Si vous avez des problèmes pour l'ouvrir ou la lire, cette lettre d'information est disponible en ligne : http://www.harmoniesante.com/messagerie/Messagerie_Dt_P_05_06_29.html
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Messagerie Groupe Harmonie Santé Bonjour à vous tous, Voici la messagerie de la semaine. Marise Marise Charron, Nutr., Dt.P. R.D. |
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PENSÉE HEBDOMADAIRE | ||||||
L'expérience n'est pas ce qui vous arrive; elle est ce que vous en faites. Aldous Huxley |
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FORMATIONS À VENIR | ||||||
FAV HEALTH 2005 - Symposium international sur les effets santé des fruits et légumes _________________________________________________________ CALENDRIER DES PROCHAINES FORMATIONS ORGANISÉES PAR LE GROUPE HARMONIE SANTÉ Dimanche, le 18 Septembre: : Cancer: prévention et traitement avec Dr Richard Béliveau et Marjolaine Mailhot (Drummondville) Offres promotionnelles pour les 3 formations. Pour vous inscrire: |
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Du 17 au 20 août 2005 – FAV HEALTH 2005 _______________________
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OFFRES D'EMPLOI OU CONTRATS DIVERS | ||||||
Une carrière stimulante vous attend Le Centre de santé et de services sociaux de La Mitis est situé dans un milieu enchanteur, entre la mer et les montagnes, et donne accès à un ensemble d'activités sportives et de plein air, et ce, en toute saison. Situé aux frontières du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie, à 35 km à l'est de Rimouski, il compte à son actif 710 employés de compétences diversifiées. Avec un budget de 34 millions de dollars, le Centre mitissien regroupe trois grandes missions : -centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) -centre local de services communautaires (CLSC) -centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) Nous vous offrons un milieu de travail stimulant, favorisant une approche multidisciplinaire et propice au développement professionnel. Dans ce contexte, NOUS RECHERCHONS : DIÉTÉTISTE Remplacement de vacances d’été à temps complet (35 heures par semaine) du 4 juillet au 12 août 2005. -Être membre en règle de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec. Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur curriculum vitae le plus tôt possible, à l’adresse suivante : Direction des ressources humaines Centre de santé et de services sociaux de La Mitis 800, avenue du Sanatorium, Mont-Joli (Québec) G5H 3L6 Téléphone : (418) 775-7261 Télécopieur : (418) 775-4108 Site internet : http://www.centremitissien.net Courriel : elena_leclerc_rsmit@ssss.gouv.qc.ca ____________________ CENTRE DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE HAMILTON/NIAGARA (CSC) Le CSC est un centre multidisciplinaire à but non lucratif qui regroupe sous un même toit des professionnels francophones de la santé et des services sociaux et communautaires. Le but du CSC est d’aider les Francophones des régions de Hamilton/Niagara à atteindre le plus grand bien-être physique, mental, économique et social possible au plan collectif et individuel, de la manière voulue par la clientèle. Le CSC est à la recherche d’un(e) : DIÉTÉTISTE 46 314 $ - 55 800 $ Permanent/Temps plein (pour la région de Hamilton) Sous l’autorité de la directrice des programmes et des services et en tant que membre de l’équipe multidisciplinaire, le ou la diététiste intervient toujours en fonction des principes de la promotion de la santé et des déterminants de la santé. Il ou elle offre un service de counselling nutritionnel et participe au développement communautaire afin d’améliorer les habitudes alimentaires de la communauté. Expérience : Expérience en counselling nutritionnel clinique et en nutrition communautaire. Expérience de travail au sein d’une équipe multidisciplinaire. Sens aigu de la communication, entregent, aptitude à offrir des conseils en matière de nutrition à des individus et à des groupes. Exigences spécifiques : •remplir les critères d’admissibilité de l’Ordre des diététistes de l’Ontario et Diététistes du Canada •posséder une voiture et un permis de conduire valide, et accepter d’utiliser sa voiture pour son travail •bilingue (français et anglais) Veuillez faire parvenir votre demande accompagnée de votre curriculum vitae et d’une lettre détaillant comment vous comblez les qualifications essentielles, avant le 22 juillet 2005, à : Florence Ngenzebuhoro Directrice des programmes et services Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara 460, rue Main Est, 2 e étage Hamilton (Ontario) L8N 1K4 télécopieur : (905) 528-9196 Le CSC souscrit au principe de l’égalité d’accès à l’emploi. Nous ne communiquerons qu’avec les personnes dont la candidature aura été retenue. _____________________ APPEL DE CANDIDATURES ENSEIGNEMENT RÉGULIER Le Collège Montmorency est à la recherche d'enseignantes et d'enseignants en Techniques de diététique (120.00) pour combler une charge à temps partiel (3/4 de charge) à la session Automne 2005 et pour la création d'une banque de candidatures pour d'éventuelles charges de remplacement. Qualifications requises : Posséder un diplôme universitaire de 1er cycle dans la discipline visée et avoir un intérêt pour la gestion et la nutrition. Compte tenu de la politique de la langue, les personnes présélectionnées devront se soumettre à un test de français écrit. Traitement : 33 695$ et 68 216$ _________________________________________ Transmission de candidature : Les personnes intéressées à soumettre leur candidature doivent transmettre leur curriculum vitae accompagné d'une lettre démontrant leur intérêt pour l'enseignement ainsi qu'une preuve d'obtention du Bacc. La réception des curriculum vitae se fait principalement par courrier électronique à l'adresse électronique suivante candidatures@cmontmorency.qc.ca. Les curriculum vitae sont conservés pour une période d'un an. Prière de soumettre votre candidature avant 16 heures le jeudi 4 août 2005. _________________________________________ Nous remercions de leur intérêt toutes les personnes qui soumettront leur candidature; cependant nous ne communiquerons qu'avec les personnes retenues pour une entrevue. Les documents soumis deviennent la propriété du Collège. Pour en savoir davantage sur le programme Diététique (120.00) nous vous invitons à faire une visite à l'adresse : http://www.cmontmorency.qc.ca/programmes/t_diete.htm Vous trouverez cet affichage sur le site Web du Service des ressources humaines à l'adresse : http://www.cmontmorency.qc.ca/ VOUS DÉSIREZ ÊTRE MEMBRE DU GROUPE HARMONIE SANTÉ, contactez-nous pour en savoir davantage: |
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ABC ÉTIQUETAGE NUTRITIONNEL GHS | ||||||
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PUBLICATIONS DIÉTÉTISTES ET AUTRES (Partagez ici vos publications) |
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OUTILS DISPONIBLES POUR NOTRE TRAVAIL | ||||||
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COMMUNIQUÉS À VOUS LA PAROLE OU PLUTÔT LA PLUME Envoyez-nous vos communiqués dans le courriel directement. |
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Un message des Producteurs laitiers du Canada Une étude publiée récemment portant sur les produits laitiers et la perte de poids chez des pré-adolescents a suscité beaucoup d'intérêt de la part des média. Afin de mettre les
résultats de cette recherche en perspective, l'équipe de nutritionnistes des Producteurs laitiers du Canada a mis à la disposition des professionnels de la santé de l'information
sur cette étude. Vous êtes invitées à consulter cette information à www.questionnutrition.org et à cliquer sur la bannière intitulée "Mise à jour de la recherche". Droit au Cœur (titre de travail) Pour l’automne 2005, la Société Radio-Canada présente une nouvelle émission intitulée provisoirement Droit au Coeur. Droit au Cœur est une émission témoignage. Chaque jour, trois personnes viendront en studio pour témoigner d’un problème spécifique dans leur vie. Chacune de ces personnes, à tour de rôle, sera reçue par notre animateur (non-déterminé) et notre psychologue (non-déterminé). Ensemble, ils tenteront de trouver des solutions ou simplement de dire tout haut ce que vivent tout bas des centaines de personnes en sachant combien le témoignage de vie peut aider autour de soi. Afin d’en arriver là, l’équipe de Droit au Cœur doit faire une émission-pilote. C’est donc dans cet esprit que nous vous convions à nos studios. Nous sommes à la recherche de personnes correspondant au profil suivant pour jeudi le 30 juin à 12h30 à l’entrée principale de la Maison de Radio-Canada : Une femme qui souffre de surplus de poids et qui ne s’aime pas ainsi. Cette femme est souvent à la diète ou s’empêche de faire des activités à cause de son poids. Son mari, son conjoint ou son chum, lui, est « maigrichon », mais il aime sa femme comme elle est. Il trouve la situation souvent difficile. Il voit sa femme souffrir souvent. Chacune des personne recevra un cachet de 75,00$. L’émission-pilote ne sera pas diffusée sur les ondes. Il s’agit d’un test uniquement. Merci de communiquer avec moi afin d'obtenir plus de détails, Brigitte Bédard DES NOUVELLES DU DR BOISVERT La chaire de recherche en obésité de l'Université Laval vous présente son bulletin d'information en obésité: Complications Traitement Obésité chez les enfants Prévention Nutrition Activité Physique Société-Environnement-Industrie-Marketing -------------------------------- Source: Tanne D, Medalie JH, Goldbourt U. Body fat distribution and long-term risk of stroke mortality. Stroke. 2005 May;36(5):1021-5. Il s'agit de la quatrième et dernière étude de la phase III d'un an, qui précède la commercialisation. Le dossier d'enregistrement du Rimonabant a été soumis aux autorités de contrôle aux États-Unis et en Europe au cours du deuxième trimestre 2005, selon Sanofi-Aventis, qui escompte une commercialisation courant 2006, en fonction des dates de validation du médicament par les autorités sanitaires américaines et européennes. "Les résultats de l'essai RIO-Diabetes (nom de l'étude) indiquent que le Rimonabant a permis une réduction significative de l'HbA1c (paramètre de surveillance de la glycémie) et la correction de nombreux facteurs de risque cardio-métaboliques", a déclaré André Scheen, professeur à l'Hôpital universitaire de Liège, cité par le communiqué obtenu par l'AFP. Le groupe espère que ce futur médicament aux bénéfices multiples (obésité, diabète, risques cardio-métaboliques, dépendance tabagique) et qui s'adressera notamment aux 59 millions d'obèses américains, deviendra un "blockbuster", générant plus d'un milliard d'euros de ventes annuelles. --------------------------------------- C'est ce que révèle une étude menée auprès de 534 élèves montréalais de 10 ans par Marie Marquis, professeure au département de nutrition de l'Université de Montréal. «Nous avons découvert que les enfants mangent partout, souvent dans leur chambre, devant la télé ou l'ordinateur, a dit hier M me Marquis. Il y a beaucoup de solitude autour de leurs repas. Une fois qu'ils sont seuls avec la télé, ils ne mangent pas de céleri, mais des aliments salés, sucrés et gras. L'enquête, publiée dans le numéro du printemps de la Revue canadienne de la pratique et de la recherche en diététique, indique que les filles font de meilleurs choix que les garçons. Elles mangent plus de muffins, légumes crus, fruits et céréales saines de type Cheerios que les garçons, qui jettent leur dévolu sur les Froot Loops, la pizza et les mets chinois. Devant la télé, les deux sexes perdent leurs rares bonnes habitudes et le nombre de calories ingérées monte en flèche. Ce phénomène n'est pas anecdotique, puisque 84 % des enfants disent manger au moins à l'occasion devant un écran cathodique. Quoi de plus normal quand on sait que les Québécois francophones de 2 à 11 ans regardent 14,9 heures de télé par semaine, un record canadien... «L'enfant qui mange devant la télé n'est pas en train de raconter sa journée et ses préoccupations à un adulte, souligne Mme Marquis, qui a elle-même une fille de 10 ans. Des données démontrent que plus l'enfant mange en famille, plus il a de soutien affectif et moins grands sont les risques qu'il souffre d'anxiété ou de dépression.» 53 % des garçons influencés par la publicité «Les filles ont une petite préoccupation pour la santé que les gars n'ont pas toujours, dit la professeure dont l'étude a été financée sans condition par l'Institut Danone. Eux sont plutôt sensibilisés à manger les mêmes aliments que les autres. Quand ils mangent bien, ils disent que c'est pour se rendre forts ou se donner de la mémoire.» Près de 20 % des garçons ont dit juger important ou très important de manger la même chose que leurs pairs. Les gars sont aussi plus nombreux à se laisser influencer par la publicité vue au petit écran. Plus de la moitié d'entre eux suggèrent à leur famille d'acheter les mets vantés dans les messages commerciaux, ce que font aussi les filles, mais moins assidûment. «Manger devant la télé est tellement imprégné dans le quotidien que les parents ne s'en rendent plus compte, a indiqué Mme Marquis. Il faut pourtant réaliser que pour avoir des enfants en santé, on ferme la télévision et on mange en famille.» Une épidémie d'obésité infantile a débuté vers la fin des années 80 en Grande-Bretagne et ses conséquences risquent d'être lourdes à court et moyen terme. La clé de la prévention passe par l'identification des facteurs de risque : la plupart doivent encore être confirmés, mais l'environnement à un stade précoce apparaît de plus en plus important. Sur 25 facteurs de risque hypothétiques recherchés, 8 ont présenté une association significative avec l'obésité infantile, par ordre décroissant d'importance. La précocité du rebond de l'indice de masse corporelle, vers 43 mois en moyenne, est en tête de liste avec un odd ratio après ajustement pour le sexe et le niveau d'éducation maternelle égal à 15 (IC 95 % : 5,32 à 42,3). L'obésité parentale représente également un facteur de risque important, nettement majoré si les 2 parents sont atteints (OR=10,44 ). Les indices de déviation standard par rapport au poids à 8 mois (OR=3,13) et 18 mois (OR=2,65) jouent aussi un rôle dans l'obésité infantile, de même qu'un rattrapage de croissance entre 0 et 2 ans (OR=2,60). Viennent ensuite le fait de passer plus de 8 heures par semaine devant la télévision (OR=1,55) ou de dormir moins de 10 heures et 30 minutes par jour (OR=1,45) à l'âge de 3 ans. Enfin il existe une association indépendante et linéaire avec un poids de naissance élevé (OR=1,05 pour 100g) ou un gain de poids élevé au cours de la première année (OR=1,06 pour 100g). Contrairement à des études antérieures, l'allaitement exclusif n'a pas montré d'effet protecteur par rapport à l'obésité, tandis que le tabagisme maternel entre 28 et 32 semaines de grossesse apparaissait significativement lié avec un probable effet dose-réponse, peut-être par le biais d'une programmation de la régulation de l'appétit de l'enfant. La recherche d'une interaction entre allaitement exclusif et tabagisme a montré que l'introduction tardive d'une alimentation complémentaire était bénéfique quand la mère n'avait pas fumé pendant sa grossesse, mais perdait cet effet dans le cas contraire. Ces résultats sont en faveur d'un rôle de l'environnement au cours du très jeune âge dans l'apparition ultérieure d'une obésité et d'une influence multifactorielle qui justifierait plusieurs cibles au niveau de la prévention. Tous les facteurs de risque potentiels n'ont pas pu être testés ici mais il semble de plus en plus évident que les stratégies de prévention doivent intervenir avant l'adolescence ou même la grande enfance, et se focaliser davantage sur la période intra-utérine et la petite enfance. ============================================== Non contente d'alimenter les enfants du Québec avec des boissons gazeuses, des croustilles et des céréales en tout genre, la multinationale d'origine américaine PepsiCo, propriétaire d'une boisson populaire à base de sucre du même nom, veut maintenant les faire bouger... dans les écoles. Le géant de l'alimentation commence en effet à faire subtilement son entrée dans plusieurs établissements scolaires de la province avec un programme d'éducation à la nutrition et à l'activité physique, a appris Le Devoir. Ce projet vise à combattre l'obésité galopante chez les jeunes tout en mettant en évidence, indirectement, les nombreux aliments transformés du géant de l'alimentation. Baptisé «L'équilibre avant tout!», le programme se résume à une trousse envoyée gratuitement dans des écoles et contenant le nécessaire pour encadrer des cours d'activité physique chez les élèves de la première à la sixième année. Il s'accompagne d'exercices et de discussions sur le thème de la nutrition. À ce jour, près de 250 établissements scolaires au pays y ont été exposés, selon l'Association canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse (ACSEPLD) qui assure sa diffusion. Le programme, connu au Canada anglais sous le non «Balance First», s'inspire d'un programme équivalent implanté aux États-Unis sous le nom de «America on the move» (Amérique en mouvement). La traduction française vient à peine d'être terminée pour permettre à ce programme de faire son entrée dans les écoles du Québec. En harmonie avec la dernière réforme de l'éducation en vigueur ici, ce nécessaire pour apprendre à vivre en mouvement et en santé exploite le concept diététique «d'équilibre énergétique» qui insiste sur «l'équilibre [à rechercher] entre l'énergie [aussi appelée calories] qui provient des aliments et des boissons consommés et l'énergie que le corps dépense pour son métabolisme, sa croissance et ses activités», peut-on lire. À l'heure où l'obésité préoccupe de plus en plus, ce principe est généralement mis en avant par les fabricants d'aliments montrés du doigt en raison de leur valeur nutritive douteuse - croustilles et boissons gazeuses en font partie - afin d'expliquer l'embonpoint par la sédentarité plutôt que par l'offre de tels produits alimentaires sur le marché. La multinationale PepsiCo, qui possède dans son catalogue alimentaire autant des boissons gazeuses que des croustilles, des boissons énergétiques ou des barres tendres au chocolat, adhère à cette logique qui participe à la construction du programme «L'équilibre avant tout!». Par l'entremise de sa fondation, la Fondation Pepsi, le géant de la nourriture industrielle parraine cette valise pour enseignants en éducation physique, en finançant l'ACSEPLD «dans la production et la distribution du programme "L'équilibre avant tout" aux écoles élémentaires canadiennes», peut-on lire en introduction. «Cet argent vient des employés de Pepsi, résume Angèle Beausoleil, responsable de ce programme à l'ACSEPLD. Il a été amassé lors de 19 marche-o-thons organisés en septembre dernier partout au Canada. Cette fondation nous a sollicités pour financer ce programme d'activité physique. Nous avons accepté.» Initiative privée des employés de la multinationale afin de faire la promotion de saines habitudes de vie, l'ensemble de la documentation et du matériel envoyé dans les écoles n'adopte aucunement le logo de PepsiCo ni de ses nombreuses marques, Lay's, Quaker, Gatorade, Aquafina.... Tout au plus, l'image d'un enfant dévorant une pizza vient-elle trancher, sur les affiches promotionnelles, avec l'esprit santé qui essaye de s'en dégager. Rappelons que, en vertu de la Loi sur la protection du consommateur, la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans est interdite et que la présence de tels logos sur du matériel éducatif conçu pour cette clientèle devient alors illégale dans les écoles primaires. «Bien choisir, bien vivre» Le loup se cache toutefois dans la bergerie. En introduction, l'ACSEPLD invite en effet les enseignants à découvrir en profondeur le concept de l'équilibre énergétique sur un site Internet: www.bienchoisir.ca. Ce coin du cyberespace présente une nouvelle certification baptisée «bien choisir, bien vivre» qui commence à apparaître sur un ensemble d'aliments transformés censés représenter de meilleurs choix pour la santé. Tous ces produits possèdent aussi un autre point commun: ils évoluent sous le giron de la multinationale... PepsiCo. Gatorade Bleu-cool, boissons aux fruits Tropicana, croustilles Lay's cuites au four, Barre Chewy aux brisures de chocolat... cette vitrine en ligne y présente près d'une centaine de produits dits «santé» avec moult conseils pour les intégrer à un style de vie actif. Même si le guide de l'enseignant ne le précise pas, ces aliments manufacturés risquent certainement d'illustrer les discussions avec les élèves quand le temps viendra de parler des choix à faire pour équilibrer son apport d'énergie. Dans la lutte contre l'obésité toutefois, notons que les professionnels de la santé préconisent plutôt un retour à des aliments de moins en moins transformés. «C'est ce qui arrive quand l'État se désintéresse de l'activité physique dans les écoles, commente Mario Sévigny, président de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec. Les besoins de matériel éducatif sont là; si le ministère n'y répond pas, des entreprises privées sont assez intelligentes pour en profiter et le faire à sa place.» Au Québec, la présence d'entreprises commerciales au sein d'établissements scolaires est sévèrement encadrée. La Loi sur l'instruction publique remet toutefois entre les mains du conseil d'établissement l'évaluation des projets éducatifs en partenariat public-privé, comme le veut la formule consacrée. En 2000, dans un document intitulé Publicité et contributions financières à l'école, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) incitait toutefois à la prudence et en appelait à des jugements éclairés devant des programmes en apparence anodins qui peuvent ouvrir par la suite à des discussions de nature commerciale devant des assemblées captives. ============================================= Après plusieurs années de recherche, de développement, d’ajustements et d’implantation en milieu de travail, les résultats de cette première étude viennent encourager à poursuivre dans cette direction, puisque le programme a eu un impact significatif et positif sur la santé des employés de Visa Desjardins et sur leur capacité à prendre en main leur santé. Téléchargez le communiqué (.pdf). ============================================= =========================================== MONTRÉAL (Réseau Proteus) 3 juin 2005 - « L'industrie est à la fois le problème et la solution, et elle doit être mise à contribution pour enrayer l'épidémie actuelle d'obésité. Contrairement à l'industrie du tabac, qui commercialise un produit toxique, le secteur alimentaire est essentiel, mais il doit prendre ses responsabilités », a affirmé Dr Jong-Wook Lee, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, à l'occasion de la journée « Santé et mondialisation : le défi de la prévention »1. « Comment expliquer que la nouvelle pyramide alimentaire américaine recommande de prendre trois tasses de lait par jour, sans évoquer l'influence du lobby du lait? », a pour sa part commenté Walter Willett, professeur d'épidémiologie et de nutrition à l'École de santé publique de l'Université Harvard2. « Une telle recommandation, au lieu de favoriser la santé de la population, pourrait, au contraire, faire augmenter l'incidence du cancer de la prostate et du cancer des ovaires. » Dr Marion Nestle, directrice du Département de nutrition et d'études des aliments de l'Université de New York3 a, elle aussi, critiqué la nouvelle pyramide alimentaire américaine, lancée en avril dernier. Elle a notamment déploré que son graphisme ne présente plus les aliments de façon hiérarchique. « L'industrie déteste qu'un guide alimentaire dise clairement à la population de manger moins de certains aliments et l'élaboration de cet outil s'est malheureusement faite dans le plus grand secret », a-t-elle souligné. Elle souhaite fortement que la révision du Guide alimentaire canadien, actuellement en cours, ne tombe pas dans le même piège en cédant aux pressions de l'industrie qui, tout comme aux États-Unis, siège sur les différents comités qui participent à ce processus de révision. Mary Bush, directrice générale du Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada, a rétorqué que la révision du Guide alimentaire se faisait en toute transparence et dans le souci absolu de la santé des canadiens. « Nous devons soutenir les consommateurs et leur donner les moyens de choisir des aliments appropriés pour leur santé et en quantité appropriée », a-t-elle insisté. Un environnement obésogène « En quantité appropriée! » Voilà un point sur lequel tous les conférenciers ont insisté, mais aussi tout un défi pour l'homme et la femme du XXIe siècle. « Il est évident que le surpoids et l'obésité résultent d'un bilan énergétique positif : nous absorbons plus d'énergie que nous en dépensons. Ce que l'épidémie actuelle révèle, c'est que chez certains individus, la biologie est incapable de faire face à un environnement obésogène », a affirmé Dr Claude Bouchard, président de l'Association internationale pour l'étude de l'obésité. Un avis partagé par Paul Rozin, professeur de psychologie à l'Université de Pensylvanie. « Notre biologie est incapable de faire face au fait que nous avons désormais à notre disposition, sans faire aucun effort physique, une nourriture très abondante, très variée et très calorique. Il y a 50 000 ans, notre instinct de survie nous dictait de manger dès que la nourriture était à notre portée, mais notre monde a changé et nous avons encore la même programmation. Il y a là une inadéquation totale! », a constaté Pr Rozin. Les enfants : nouvelles victimes du fléau Dans ce contexte, l'incapacité de notre organisme à faire face à la surabondance de nourriture touche maintenant les plus jeunes. « Les enfants souffrent de plus en plus d'obésité, et cela parfois dès 11 ans et même dès 9 ans, ce qui augmente leur risque de souffrir de maladie chronique plus tard. De plus, ils sont une proie facile pour les publicitaires sans scrupules », a déclaré sans ambages Dr Lee, le directeur général de l'OMS. Voilà un point sur lequel Marion Nestle a renchéri avec véhémence. « On essaye, par exemple, de faire croire aux enfants que leurs parents consomment des repas ennuyeux et qu'ils devraient plutôt manger une gamme de plats préparés pour le micro-ondes (Kid Cuisine®)! Et l'industrie, dont le seul but est de faire des profits, compte sans vergogne sur ce qu'on appelle le "facteur de harcèlement (pester factor)", c'est-à-dire sur le fait qu'à l'épicerie, les enfants vont exiger, jusqu'à l'épuisement mental de leurs géniteurs, qu'ils leurs achètent les produits publicisés à la télévision », a-t-elle ajouté. À ce chapitre, Dr Kelly Brownell, directeur du Centre des troubles alimentaires de l'Université Yale, propose que le gouvernement impose une taxe sur la publicité des aliments malsains. « Les sommes recueillies serviraient à constituer un fonds consacré à la promotion d'une saine alimentation, ce qui permettrait de rétablir un certain équilibre. » Il est en effet notoire que l'industrie dépense des millions de dollars en publicité pour promouvoir la malbouffe, mais que les programmes de prévention en santé publique sont sous-financés, faute de volonté politique. ====================================================== NUTRITION: L'état de la question sur :Les produits naturels et la perte de poids Vous trouverez, dans ce document, une revue exhaustive de plusieurs produits naturels à base de plantes utilisés dans le traitement de l’obésité. Ce document se veut un outil concret pour votre pratique professionnelle. Ainsi, seuls les résultats concernant la perte de poids et les effets secondaires ont été retenus pour les fins de ce document. ============================================= Faites connaissance avec Marion Nestle, une sommité en nutrition. Elle nous dit ce qu'elle pense des régimes, des sucres, des gras, du slow food, des guides alimentaires et de l'industrie des aliments. Une entrevue de fond du réseau Proteus à lire absoluement: ============================================= ACTIVITE PHYSIQUE: Activité physique dans les écoles: 17 projets pour faire bouger les enfants De la boxe à la polyvalente De l'Île, de l'escalade à l'école Providence et une nouvelle cour de récréation à l'école St-Rédempteur. Kino-Québec et la Direction de la santé publique de l'Outaouais (DSPO) ont octroyé, ce matin, des bourses à 16 écoles de la région afin qu'elles puissent favoriser l'activité physique chez les élèves et combattre du même coup le fléau de l'obésité infantile. ==================================================== ACTIVITE PHYSIQUE: La première Fiche de rendement sur l’activité physique chez les enfants et les adolescents : Le Canada OBTIENT UN « D »
http://www.activehealthykids.ca/francais.cfm --------------------------------------------- ACTIVITE PHYSIQUE: Bougeotte 101 à l'Ecole de Rochebelle On a beau dire n'importe quoi et son contraire, mais trouvez-moi quelque chose de mieux que du beau soleil pour vous donner le goût de bouger. À l'autre bout du boulevard Laurier, à l'arrière de la polyvalente De Rochebelle, ils étaient pas loin d'un millier d'ados réunis, sur l'heure du midi, pour un méga work-out extérieur. Juchée sur une plate-forme, flanquée de gros haut-parleurs, Geneviève, une jeune et dynamique animatrice, multipliait les consignes pour faire bouger tous ces jeunes sur une musique entraînante. En fermant les yeux, on se serait cru à cette émission de RDS, vous savez celle où des demoiselles en forme font de l'aérobie dans un décor enchanteur, genre un Club Med dans les îles Canaries, alors que vous êtes planté dans votre salon, à vous demander si Dieu existe vraiment, pourquoi suis-je ici et pas là-bas ? Toujours est-il que Geneviève n'avait aucun mal à faire bouger tout son monde. Et un... et deux... et trois... et un pas de côté, yeah ! Et un... et deux...et trois... Y'en a qui sont mêlés, c'est pas grave.... Et un... et deux... et trois... et on étire les bras vers le ciel, on va chercher le soleil ! Un millier de volontaires pour une séance d'aérobie, dans une école qui compte le double d'élèves, c'est pas si mal. C'est même très bien. Le directeur de l'établissement, Guy Dumais, était en tout cas tout sourire devant la participation de ses jeunes. Cette séance de bougeotte collective, une première à son école, fait partie d'une nouvelle politique de santé. Guy Dumais et ses collaborateurs ont décidé, rien de moins, que de déclarer la guerre à l'inactivité physique, à l'obésité, à la malbouffe. "On est en train de virer l'école à l'envers", me lance-t-il, pendant que les jeunes continuent à s'amuser autour de nous, sur l'air d'une version techno de More Than a Feeling. Si Dieu existe, alors là vraiment, il interdirait ce genre de sacrilège. La polyvalente De Rochebelle, souvenez-vous, c'était l'endroit où les journalistes débarquaient, il y a quelques années, chaque fois qu'il était question de malbouffe dans les écoles. Le prétexte : un contrat entre la commission scolaire Des Découvreurs et Coca-Cola pour la vente exclusive de ces boissons gazeuses dans les machines distributrices. Guy Dumais a souvent été appelé à défendre cette entente qui a rapporté 17 000 $ par année à son école. De "la belle argent" que la direction pouvait ensuite investir dans des projets pédagogiques. Or, s'il n'en tient qu'à Guy Dumais, lorsque La Rochebelle passera aux nouvelles, ce sera dorénavant pour les bonnes raisons. L'entente avec Coke se termine dans un mois. On compte aller en appel d'offres afin de trouver le partenaire le plus apte à se mettre au diapason de la nouvelle politique santé de l'établissement. Remarquez, on n'avait pas attendu pour agir. Les machines distributrices de Coke renfermaient depuis un moment de moins en moins de boissons gazeuses traditionnelles, à peine 10 %. On a aussi abandonné les bouteilles de 600 ml pour des formats plus standards. Adieu les calories vides. De si beaux efforts ne devaient pas s'arrêter là. Des croustilles santé sont apparues dans les autres machines distributrices. Les bonbons sont devenus de plus en plus rares. En septembre prochain, les tablettes traditionnelles de chocolat disparaîtront, au profit du chocolat noir. À la cafétéria, un coup de barre a aussi été donné. Les frites et poutines ne sont plus offertes à longueur de semaine, seulement une fois. On privilégie les repas santé. Les élèves ont accès à un bar à salade. Cette nouvelle sera-t-elle suffisante pour empêcher les élèves de se précipiter pour manger un hamburger au Burger King, à cinq minutes de marche, ou une poutine à l'aréna, sur l'heure du midi ? Ça reste à voir, mais au moins, personne ne reste les bras croisés. Si rien ne change dans le comportement des élèves, ce ne sera pas faute d'avoir essayé, pourra se dire Guy Dumais. Reste les boîtes à lunch. Alors là, il reste du travail à faire, explique le directeur. Malgré toute l'information disponible, les parents semblent éprouver un mal fou à comprendre qu'un repas équilibré, pour un enfant en pleine croissance, ce n'est pas une pizza congelée, un jus artificiel, un sac de chips et un Jos Louis. Là-dessus, bonne chance, monsieur Dumais, vous avez du pain sur la planche pour en arriver à changer les habitudes. Du pain blanc ou du pain brun, ça reste à voir... -------------------------------------------- ENVIRONNEMENT-COMPORTEMENT: Le Canard enchaîné revient sur la bataille que se livrent élus et experts en santé contre le « lobby agroalimentaire » en matière d’obésité. Le journal explique ainsi que le lobby agroalimentaire « mobilise des armées de scientifiques et des sommes énormes pour séduire élus et consommateurs ». Le Canard enchaîné constate qu’« il y a 15 jours, les lobbies agroalimentaires ont remporté la première manche. A la majorité relative, le Parlement a refusé d’imposer aux fabricants la mention du «profil nutritionnel» de leurs articles. Il les a aussi dispensés de prouver leurs assertions pseudo-scientifiques », remarque le Canard. ----------------------------- ===================================== Conseil du mois: Évaluez vos risques de maladies cardiovasculaires et d’accident vasculaire cérébral. Le principal facteur de risque relié à l’accident vasculaire cérébral est :L'hypertension artérielle, aussi appelée « haute pression » ou tension artérielle élevée, est le principal facteur de risque associé à l’accident vasculaire cérébral (AVC) et un important facteur de risque des maladies cardiovasculaires. L’hypertension artérielle est un problème de santé sournois, qui présente peu ou pas de symptômes. En fait, ce n’est pas rare que le premier indicateur de ce problème de santé potentiellement mortel chez une personne soit un AVC. Découvrez quels sont vos risques.
Nouveautés ================================ Pour en savoir davantage sur l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire de recherche sur l'obésité http://www.obesite.chaire.ulaval.ca ------------------------------------ Du 17 au 20 août 2005 – FAV HEALTH 2005 Récentes évidences scientifiques démontrant comment les fruits et légumes peuvent réduire le risque de maladies chroniques comme le cancer, l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Organisé par l’INAF et parrainé par la Société internationale des sciences horticoles ******Où et quand? Hôtel Loews Le Concorde de Québec, du 17 au 20 août 2005 ******Programme et information: www.favhealth2005.org ------------------------------------------------------- Les 18 et 19 août 2005 Colloque sur les effets santé de la canneberge ******Où et quand? À l’Hôtel Loews Le Concorde de Québec, les 18 et 19 août 2005 ******Programme et information: www.favhealth2005.org/canneberge.aspx ------------------------------------------------------- Les 6 et 7 octobre 2005 2e Symposium scientifique de l'INAF ******Où et quand? À l'Hôtel Plaza de Sainte-Foy, les 6 et 7 octobre 2005 ------------------------------------------------------ NAASO 2005 Annual Scientific Meeting, Advance registration deadline: September 19, 2005. ----------------------------------------------------------------- Société Canadienne de Physiologie de l'Exercice : Du concept à la pratique : vers une vie saine au Canada
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