The Economic Costs Associated With
                  Physical Inactivity and Obesity in Canada: An Update 
                  CJAP, 29(1), February 2004,
Peter
                  T. Katzmarzyk; 
Ian
                  Janssen Cette étude analytique se propose d’estimer
                  les coûts directs et indirects de l’inactivité physique et de
                  l’obésité au Canada en 2001. À l’aide d’une méta-analyse
                  d’études de prospective, on a dégagé le risque relatif des
                  maladies associées à l’inactivité physique et à l’obésité
                  ainsi que les coûts des soins de santé de ces maladies au
                  Canada. Les estimations sont établies pour les coûts directs
                  des soins de santé et les coûts indirects incluant la valeur
                  du produit économique perdue à cause de la maladie, de
                  l’incapacité de travail due à une blessure, ou un décès
                  prématuré. Le fardeau économique de l’inactivité physique se
                  chiffre à 5,3 milliards de dollars (direct, 1,6 milliards de
                  dollars; et indirect, 3,7 milliards de dollars); le fardeau
                  économique de l’obésité s’élève à 4,3 milliards de dollars
                  (direct, 1,6 milliards de dollars; et indirect, 2,7 milliards
                  de dollars). Les coûts économiques globaux de l’inactivité
                  physique et de l’obésité représentent 2,6% et 2,2% de tous les
                  coûts de santé au Canada. Les résultats mettent en évidence
                  l’importance des efforts déployés par le organismes publics
                  pour lutter contre l’épidémie d’inactivité physique et
                  d’obésité au Canada.
                  
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Épidémie d'obèses touchés par le syndrome
                  X
 Éric Yvan Lemay - 
Journal de
                  Montréal 26/02/2003 
Canoe  
http://www2.infinit.com/infos/national/archives/2003/02/20030226-113417.html
D’ici
                  10 ans environ 1,8 million de Québécois seront touchés par le
                  syndrome X, un problème lié à l’obésité qui fait déjà des
                  ravages chez les Américains. 
«C’est une véritable
                  épidémie qui nous gagne, une épidémie encore plus importante
                  que le cancer», a prévenu, hier, le Dr Marc-André Lavoie de
                  l’Institut de cardiologie de Montréal lors d’une conférence de
                  presse soulignant les 35 ans du Centre Épic.
                  
Sédentarité La sédentarité et les
                  habitudes alimentaires malsaines ont déjà contribué à
                  amplifier le problème qui toucherait environ 700 000
                  Québécois. Aux États-Unis, c’est plus de 45 millions de
                  personnes qui en souffrent, soit près d’un Américain sur six.
                  


Le syndrome X Souffrez-vous du syndrome X (3 symptômes sur 5
                  nécessaires ai diagnostic)? 
Tour de taille
                  
-hommes: supérieur à 100 centimètres 
-femmes:
                  supéreieur à 88 centimètres Taux de
                  triglycérides 
+ de 1,7g/l Taux de glycémie + de
                  6,1g/l 
Pression artérielle 
+ de 130/85
                  mmhg Taux de cholestérol
                  sanguin 
-hommes: - de 1g/l 
-femmes: - de
                  1,30g/l Source: Syndrom X-Clinical
                  identification of the metabolic syndrom (Challem, Berkson,
                  Smith)
Les personnes touchées ont trois fois
                  plus de risques d’avoir des accidents cardio-vasculaires et
                  deux fois plus de risques d’en mourir. 
Chez les
                  hommes, on diagnostique le syndrome X  ou syndrome
                  métabolique  par un tour de taille supérieur à 100
                  centimètres, un taux de triglycéride, de cholestérol sanguin,
                  de glycémie et une tension artérielle anormalement élevés.
                  
Pour être touchés, il faut développer 3 de ces 5
                  symptômes. 
Le problème, c’est qu’il est de plus en
                  plus facile de développer ces facteurs de risque. «On a un
                  environnement très obésogène avec les fast-food et le manque
                  d’activité. Ce n’est toutefois pas à la communauté médicale à
                  porter tout le poids de régler le problème» , dit le Dr
                  Lavoie. «Il faut s’attendre à voir de plus en plus de petites
                  bedaines de bière.» 
Le nombre d’enfants avec un
                  surplus de poids a lui aussi connu une forte expansion au
                  cours des dernières années. 
Exercice physique
                  Son collègue, le cardiologue Martin Juneau, indique qu’une
                  cinquantaine d’études ont déjà prouvé que l’exercice modéré
                  réduisait de 30% à 40% les risques de maladies cardiaques et
                  d’embonpoint. 
Une étude réalisée aux États-Unis a
                  d’ailleurs démontré que les risques de développer une
                  morbidité (maladies) en fin de vie s’étendent sur huit ans
                  pour les personnes sédentaires contre seulement un an pour les
                  gens faisant de l’exercice. 
«Ça fait en sorte que les
                  dernières années de la vie sont très agréables à moins que
                  vous vouliez les passer à tousser et à vivre confiné dans une
                  chaise», conclut-il. 
Encore plus de diabétiques
                  La hausse du nombre de personnes obèses entraînera
                  inévitablement une augmentation du nombre de diabétiques de
                  type 2, un phénomène appelé diabésité. 
«Une personne
                  souffrant d’embonpoint a quatre à cinq fois plus de chance de
                  faire du diabète», indique le Dr Marc-André Lavoie de
                  l’Institut de cardiologie. 
Lorsque les cellules
                  adipeuses n’arrivent plus à absorber le gras, il se loge dans
                  les muscles et certains organes comme le foie et le pancréas.
                  
Mort des cellules À ce moment, il entraîne
                  la mort des cellules productrices d’insuline ou bloque son
                  acheminement dans le reste du corps. 
Pour tenter de
                  réduire les risques, le Centre Épic recommande notamment une
                  alimentation à la méditerranéenne. Le Centre profitera du mois
                  de la nutrition en mars pour faire la promotion de cette
                  alimentation. 
Selon la diététiste Élise Latour, une
                  alimentation de ce genre permet de réduire jusqu’à 75% les
                  problèmes de cholestérol. Elle souhaite également sensibiliser
                  les gens à la consommation de fruits et légumes. «25% des gens
                  ne mangent pas de légumes et 35 à 45% ne mangent qu’un fruit»,
                  déplore-t-elle.
                  
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Une pilule pour le coeur et la
                  taille
Fil des événements, Université Laval
                    Jean Hamann 
http://www.ulaval.ca/scom/Au.fil.des.evenements/2004/03.11/rimonabant.htmlUn
                  nouveau médicament, mis à l'essai chez 1036 obèses, a produit
                  des résultats spectaculaires tant pour la taille que pour le
                  coeur, viennent d'annoncer le chercheur Jean-Pierre Després,
                  de la Faculté de médecine de l'Université Laval, et son
                  collègue Robert M. Anthenelli, de l'Université de Cincinnati.
                  Les deux chercheurs ont dévoilé les conclusions de leur essai
                  clinique sur le rimonabant, lors du Congrès de l'American
                  College of Cardiology qui se déroulait cette semaine à la
                  Nouvelle-Orléans.
Après avoir pris ce médicament
                  pendant un an, les sujets ont perdu, en moyenne, 9 kilos et
                  leur tour de taille a fondu de 9 cm. Leur taux de bon
                  cholestérol a augmenté de 23 % pendant que leur taux de
                  triglycérides, néfastes à la santé cardiaque, diminuait de 15
                  %. Les chercheurs ont également noté que les autres facteurs
                  de risques associés aux maladies cardiovasculaires avaient
                  pris du mieux. "Il semble que nous disposons maintenant d'un
                  médicament qui cible les principaux facteurs de risques de
                  maladies cardiovasculaires", a commenté Jean-Pierre Després,
                  lors de l'annonce des résultats.
Fabriqué par la
                  pharmaceutique française Sanofi-Synthelabo, le rimonabant
                  agirait sur les mécanismes du cerveau et des cellules
                  nerveuses qui interviennent dans le contrôle de l'équilibre
                  énergétique. Ce contrôle opérerait par l'entremise du système
                  endocannabinoïde, celui-là même qui est impliqué dans la
                  dépendance au tabac. Des tests cliniques sont d'ailleurs en
                  cours pour tester l'efficacité du rimonabant chez les
                  personnes qui tentent d'arrêter de
                  fumer.
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Diètes populaires : les dangers de consommer
                  trop de protéines et de gras
http://www.extenso.org/pleins_feux/detail.php/f/1414
                  mars 
Extenso, Centre de référence sur la nutrition
                  humaine Depuis quelques mois, l’industrie
                  alimentaire tente de séduire les consommateurs avec de
                  nouveaux produits à teneur réduite en glucides, sous prétexte
                  de les aider à maigrir et à maintenir un poids santé. Et si
                  elle jouait plutôt avec la santé des gens au profit de son
                  propre
                  portefeuille?
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McDonald's supprime les portions géantes aux
                  États-Unis
Associated Press
                  (AP)     03/03/2004 09h23 
                  Canoe
http://www2.infinit.com/infos/societe/archives/2004/03/20040303-092315.html
McDonald's
                  met sa carte au régime: le géant américain de la restauration
                  rapide a décidé de supprimer les portions géantes de frites ou
                  de boissons dans ses plus de 13 000 fast-foods aux États-Unis.
                  
D'ici la fin de l'année, la taille «super» disparaîtra
                  dans les McDo's américain, excepté lors de certaines campagnes
                  de promotion, a annoncé un porte-parole de la firme Walt
                  Riker. Les «grandes» frites seront elles toujours disponibles.
                  Cette initiative s'inscrit dans les efforts engagés par le
                  géant du hamburger pour simplifier sa carte et offrir au
                  client des choix qui s'accordent avec un mode de vie sain et
                  équilibré. 
McDonald's a entrepris de changer ses menus
                  sous la pression d'une opinion publique américaine qui prend
                  conscience des problèmes d'obésité et commence à s'inquiéter
                  des effets de son alimentation sur sa santé. La firme a ajouté
                  l'an dernier des salades dans ses entrées et doit proposer
                  davantage de fruits, légumes et yaourts en option dans ses
                  menus enfants. 
Si deux plaintes accusant McDonald's
                  d'avoir caché les risques pour la santé de la consommation de
                  Big Mac ou chicken McNuggets ont été rejetées l'an dernier par
                  des tribunaux fédéraux à New York, la firme reste sur la
                  sellette. 
Récemment, un documentaire primé au festival
                  de Sundance, «Super Size Me» a apporté une nouvelle publicité
                  indésirable pour la firme de l'Illinois. Le réalisateur Morgan
                  Spurlock s'est nourrit pendant un mois exclusivement chez
                  McDonald's et son documentaire se veut une chronique de la
                  dégradation de sa santé. Il a pris 10kg en un mois. Le film
                  doit sortir au printemps aux États-Unis.
                  
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Les enfants qui deviennent
                  actifs
Statistique Canada nov 2003 
http://www.statcan.ca/Daily/Francais/031106/q031106b.htmSelon
                  une étude fondée sur les données de l'Enquête longitudinale
                  nationale sur les enfants et les jeunes, la proportion
                  d'enfants faisant de l'embonpoint ou obèses qui étaient
                  inactifs en 1994-1995, mais qui étaient devenus actifs en
                  1996-1997 et l'étaient encore en 1998-1999 est à peu près la
                  même que pour les enfants dont le poids se situait dans une
                  fourchette normale. Plus précisément, 11 % des enfants faisant
                  de l'embonpoint ou obèses sont devenus actifs et le sont
                  restés, de même que 13 % des enfants ayant un poids normal.
                  
Chez les enfants qui faisaient de l'embonpoint ou qui
                  étaient obèses, des cours d'éducation physique d'une durée
                  relativement longue (en moyenne, au moins 18 minutes par jour)
                  augmentaient de plus du double la cote exprimant la
                  possibilité qu'ils deviennent et restent physiquement actifs.
                  Parmi les enfants dont le poids était normal, la cote
                  exprimant la possibilité qu'ils deviennent actifs ne variait
                  pas de façon significative selon la durée des cours
                  d'éducation physique. 
L'étude porte aussi sur l'effet
                  qu'a sur l'activité physique le temps passé à regarder la
                  télévision. Elle montre que, chez les enfants de poids normal,
                  le nombre d'heures passées devant le téléviseur n'influe pas
                  sur le niveau d'activité physique. Par contre, il n'en n'est
                  pas ainsi chez les enfants plus corpulents. La cote exprimant
                  la possibilité de devenir actif et de le rester est beaucoup
                  plus faible pour les enfants faisant de l'embonpoint ou obèses
                  qui regardent la télévision plus de deux heures par jour que
                  pour ceux qui passent moins de temps devant un téléviseur.
                  
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Pour
                  en savoir davantage sur l'étiologie, la prévalence, les
                  complications, le traitement et la prévention de l'obésité,
                  veuillez consulter la section À propos de l'obésité du site
                  internet de la Chaire de recherche sur
                  l'obésité      
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca
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Congrès 
-Congrès de lipidologie de la SQLNM, 29 avril-1
                  maiQuébec  http://www.lipidologie.qc.ca
-International Society of Behavioral Nutrition and
                  Physical Activity (ISBNPA) Washington, DC. 
June 10-13, 2004 -NAASO
                  Annual Meeting 2004 Las Vegas Nov 13-17
-Endo 2004 New Orleans June 16-19: Focus
                  on Obesity, endocrinology and the future
http://www.endo-society.org/scimeetings/endo2004/index.cfm
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Paul
                  Boisvert, Ph.D.
                     Responsable
                  de l'information
Chaire de recherche sur l'obésité D.B.
                  Brown
http://obesite.chaire.ulaval.ca/
Pav.
                  Ferdinand-Vandry - local 3101
Faculté de
                  Médecine
Université Laval
Québec, QC G1K 7P4
Tel.:
                  (418) 656-2131 poste 8571
Fax :(418) 656-7898
http://obesite.chaire.ulaval.ca/cv/boisvertpaul.html
                  (Photo)
mailto:Paul.Boisvert@ap.ulaval.ca