10e
message (LE PLUS
LONG)
MESSAGE: MERCI AU Dr Paul
Boisvert pour ces partages
La chaire de recherche sur l'obésité de l'Université
Laval vous présente son bulletin d'information en
obésité:
Prévention du diabète de type 2 : les
modifications du style de vie sont définitivement bénéfiques
!
La Finnish DPS (Finnish Diabetes Prevention
Study) a été une des première étude randomisée à montrer que
la prévention du diabète de type 2 est possible grâce à une
intervention sur le mode de vie. Les critères d’inclusion
permettaient de sélectionner des personnes à risque de
développer un diabète de type 2 : apparentés au premier degré
de patients diabétiques, âgés de 40 à 64 ans, avec un BMI >
25 kg/m2 et une HGPO sur 75 gr de glucose dans la zone de
l’intolérance au glucose. De 1993 à 1998, 522 personnes ont
été randomisées et suivies 3 années. Les objectifs de
l’intervention sur le mode de vie étaient d’obtenir une
réduction d’au moins 5 % du poids, une activité physique
modérée plus de 30 minutes par jour, un apport lipidique
inférieur à 30 % de la ration calorique quotidienne et un
apport en graisses saturées inférieur à 10 %, un apport de
fibres supérieur à 15 gr/1000 cal.
Le groupe contrôle
recevait des conseils diététiques et concernant l’exercice
physique au temps 0 puis lors d’une visite médicale annuelle.
Dans le groupe intervention une diététicienne donnait des
conseils personnalisés (entretien de 30 à 60 minutes) à 7
reprises au cours de la première année puis tous les 3 mois.
L’exercice physique était conseillé lors des consultations
diététiques et lors des visites médicales annuelles, des
sessions d’entraînement et des groupes de randonnées étaient
organisés.
L’activité physique et les apports
alimentaires se sont significativement améliorés dans le
groupe intervention par rapport au groupe contrôle à 1 et à 3
ans. La perte de poids moyenne était de 4,5 kg à 1 an et de
3,5 kg à 3 ans dans le groupe intervention contre
respectivement 1 et 0,9 kg dans le groupe contrôle.
L’intervention a permis une réduction significative de
l’incidence du diabète par rapport au groupe contrôle (9 %
versus 20 %, p = 0,0001) et une amélioration significative du
profil lipidique.
Cette intervention intensive sur le
mode de vie est efficace à 3 ans sur la réduction de
l’incidence du diabète de type 2 grâce aux modifications
bénéfiques et durables de la diététique et de l’exercice
physique. Il est maintenant nécessaire d’envisager la mise en
œuvre de ce type d’intervention en pratique
clinique.
Pour en savoir plus:
http://visite:invite@www.jim.fr/abstract/data/bdc/base/08/D3/90/8E/index.htm
Lindström
et coll : “The Finnish Diabetes Prevention Study (DPS).
Lifestyle intervention and 3-year results on diet and physical
activity.” Diabetes Care 2003 ; 26 : 3230-3236.
La satiété des obèses serait-elle
diminuée?
Les déterminants de la
sensation de satiété sont encore partiellement inconnus. Une
équipe de la Mayo Clinic (Rochester, Minnesota) a entrepris d’
analyser l’influence de l’indice de masse corporelle (IMC) et
du volume gastrique (à jeun et post prandial) sur la sensation
de satiété et les symptômes post prandiaux.
L’augmentation
du volume gastrique à jeun n’était pas corrélée à l’IMC ou à
la taille mais était un facteur de satiété retardée (P =
0.001, ajustée pour le sexe et l’IMC). En effet, une
augmentation de 50 ml du volume gastrique à jeun était associé
à une prise de 114 ± 32 kcal (479 ± 124 kJ) supplémentaires au
moment de la sensation de satiété maximale. En conclusion un
indice de masse corporelle et un volume gastrique élevés sont
des facteurs de sensation de satiété retardée et donc de
consommation alimentaire plus
importante.
Reference
Delgado-aros S. et coll.
“Independent influence of body mass and gastric volume on
satiation in humans” Gastroenterology 2004; 126: 432-40.
Les graisses
corporelles : une aussi grande menace que le
tabagisme
Fondation des maladies du
coeur 10 février 2004
Les Canadiens et les
Canadiennes souffrant d’embonpoint et d’obésité connaissent
des risques accrus de maladies chroniques (maladies du cœur,
accident vasculaire cérébral, cancer et diabète) pouvant
entraîner un décès précoce.
« Nous vivons dans un
environnement qui encourage l’obésité et les personnes ne
peuvent régler ce problème seules », dit Dr Dominique Garrel,
endocrinologue et porte-parole de la Fondation des maladies du
cœur. « La structure même de la société rend difficile
l’intégration d’une saine alimentation et de l’activité
physique quotidienne dans les modes de vie. Par exemple, pour
plusieurs, le développement urbain a réduit les possibilités
d’intégrer l’activité physique aux activités quotidiennes,
comme marcher pour aller faire ses emplettes ou la pratique
informelle de sports. »
Pour en savoir plus
http://ww2.fmcoeur.ca/Page.asp?PageID=907&ArticleID=2913&Src=news
Un
pas en avant, deux pas en arrière. L'effet des récentes
campagnes de lutte contre le tabagisme sur la santé de la
population pourrait bien ne jamais être perceptible. Et pour
cause. Car s'ils fument moins, les Canadiens mangent
maintenant plus et plus mal. Avec à la clef un inquiétant
constat, dressé hier par la Fondation des maladies du coeur:
l'embonpoint et l'obésité -- avec les troubles de santé graves
qui en découlent -- «posent désormais une des plus graves
menaces à la santé publique dans l'histoire du pays.»
Article complet du Devoir
http://www.ledevoir.com/2004/02/11/47146.html?268
Le ministère
de la santé incite les francais à bouger
plus
Paris, le vendredi 13 février 2004 –
La santé est au pied de votre canapé. Tel est en substance
le message que souhaite désormais diffuser le ministère de la
santé, par le biais d’une importante campagne de prévention
destinée à inciter les Français à renoncer à la mauvaise
habitude de la sédentarité. Tout le week-end, entre deux
messages amoureux, les Français découvriront dans leurs
journaux préférés des encarts publicitaires ou des articles
prônant les vertus d’au moins 30 minutes de marche rapide par
jour ou d’une activité similaire. Le ministre de la Santé
détaillait ainsi ce mercredi 11 février : «Par exemple, si au
lieu de prendre l’ascenseur, vous montez l’escalier, ça vous
compte sept minutes », proposait-il. Tous les Français sont
concernés, quand on sait que 20 millions d’entre eux souffrent
de problèmes de surpoids. Le message s’adresse cependant en
priorité aux personnes de plus de 45 ans. Un homme sur trois
et deux femmes sur cinq âgées entre 45 et 75 ans ne pratiquent
en effet pas une activité ph! ysique suffisante. Un phénomène
qui témoigne de mauvaises habitudes prises dès le début de la
vie d’adulte : entre 25 et 44 ans moins de six femmes et de
sept hommes sur dix pratiquent une activité sportive
régulière.
Après les messages diffusés par la presse
nationale et régionale, des affiches dans les rues et dans les
transports en commun déshabilleront le sport ou la simple
marche à pieds de leur mauvaise réputation pour les révéler
comme des activités ludiques, tandis que regarder la télé dans
un canapé sera montré comme un sport particulièrement
dangereux. Enfin, la télévision diffusera des spots entre le
16 février et le 15 mars qui inviteront les adultes à prendre
exemple sur leurs enfants, dont l’activité physique, en
moyenne, reste plus importante.
Des obèses morbides reprennent
espoir grâce à une intervention chirurgicale perfectionnée par
une équipe de la Faculté de médecine de l'Université
Laval
Fil des événements, Université Laval 19
février Jean Hamman
http://www.ulaval.ca/scom/Au.fil.des.evenements/2004/02.19/obeses.html
Le
tunnel de souffrances que n'en finissent plus de traverser les
obèses morbides a peut-être une sortie qui conduit à l'Hôpital
Laval. C'est ce que portent à croire les résultats très
encourageants du suivi de 1 400 personnes qui y ont subi,
depuis 1990, une intervention nommée "chirurgie bariatrique",
perfectionnée par une équipe de la Faculté de médecine,
associée au Centre de recherche Hôpital Laval. Lors d'un
mini-symposium présenté le 13 février, les chirurgiens et
chercheurs Simon Biron, Frédéric-Simon Hould, Stéfane Lebel,
Picard Marceau et Simon Marceau ont démontré que, cinq ans
après une chirurgie bariatrique, plus de 90 % de leurs
patients avaient retrouvé un poids qui les excluait de la
dangereuse catégorie des obèses morbides.
La chirurgie
bariatrique, mise au point par Picard Marceau à partir d'une
technique développée par le chirurgien italien Scopinaro en
1979, attaque l'obésité morbide sur deux fronts. D'une part,
l'ablation d'une partie de l'estomac réduit de 40 % la
quantité d'aliments qu'il est possible de consommer. D'autre
part, la dérivation des enzymes digestives produites par le
foie et le pancréas réduit l'assimilation de la nourriture.
Comme les aliments et les enzymes digestives entrent en
contact plus loin dans l'intestin, à peine 30 % des calories
contenues dans les aliments ingérés sont assimilées par
l'organisme. Résultat de cette double stratégie: les patients
absorbent environ deux fois moins de calories après leur
opération tout en mangeant "à leur faim".
En hausse
rapide
Un suivi sur huit ans révèle que les patients
perdent en moyenne 35 % de leur poids initial - qui était de
135 kg - dans les deux premières années qui suivent
l'intervention. Leur indice de masse corporelle (IMC, calculé
par le poids en kilos divisé par la taille en mètre au carré)
chute de 48 à 28. À titre indicatif, l'IMC d'une personne
normale se situe entre 20 et 25. "Les patients ont tendance à
regagner une partie de leur poids à mesure que le temps passe,
constate Simon Biron. Toutefois, cinq ans après
l'intervention, 93 % des personnes opérées ne font plus partie
de la catégorie des obèses morbides (IMC plus grand que 40) et
tous leurs indicateurs de santé s'en trouvent améliorés." Le
taux de succès des régimes amaigrissants est de 0 % pour cette
catégorie d'obèses, signalent les chercheurs au
passage.
L'obésité morbide entraîne plus de 90 maladies
dans son sillage. "C'est une maladie qui rend malade",
caricature Picard Marceau. Source de bien des maux, l'obésité
morbide, tout comme l'obésité courante, coûte cher au système
de santé et une hausse est à prévoir. En 1990, l'obésité
morbide affectait 0,8 % de la population américaine.
Aujourd'hui, la prévalence du problème a triplé et la maladie
frappe de plus en plus de jeunes, ajoute le chirurgien. "La
prévention de l'obésité est importante, mais notre clientèle a
dépassé depuis longtemps l'étape où la prévention pouvait lui
être utile", ajoute-t-il.
Dernier espoir
Reste la
chirurgie pour laquelle des fonds limités sont alloués chaque
année. "Cette maladie est vue comme un choix de vie ou comme
le résultat d'un excès d'abondance, constate l'équipe de
chercheurs. Certains considèrent même les obèses morbides
comme des paresseux ou des gourmands, ce qui est tout à fait
faux." Présentement, la liste de personnes qui doivent subir
une chirurgie bariatrique à l'Hôpital Laval compte 1000 noms
et l'attente varie de trois à quatre ans. En absence de
traitement pharmaceutique, la chirurgie représente souvent
leur dernier espoir."
Londres jongle avec l'idée de
taxer les aliments gras
Agence France-Presse 21 fév
2004
La Grande-Bretagne étudie un projet de «taxe sur
les aliments gras», qui serait imposée sur les aliments à
faible valeur nutritionnelle, dans le but d'enrayer l'obésité
croissante de sa population, affirmait jeudi le quotidien
The Times.
En début de mois, trois des principaux
organismes de médecins avaient incité le gouvernement à
prendre des mesures rapides contre «les conséquences
terrifiantes de l'épidémie d'obésité» au Royaume-Uni.
Statistiques canadiennes 2001 25
fev 2004 Institut canadien d’information sur la santé
(ICIS)
L’inactivité est l’une des principales causes de
l’obésité. En 2000-2001, quatre Canadiens sur cinq âgés entre
12 et 19 ans n’étaient pas assez actifs pour répondre aux
recommandations internationales de croissance et de
développement optimaux.
En 2001, environ la moitié de
toutes les écoles canadiennes ont déclaré être dotées d’une
politique pour offrir des cours d’éducation physique
quotidiens aux élèves, même si seulement 16 % des écoles le
faisaient. Au Canada, les habitudes sédentaires commencent à
un jeune âge; en 2000-2001, 4 enfants âgés de 12 à 19 ans sur
5 ne faisaient pas assez d’exercices physiques pour répondre
aux recommandations internationales relatives à la croissance
et au développement optimaux.
Les enfants du Canada
Atlantique sont les plus susceptibles d’avoir un surpoids,
alors que ceux des provinces des Prairies sont les moins
susceptibles. En 1998-1999, les enfants de 2 à 11 ans issus de
familles à faible revenu était 1,5 fois plus susceptibles
d’être obèses que les enfants issus de familles plus
aisées.
Des solutions efficaces
Mettre sur pied des
programmes intégrés sur la santé en milieu scolaire. Une
recherche internationale a constaté des réductions dans les
niveaux d’obésité infantile après l’introduction de programmes
intégrés qui impliquent les parents et les enseignants,
incluant des initiatives telles que l’éducation en santé, les
services de santé, les services alimentaires, les activités
parascolaires et les cours d’éducation physique.
Habitudes alimentaires
http://www.statcan.ca/francais/freepub/82-221-XIF/01103/high/region/hdiet_f.htm
En
2000-2001, 37,2 % de Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré
consommer des fruits et des légumes au moins cinq fois par
jour.
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Un projet de l'Institut national de la santé
publique du Québec (INSPQ) pour contrer le problème de
l'obésité
Le Soleil
29 février 2004
http://www.cyberpresse.ca/soleil/
S'inspirant
des stratégies à succès adoptées pour bannir le tabac et
l'alcool au volant, l'Institut national de la santé publique
du Québec (INSPQ) travaille à mettre au point un projet pour
contrer le problème de l'obésité.
L'objectif est de
rendre l'environnement plus facilitant aux personnes
désireuses de mieux gérer leur poids, selon Lyne Mongeau,
conseillère scientifique à L'INSPQ. Mme Mongeau donnait ces
indications à l'issue d'une conférence publique sur l'obésité,
il y a quelques jours, à l'Université Laval.
L'obésité
n'est plus un problème individuel, c'est devenu un problème de
société au même titre que la cigarette et l'alcool au volant,
avançait-elle. Un environnement défavorable tend à faciliter
la prise de poids et ce contexte nuit aux efforts individuels
pour manger moins et bouger davantage, selon elle.
Pour en
savoir Plus
http://www.cyberpresse.ca/soleil/
Documents maintenant disponibles sur
le site de la Chaire
Document consultatif destiné à guider
l’élaboration d’une stratégie
mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé
-2003
http://www.who.int/hpr/NPH/docs/consultation_document_french.pdf
Guide d'alimentation pour la personne
diabétique " Ministère de la Santé et des Services sociaux et
Diabète Québec, 2003, 63 pages.
http://ftp.msss.gouv.qc.ca/publications/acrobat/f/documentation/2003/03-215-01.pdf
"L'alimentation des Québécoises et des
Québécois: de la connaissance à l'action!" Santé Québec, 1999,
31 pages. rapport basé sur l'étude de 1990. Rien qui
vaille depuis...http://ftp.msss.gouv.qc.ca/publications/acrobat/f/documentation/1999/99-207-1.pdf
Sites internet
suggérés
Association régionale du sport
étudiant de Québec et de Chaudière-Appalaches (ARSEQCA)
http://www.arseq.qc.ca/
Elle est
porte-parole de 338 écoles de niveau primaire, de 79 écoles de
niveau secondaire, de 11 commissions scolaires, de 13
institutions de niveau collégial et de l’Université Laval,
pour une population totale de 220 000 jeunes provenant des
milieux publics et privés.
QUELLE EST
SA MISSION ?
Développer, promouvoir et soutenir les
programmes d’activités physiques et sportives dans les
institutions d’enseignement en
valorisant le sport comme moyen d’éducation
et comme outil pour la santé.
Comité d'action EPS
Pour plus d'éducation physique
à l'école
http://www.bandesportive.com/operation55.html
SAC Entrepreneurship 30 min d'activité
physique obligatoire par jour pour tous dans une école
primaire de Québec
www.csdecou.qc.ca/coeur-vaillant
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Congrès et Formation
ContinueEndo 2004 New
Orleans June 16-19: Focus on Obesity, endocrinology and the
future
http://www.endo-society.org/scimeetings/endo2004/index.cfm
ECO 2004 Prague 26-29 mai
2004
http://www.eco2004.cz/
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NAASO is now offering the Web Conference Seminar
Understanding and Treating Obesity. 50 FREE sessions to choose
from in February and March 2004. Physicians receive 1.5
category 1 credits from NAASO.
For more
information… http://www.naaso.org/WebConfCME04.asp
Tous les congrès
http://www.iotf.org/conferences/conflinks.htm
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Paul Boisvert, Ph.D.
Responsable de
l'information
Chaire de recherche sur l'obésité D.B.
Brown
http://obesite.chaire.ulaval.ca/
Pav.
Ferdinand-Vandry - local 3101
Faculté de Médecine
Université Laval
Québec, QC G1K 7P4
Tel.: (418) 656-2131
poste 8571 Fax :(418) 656-7898
http://obesite.chaire.ulaval.ca/cv/boisvertpaul.html
(Photo)
mailto:Paul.Boisvert@ap.ulaval.ca
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