifier comme fruits et légumes, alors que les
barres granolas riches en fibres et en céréales pourraient être représentées
comme produits céréaliers ", propose Kellogg Canada.
Conseiller le ministère
L'industrie est aussi très bien représentée au comité externe créé par Santé
Canada pour conseiller le ministère sur la révision du guide. Le quart des
membres de ce comité- trois sur 12- travaillent pour le secteur privé.
La première, Sydney Massey, est nutritionniste à la BC Dairy Foundation, "
un organisme à but non lucratif dont le mandat est d'accroître la
consommation de lait en Colombie-Britannique ".
La deuxième est Carolyn O'Brien, des Fabricants de produits alimentaires et
de consommation du Canada, qui compte parmi ses membres des multinationales
comme Kraft, Kellogg, McCain.
Le troisième est Sean McPhee, président de VOIC. Ce groupe de pression, qui
représente 95 000 membres dans le secteur des oléagineux, a publié des
communiqués invitant Santé Canada à mettre plus l'accent sur les gras
végétaux, les margarines et les breuvages de soya enrichis dans le guide
alimentaire.
Pourtant, tous clament leur indépendance. " Je suis d'abord une scientifique
et une éducatrice nutritionnelle. Je ne parle pas en tant que vendeuse de
produits laitiers ", assure Sydney Massey. " Nous sommes là pour fournir une
expertise, pas pour faire du lobbyisme pour les intérêts de notre industrie
", renchérit la diététiste Carolyn O'Brien. " Tous ceux qui font partie du
comité sont là en tant qu'individus. Nous avons tous l'obligation de
promouvoir une saine approche scientifique ", ajoute Sean McPhee.
Lise Bertrand, qui avait participé à un comité du genre lors de la
préparation du précédent guide, donne un autre son de cloche. " C'est bien
évident que chaque secteur qui est représenté est là pour défendre certains
objectifs et que les enjeux commerciaux sont très très présents dans une
histoire comme celle-là. Ça fait partie de la game, dit cette nutritionniste
qui travaille à la direction de la santé publique de Montréal."
Au ministre de trancher
Santé Canada trouve normal de tenir compte de l'opinion du secteur privé. "
On essaie d'avoir à notre table toutes les parties intéressées dès le
départ, d'avoir une idée des différentes opinions ", explique Danielle
Brûlé, du Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition. La
participation de l'industrie au comité consultatif procède de la même
logique. " Ce groupe-là nous permet d'avoir les différents points de vue de
chacun des membres et permet aussi à chacun des membres d'avoir la
perspective des autres secteurs. Mais il faut s'entendre que c'est un comité
aviseur, ce n'est pas un comité qui prend les décisions finales. "
Ce sont le ministre et le sous-ministre qui prendront les décisions finales,
après avoir reçu les recommandations des fonctionnaires. Pour Lise Bertrand,
cette méthode de consultation a l'avantage d'inciter les représentants de
l'industrie à faire valoir leurs opinions au grand jour. " Aussi bien qu'ils
soient là et qu'on se parle franchement. Peut-être que ça atténue toutes les
autres pressions qu'ils peuvent faire d'une autre manière. "
Manger moins?
Les lobbies ne veulent pas seulement vanter leurs produits. Ils font tout
pour bloquer les recommandations qui pourraient leur être défavorables,
dénoncent les critiques. " On voudrait que le guide dise de manger moins de
produits raffinés ou de boissons gazeuses, mais je suis certain que ça ne
passera pas. Si on dit de manger moins de tel type d'aliment, quelqu'un va
aller cogner à la porte de Santé Canada et dire: Écoutez, vous ne pourriez
pas tourner votre phrase autrement? " illustre Jean-François Henry, de
l'Union des consommateurs.
Le Conseil canadien des transformateurs d'oeufs et de volailles (CCTOV) en a
d'ailleurs touché un mot à Santé Canada. " Si des mesures doivent être
prises pour orienter les choix nutritionnels des Canadiens contre les
aliments riches en gras, en agents de conservation et en calories, le CCTOV
préférerait que cela se fasse dans une campagne distincte afin que le Guide
alimentaire demeure un outil factuel et que tout enjeu de liberté du
consommateur soit considéré séparément ", écrivait l'organisme dans une
lettre adressée l'an dernier à la directrice générale du Bureau de la
politique et de la promotion de la nutrition, Mary Bush.
Le Centre pour la Science dans l'intérêt du public (CSPI), qui se consacre à
la défense de la santé des consommateurs, a beaucoup dénoncé les lobbies
agroalimentaires aux États-Unis. Ce groupe indépendant espère qu'au Canada,
les pressions de l'industrie n'influenceront pas les recommandations finales
du prochain guide. " En santé publique, le taux d'obésité et d'ostéoporose
ainsi que l'impact des coûts des soins de santé sur les finances publiques
suscitent beaucoup d'inquiétudes. Est-ce que l'industrie alimentaire peut
pervertir l'intérêt public en faisant que ses besoins soient mieux servis
que ceux de la santé publique? Ce devrait être un sujet de préoccupation
pour tous les Canadiens ", souligne le coordinateur national de CSPI Canada,
Bill Jeffery.
LA GUERRE DU SOYA
Le prochain guide alimentaire devrait-il attirer davantage l'attention des
Canadiens sur les protéines d'origine végétale comme le tofu, sur les
boissons additionnées de calcium et de vitamine D, comme les laits de soya,
et sur les huiles végétales? Oui, ont répondu de nombreux participants à
l'enquête réalisée par Santé Canada à l'été 2003. Certains, comme
l'Industrie de l'huile végétale du Canada (VOIC) et Vesanto Melina, une
diététicienne qui a travaillé comme consultante pour Yves Veggie Cuisine et
le fabricant de boissons de soya So Nice, ont des intérêts évidents dans
l'affaire.
D'autres considèrent tout simplement qu'en raison de leurs qualités
nutritionnelles, ces aliments devraient jouir d'une meilleure visibilité.
Plusieurs répondants ont ainsi suggéré que le groupe des produits laitiers
soit rebaptisé " produits laitiers et substituts ".
Un scénario qui ne fait pas du tout l'affaire des Producteurs laitiers du
Canada. Isabelle Neiderer, diététiste pour cet organisme qui représente 17
000 fermes laitières au Canada, trouve inquiétant que les breuvages de soya
et le lait puissent être mis sur un pied d'égalité. " Ces boissons ne sont
pas des équivalents au lait et on réalise dans des études que lorsque les
gens ne consomment pas de produits laitiers, ils ne sont pas seulement
déficients en calcium, mais en plusieurs autres vitamines et minéraux ",
dit-elle.
L'organisme a plutôt demandé à Santé Canada d'augmenter le nombre minimal de
portions de produits laitiers à consommer chaque jour, parce que les
consensus nutritionnels récents recommandent un plus grand apport en calcium
pour les adultes.
Le guide actuel accorde déjà trop d'importance aux aliments qui contiennent
du gras animal saturé, comme les viandes et les produits laitiers, rétorque
le président de VOIC. " Il devrait mieux promouvoir les gras végétaux, les
gras polyinsaturés qui sont essentiels pour une foule de fonctions
biologiques, dont le développement du cerveau et celui de la rétine ", dit
Sean McPhee.
Les Producteurs laitiers ne sont pas les seuls à se sentir menacés. En
janvier 2004, le Conseil canadien des transformateurs d'oeufs et de
volailles informait Santé Canada qu'il s'opposera à tout changement visant à
mettre l'accent sur les protéines végétales. " Le Guide alimentaire devrait
demeurer un outil pour une saine nutrition et ne pas devenir un véhicule de
valeurs socio-économiques ", écrivait l'organisme.
L'INDUSTRIE VEILLE AU GRAIN
Aux États-Unis, la récente révision de la pyramide alimentaire- l'équivalent
de l'arc-en-ciel canadien- et de ses recommandations nutritionnelles a
déclenché une véritable frénésie dans l'industrie. " Tout le monde et son
chien a donné ses commentaires ", a résumé la présidente du Wheat Foods
Council dans une entrevue au Wall Street Journal.
Les entreprises ont-elles eu le dernier mot? Chose certaine, plusieurs ont
dû pousser un soupir de soulagement en voyant que les mises en garde sur les
gras trans avaient été diluées en cours de route. Les scientifiques membres
du comité consultatif s'étaient entendus pour dire que les acides gras ne
devraient pas représenter plus de 1 % de l'apport calorique. Mais cette
limite n'apparaît pas dans les recommandations finales du département de
l'Agriculture.
Par contre, la recommandation d'augmenter la consommation de produits
laitiers a passé la rampe. Est-ce parce que, comme le soulignait le Chicago
Tribune, trois des 13 membres du comité consultatif avaient reçu du
financement du National Dairy Council au cours des années précédentes?
Le lobby américain du sucre est allé beaucoup plus loin il y a quelques
années en tentant de faire modifier la Stratégie mondiale pour
l'alimentation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui
recommandait de limiter la consommation de sucre ajouté à 10 % de l'apport
calorique quotidien. L'industrie a notamment menacé l'OMS de faire pression
sur le Congrès américain pour que celui-ci lui coupe les vivres...
Plus près de chez nous, le Ottawa Citizen a jeté le doute sur le nouveau
guide alimentaire canadien en 1993, affirmant que ses recommandations
avaient été modifiées pour satisfaire l'industrie. Citant des documents
obtenus par la Loi sur l'accès à l'information, le quotidien notait qu'entre
la version préliminaire du guide soumise aux " parties intéressées " en 1991
et la version finale parue l'année suivante, le nombre minimal de portions
de viande, la taille de la portion d'oeufs et le nombre de portions de
produits laitiers recommandées aux adolescents avaient été revus à la
hausse.
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INDUSTRIE: Nouvelle attaque des distributeurs de bonbons
Libération
Libération constate en effet que « les professionnels des distributeurs de
friandises et de boissons chaudes ne veulent pas lâcher le morceau. Pas
question pour eux de déboulonner leurs appareils installés dans les écoles à
la rentrée comme le prévoit la loi de santé publique d'août 2004. Alors ils
s'acharnent ».
Le journal fait ainsi savoir que ces professionnels « viennent par le biais
de sénateurs complaisants de faire déposer un nouvel amendement pour imposer
la présence des distributeurs à l'école. Le troisième en moins d'un an ».
Libération note que « leur argumentaire est toujours le même :
l'interdiction de distributeurs de boissons et de friandises dans les
établissements scolaires n'aura pas d'impact sur l'obésité des jeunes, mais
risque de supprimer des emplois ».
Le quotidien cite cependant Serge Hercberg, directeur de l'Institut de la
nutrition, qui remarque que « le nombre de distributeurs dans les écoles est
très faible ».
Libération ajoute qu’« en dernier recours, [les professionnels des
distributeurs] proposent de remplacer les produits manufacturés par des
fruits », mais le journal rappelle que « l'Agence française pour la sécurité
sanitaire des aliments y est opposée. Oui aux fontaines à eau, mais non au
grignotage ».
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INDUSTRIE_POLITIQUE: Le privé au service de l'obésité;
La Presse 3 juin 2005, p. ACTUEL4 Krol, Ariane
" Il est à peu près temps que les milieux économiques et de la santé
prennent le problème de l'obésité au sérieux ", a lancé le bouillant
directeur du Centre pour les désordres de l'alimentation et du poids de
l'Université de Yale, Kelly Brownell, en conférence à Montréal cette
semaine. Entre Kelly Brownell, qui parle depuis des années de
l'environnement toxique créé par l'industrie agroalimentaire, Marion Nestle
qui dénonce l'influence de cette industrie sur les recommandations
nutritionnelles et Andrew Drewnowski pour qui l'obésité est une conséquence
directe de la mondialisation de l'économie, les marchands de gras et de
sucre ajouté en ont pris pour leur rhume.
L'obésité et le surpoids ne sont pas des maladies en soi, mais des facteurs
qui augmentent le risque de souffrir de problèmes chroniques comme les
maladies cardio-vasculaires, le diabète et certains cancers. Mais pour Kelly
Brownell, ça ne s'arrête pas là.
" La nourriture que les enfants mangent à l'école affecte leurs résultats
scolaires ", dit-il en ajoutant que sous-financer les écoles les rend
vulnérables aux lucratifs contrats d'exclusivité offerts par les
multinationales du fast-food. Même l'environnement fait partie de
l'équation, comme en témoignent le nombre de litres d'eau irriguée
nécessaires pour produire un kilo de maïs (1400), de betterave à sucre
(1900) ou de boeuf (6250). En subventionnant la production de maïs-grain,
les États-Unis favorisent non seulement sa culture, mais aussi l'utilisation
de sirop de maïs par l'industrie alimentaire. Dans la même logique, les
subventions aux éleveurs permettent aux Américains à manger plus de viande.
Cette abondance favorise le gigantisme des portions, une incitation
comparable à la publicité, selon Brownell. " Tout le monde dans cette salle
croit probablement que la publicité ne l'affecte pas mais affecte tout le
reste du pays. C'est la même chose pour la taille des portions ",
illustre-t-il. Plusieurs recherches ont démontré que si l'on vous sert une
copieuse assiettée, vous ne mangerez probablement pas tout, mais vous en
ingurgiterez davantage que si on vous avait moins servi.
Que l'industrie alimentaire cherche avant tout à augmenter ses ventes, c'est
compréhensible. Mais le gouvernement américain encourage aussi l'obésité,
affirme le spécialiste de Yale. Aux États-Unis, le département de
l'Agriculture est à la fois responsable des recommandations nutritionnelles
à la population et du soutien au secteur agricole. Or, les mesures
d'incitation financière sont en totale contradiction avec la pyramide
alimentaire, a constaté Brownell. La viande, la volaille, le poisson et les
oeufs, qui devraient représenter 14 % de l'alimentation d'un individu,
drainent 52 % des subventions. Par contre, les fruits et légumes, qui
devraient compter pour le tiers de la nourriture consommée, n'attirent que 5
% des subsides.
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Formation Continue
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Site internet suggéré :
http://www.cahperd.ca/fra/revendication/
Centre de revendication
http://www.cahperd.ca/fra/sante/
Nouvelles sur la santé et l'activité physique de l'Association Canadienne
pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse
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Conseil du mois: APRÈS LA PERTE DE POIDS, LE MAINTIEN
http://defisante.canoe.com/semaines/objectifPS/semaine12.html
POUR CONTINUER !
1. Réévaluez régulièrement votre situation
Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ? Si oui,
fixez-vous-en de nouveaux. Sinon, essayez de voir pourquoi vous ne les avez
pas atteints et tentez de corriger la situation ou d'ajuster le tir.
2. Continuez de bouger
Faites-le au moins 30 minutes par jour
Essayez de nouvelles activités, comme la marche en montagne ou le patin à
roues alignées
Profitez de toutes les occasions de bouger et entraînez-vous avec votre
famille et vos amis !
3. Continuez de bien manger
Prenez au moins cinq portions de fruits et légumes par jour
Mangez des aliments riches en fibres (fruits et légumes, produits céréaliers
à grains entiers, légumineuses)
Mangez un aliment constituant une source de protéines (viande, volaille,
poisson, légumineuses, œuf, fromage maigre) chaque repas
Limitez les matières grasses (surtout les gras saturés et les gras trans) et
le sucre
Buvez entre six et huit verres d'eau quotidiennement
Essayez de nouvelles recettes
4. Soyez à l'écoute de votre faim
Mangez seulement quand vous avez faim et prenez le temps de savourer vos
aliments
Faites attention aux mégaportions.
Cessez de manger lorsque vous êtes rassasié.
5. Pesez-vous à l'occasion : n'en faites pas une obsession !
Ne paniquez pas si votre poids reste stable pendant quelques semaines.
Reprenez ou conservez plutôt vos bonnes habitudes : repas équilibrés,
respect de vos signaux de faim et 30 minutes d'activité physique par jour.
Si cela ne change rien, c'est un signe qu'il est peut-être temps d'augmenter
la durée ou l'intensité de votre activité physique !
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Nouveautés
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
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Pour en savoir davantage sur l'étiologie, la prévalence, les complications,
le traitement et la prévention de l'obésité, veuillez consulter le site
internet de la Chaire de recherche sur l'obésité http://www.obesite.chaire.ulaval
.ca
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Congrès à venir
Du 17 au 20 août 2005 – FAV HEALTH 2005
Symposium international sur les effets santé des fruits et légumes
Récentes évidences scientifiques démontrant comment les fruits et légumes
peuvent réduire le risque de maladies chroniques comme le cancer, l’obésité,
le diabète et les maladies cardiovasculaires. Organisé par l’INAF et
parrainé par la Société internationale des sciences horticoles
******Où et quand? Hôtel Loews Le Concorde de Québec, du 17 au 20 août 2005
******Programme et information:
www.favhealth2005.org
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Les 18 et 19 août 2005
Colloque sur les effets santé de la canneberge
Cet événement vise à réunir producteurs, transformateurs et professionnels
de la santé pour favoriser les échanges sur la production et les propriétés
santé de la canneberge. Le programme inclut une journée consacrée à des
visites de fermes de la région de Québec et une journée de conférences qui
sera clôturée par un banquet animé. Le colloque est organisé dans le cadre
de FAV HEALTH 2005 par l’INAF en collaboration avec l’Association des
producteurs de canneberges du Québec.
******Où et quand? À l’Hôtel Loews Le Concorde de Québec, les 18 et 19 août
2005
******Programme et information:
www.favhealth2005.org/canneberge.aspx
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Les 6 et 7 octobre 2005
2e Symposium scientifique de l'INAF
Cet événement qui présentera les plus récent travaux de recherche et
d'innovation en cours à l'INAF ouvrrira pour la première fois ses portes aux
partenaires et professionnels du milieu.
******Où et quand? À l'Hôtel Plaza de Sainte-Foy, les 6 et 7 octobre 2005
******Programme et information: À venir
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NAASO 2005 Annual Scientific Meeting,
Vancouver, British Columbia, October 15- 19, 2005.
October 15 19, 2005, Vancouver, British Columbia.
Advance registration deadline: September 19, 2005.
Visit
www.naaso.org/annualmeeting05
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Société Canadienne de Physiologie de l'Exercice :
Du concept à la pratique : vers une vie saine au Canada
Lac Leamy, Gatineau, Quebec, du 9 au 12 novembre 2005.
http://csep.ca/csep2005.asp
CLUB DE LECTURE SÉLECT EN NUTRITION
AVEC HÉLÈNE BARIBEAU ET FRANCES BOYTES
Depuis quelques années, des informations en nutrition sont publiées chaque jour par le biais de différents médias. Être à jour est devenu un devoir sans fin. Frances Boyte et Hélène Baribeau ont exprimé le désir de former un club de lecture sélect afin de mettre en commun ces nouvelles informations. Ce club sélect s’adresse aux diététistes désireux et désireuses d’échanger des informations pertinentes en nutrition afin de multiplier nos connaissances et aussi partager et élargir nos champs d’expertise respectifs afin d’être à la fine pointe des nouveautés en matières de nutrition et d’alimentation.
Échanger des informations dans un club de lecture c'est en même temps développer notre réseau de contact professionnel, lequel une fois développé peut servir à aller chercher des informations de pointe rapide et se transmettre des contacts qui parfois vont déboucher sur des contrats ou des emplois. Un club de lecture, c'est établir aussi une solidarité professionnelle entre diététistes.
Étant consciente de nos horaires respectifs chargés, nous avons prévu planifier 3 rencontres par année d’une durée de 1 heure 30. Les rencontres se dérouleront dans la salle de conférence d’Aliments de Santé Laurier, à Place Laurier, Ste-Foy.
La deuxième rencontre le 20 septembre 2005 de 7h30 à 9h00.
La troisième rencontre le 1er février 2006 de 7h30 à 9h00.
Voici l’horaire proposé des rencontres :
7h30-7h45 : bienvenue et petit déjeuner
7h45 à 8h05 : première présentation
8h05 à 8h25 : deuxième présentation
8h25 à 8h45 : discussion et questions
8h45 à 9h00 : organisation de la prochaine rencontre
PROCHAINS SUJETS À VENIR :
Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées suivantes, le plus rapidement possible :
Au plaisir de se rencontrer,
Hélène Baribeau
Tél. 651-3262 ou 653-8636
Courriel : helenebaribeau@sympatico.ca
Frances Boyte
Tél. 261-3286 ou 650-3256
Courriel : Francesboyte@hotmail.com
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